Intégralité de la contribution intitulée "NE PAS CONFONDRE EDUCATION ET ENSEIGNEMENT. RESPONSABILISER ELEVES, ENSEIGNANTS, PARENTS."
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Organisation de l'état et des services publics le 14 mars 2019 à Écully .

Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?
NE PAS CONFONDRE EDUCATION ET ENSEIGNEMENT. RESPONSABILISER ELEVES, ENSEIGNANTS, PARENTS. On ne peut pas enseigner dans n’importe quelle condition, surtout pas dans des lieux de désordre, où l’enfant, l’élève, l’étudiant ne se sent pas en sécurité et en confiance. Il faut créer des centres d’éducation spécialisés pour les enfants qui ne parlent pas la langue officielle du pays, ni le pays lui même. Déracinés ils ne peuvent être confiés aux professeurs qui ont pour mission d’enseigner dans le cadre éducatif retenu par le pays. Il faut créer des centres de rééducation et arrêter de penser que les meilleurs élèves vont être capables de tirer le reste de la classe. Pourquoi avoir peur des mots : la ré éducation est un mission très noble, car elle vise à sauver un enfant de l’échec. En France ce terme est perçu par les idéologues de tous bords comme forcement répressif. C’est ce qui génère in fine la catastrophe actuelle qui place notre pays en terme d’éducation à un niveau très médiocre. Il faut donc créer deux organisations : Une qui enseigne des élèves en capacité d’écouter et donc d’apprendre, et une autre qui est chargée d’adapter, de réadapter les enfants soit au système éducatif Français, soit sur des systèmes parallèles qui donnent à chacune et à chacun des chances de trouver leur voie , et leur place dans la société. Le potentiel de ces enfants inadaptés à notre système scolaire est énorme. Ils peuvent développer des capacités d’adaptation, de créativité, de sensibilité étonnantes. En les maintenant dans un carcan on les brise et on brise ceux qui doivent les supporter. Le nombre de ces enfants en difficultés en va augmenter considérablement par l’arrivée massive des migrants, mais aussi par tous les enfants victimes de situation difficile voir de drames familiaux. IL EST DONC PRIMORDIAL DE CONCEVOIR DES STRUCTURES SEPAREES. Le nombre de ces enfants est difficile à apprécier. Il serait donc nécessaire de se fixer un objectif. 1/3 des enfants doivent être retires du système conventionnel. Ce qui représente environ 2, 2 millions d’enfants mais dont beaucoup peuvent rapidement réintégrer rapidement la filière conventionnelle. Et il faudra nécessairement faire appel à d’autres ressources que celles que peut financer le budget de l’éducation nationale. Il y a un réservoir de 6 millions de personne « actives disponibles » en France. C’est dans ce vivier qu’il faut trouver des personnes susceptibles d’enseigner le Français, lire, écrire, parler, plus les bases de calcul, à raison de quelques heures par semaine, de faire respecter la discipline, de motiver, car de nombreuses personnes qui ont connu des difficultés peuvent parler aux enfants, développer les enfants grâce à la pratique du sport.. Nous rendrions leur dignité aux actifs disponibles, et nous pourrions aider de très nombreux enfants à pouvoir recevoir un enseignement. Les parents d’élèves et les élèves et étudiants doivent être responsabilisés. L’enseignement public est obligatoire et il ne doit plus être totalement gratuit. De façon symbolique et adaptée aux moyens de chacun mais la gratuité a mené à la dé responsabilisation. Les parents et les élèves ont des droits mais aussi des devoirs. Il n’est pas normal que les ingénieurs, sortant d’université ou de grandes écoles, partent immédiatement après leurs études dans d’autres pays, sans rien devoir à la France. Il n’est pas normal qu’un parent d’élève formule une quelconque remarque à un professeur directement. Cela doit passer par un entretien avec les responsables de l’enseignant. Frapper un enseignant, le critiquer devant les élèves doit être sanctionné. Il n’est pas admissible que des élèves par leur comportement gênent leurs camarades de classe. Il n’est pas admissible que des élèves puissent faire pression sur d’autres élèves. L’éducation nationale doit être décentralisée. Seul le système de mutation doit être centralisé pour aider les enseignants à suivre leurs conjoints, ou pour tout autre bonne raison familiale, ou projet.. 5 régions doivent être crées au maximum. Le cercle des idéologues qui tient le système éducatif doit être neutralisé. Les parents restent responsables de l’éducation de leurs enfants amis dans les limites de la laïcité, et d’une charte éducative définie sur le civisme, la citoyenneté , le vivre ensemble, les valeurs de la Patrie, la sexualité. Cette charte n’est pas définie au gré des changements de majorité et surtout pas aux caprices du Ministre de l’éducation nationale. Elle n’est modifiable qu’après une consultation nationale, un conseil des sages, et seulement confiée aux députés et sénateurs, qui peuvent la faire voter avec une majorité des deux tiers. Les fonctionnaires de l’état sont de part leur statut des salariés déjà protégés. Ils ne devraient plus avoir le droit de grève. Ils sont en tant que fonctionnaires chargés de mission par l’Etat. Les fonctionnaires de l’état ne peuvent pas être syndiqués. Ils peuvent avoir recours à des médiateurs, ou à des tribunaux administratifs pour défendre leurs droits à des commissions de sages, d’experts, de parents d’élèves ou des élus. L’état Français doit s’engager à respecter les enseignants, à revaloriser cette profession, à les protéger à les défendre, à les rémunérer équitablement, à les motiver, à les faire participer et évoluer. Les moyens sont donnés aux zones prioritaires pour que les enfants puissent étudier Dans les meilleures conditions mais l’espace de l’école est RESPECTE PAR TOUS. Des lieux d’éducation ou de ré éducation doivent être mis en place en dehors des lieux d’enseignements. Les méthodes d’enseignement doivent être redéfinies après concertation des enseignants concernés, et des associations de parents d’élèves, en tenant compte de la révolution numérique et de la mondialisation : chaque élève doit savoir lire , écrire et compter en sortant du primaire et parfaitement bilingue à l’entrée au collège. La discipline doit être appliquée partout de façon équitable, ferme, en respectant les élèves mais de façon rigoureuse. Les élèves ont des droits, mais aussi des devoirs. Partout en France sans exception. L’enseignement des règles de civisme, et de vivre ensemble doit être rétabli en primaire et en secondaire. Le corps professoral a des droits mais aussi des devoirs. Il doit être évalué, et formé très régulièrement. Les élèves doivent porter un uniforme. Les parents doivent être responsabilisés, participer à la scolarité de leurs enfants, suivant leur revenu. Les parents doivent recevoir annuellement, pour chacun de leurs enfants, une fiche de suivi du coût de revient de leur enfant . Les parents sont tenus de respecter le corps professoral, sous peine de sanctions lourdes. Le système éducatif doit intégrer des méthodes d’enseignement adaptées aux élèves qui ne sont pas en état ou capables de suivre les méthodes d’enseignements traditionnelles, et prévoir des passerelles. Un système classique d’enseignement et en parallèle un système beaucoup plus apte au développement des élèves sur doués, en difficulté compte tenu de troubles familiaux (Type Montessori) L’apprentissage doit être revalorisé et encouragé. Tout le système éducatif doit être évalué. Les enseignants, les élèves, la qualité des services et des installations. Les élèves n’ont pas le droit de grève ni le droit de manifester. Seuls les citoyens majeurs peuvent faire grève, manifester, mais toujours hors des locaux de l’éducation nationale. Ils ne doivent en aucun cas bloquer les accès, intimider les étudiants souhaitant travailler. Un périmètre de sécurité de 500 mètres autour de chaque établissement doit être respecté pour toute manifestation. Des sanctions fortes sont mises en place pour tout contrevenant, casseurs, occupants. --------------- Les étudiants qui veulent s’expatrier doivent payer à l’état français une partie du coût de leurs études s’ils partent pendant les 5 années qui suivent l’obtention de leur diplôme. L’ENA doit être fermée. Cette décision a une dimension symbolique. Cette école a trahit sa mission. La république doit concevoir une nouvelle école destinée à celles et ceux qui souhaitent réellement mettre leurs compétences au service de l’état et pas au service de leur propre ambition. Les élèves qui sortent de cette école ne pourront pas briguer une carrière politique. Ils s’engagent à servir l’Etat, pendant 15 ans au minimum ou à travailler dans le privé après qu’ils aient respecté le délai prévu pour rembourser leurs études. Leurs études sont financées par la France.


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