Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?
L’État est trop centraliste.
Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
Les décisions qui impactent directement la vie quotidienne des citoyens : le 80 à l'heure en est un exemple flagrant.
Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?
Oui
Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?
Oui
Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?
Non
Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?
Règles divergentes ou semblant l'être, en matière d'aide sociale par exemple
Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?
Oui
Si oui, comment ?
En écoutant leurs propositions qui découlent du contact qu'ils ont avec la population.
Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?
Oui
Si oui, comment ?
Avant de rajouter systématiquement de nouvelles législations et réglementations à chaque crise, commencer par faire respecter intégralement celles qui existent ; pour ce faire, donner des moyens ad hoc aux services de contrôle : répression des fraudes, douanes, tracfin, police, gendarmerie... et à la justice : parquet financier... pour que les sanctions soient prises et appliquées dans des délais proches de l'infraction commise. Où trouver les ressources ? Supprimer des postes de hauts-fonctionnaires : ces derniers coûtent cher en salaire et en primes (les plus coûteux à Bercy forcément), ils occupent des postes dans les cabinets ministériels, dans les directions (qui, pour certaines, ont leur propre « cabinet »), sous-directions et bureaux d'administrations centrales dont l'utilité reste à démontrer pour certains, (« chargés de mission » à foison pour recaser les uns et les autres qui se renvoient l'ascenseur - les fameux « réseaux »), les décisions qu'ils prennent ou qu'ils font prendre aux politiques manquent « parfois » de bons sens parce qu'ils sont loin de la réalité quotidienne des citoyens... Rationaliser lesdites directions et leurs satellites. Ne plus diviser le travail comme c'est souvent le cas (le taylorisme n'est pas révolu) mais regrouper les bureaux, services ... par mission, comme cela est imposé aux services déconcentrés de l’État. Corrélativement, diminuer le nombre de chefs de façon à améliorer la coordination et les délais de prises de décisions. Réaffecter les crédits dégagés au recrutement des personnels mentionnés ci-dessus. Corollaire : fermer l'ENA (et se poser la même question pour les autres grandes écoles) pour mettre fin à l'énarchie, à la notion d'élite, à l'existence de fait de courtisans qui gravitent autour du pouvoir et au parisianisme qui règnent sur tout. Nous sommes retombés dans l'ancien régime ! Europe : la recentrer sur les sujets fondamentaux, ceux qui permettent de ne pas être écrasés par les grandes puissances mondiales, tout en respectant la vie des citoyens européens. Limiter son action dans le domaine des normes techniques beaucoup trop instables, genre « hauteur des prises de courant ». Limiter le nombre de fonctionnaires, les frais de fonctionnement liés à l'organisation de ces institutions, l'influence des lobbies...
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