Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?
Résumé Il convient de de supprimer les empilements de régions, départements, métropoles, communautés de communes, communes, pour arriver à une définition claire, réaliste, intelligente des rôles des uns et des autres, sans recouvrement, en n’oubliant pas que, dans une démocratie, le pouvoir est confié par les citoyens aux élus. Il ne s’agit pas de mettre des représentants non directement élus par les citoyens. Il faut éliminer le suffrage indirect, qui, avec un habillage démocratique, vise à élire ceux déjà en place, ou proposés par les partis. Il faut que le pouvoir politique réalise des économies importantes dans le budget et rembourse la dette de la France. Ne pas le faire est synonyme d’affaiblissement de la France, aux dépens des citoyens et de la place de la France dans le monde de demain. Il faut que dans les entreprises, les conseils d’administration ou de surveillance soient composés à au moins un tiers des représentants des salariés, avec les mêmes pouvoirs et droits que les autres membres. Il ne faut pas accepter que des groupes financiers, industriels soient trop puissants et il faut, les forcer, par la loi à être éclatés. S’ils ont une position de monopole, les condamner pour abus de pouvoir, et comportements abusifs avec les sous-traitants. Ceci vaut aussi dans le monde agricole, ou un coefficient réducteur lié à la surface de l’’exploitation devrait être appliqué. Il faut interdire la participation à des appels d’offre dans l’Union Européenne à des groupes étrangers trop puissants. Il ne faut pas admettre que des prénoms non de tradition française soient donnés à des enfants. Ce faisant, dans le temps, on affaiblira les partis extrémistes. Le pouvoir démocratique Les différentes actions des gouvernements successifs, pour des raisons qui leur sont propres, ont eu pour objectif de réduire la démocratie locale. Pour exemple, je citerai les communautés de communes, qui ont, le résultat de remplacer un pouvoir élu par le peuple par une personnalité choisie par des élus. Les réunions de notre Président dans des communes du centre de la France, ont mis en évidence cet aspect, combiné avec des pertes de services publics. Que notre administration et le pouvoir public, qui très souvent en est issu, veuillent rationnaliser des décisions, limiter le nombre d’interlocuteurs, c’est le résultat que l’on voit, et le présent gouvernement est confronté à une situation, qu’il a hérité de ces prédécesseurs. Cela s’applique aussi entre la répartition des tâches entre les régions et les départements. Très peu de citoyens les connaissent. Pourquoi l’un s’occupe-t-il des lycées et l’autre des collèges<U+202F>? Pas de motif véritable pour le justifier. La diminution de nombre de régions avait surement des avantages pour ceux qui l’ont mis en place. Mais d’économies, en voit-on. Et quant à la logique géographique et économique, nombreux sont ceux qui la cherchent encore. Que ne parle-t-on pas de la région parisienne, où en a en plus le Grand Paris, et la Métropole dont quasiment personne ne sait quels sont les rôles, comment ses dirigeants sont nommés<U+202F>? Des initiés m’ont fait part de l’incompétence de personnes choisies, si bien que les marchés qui ont été passés, ne répondent pas aux exigences qu’il aurait convenu d’imposer aux entreprises, non plus que la gestion des dits marchés. C’est comme s’il y a comme une sorte de peur du suffrage universel, par notre administration et une large part de l’élite politique. Il y a des rappels à l’ordre, de temps en temps, comme l’élection de notre actuel président. Et c’est tant mieux. Aussi, il ne faut s’étonner que certains veuillent maintenant pouvoir organiser des référendums d’initiative citoyenne. L’objectif doit être de redéfinir l’organisation, les responsabilités des communes, des intercommunalités, des métropoles, des départements, des régions, et de l’état. Il faut qu’il y ait du bon sens et que ce soit compris par les électeurs, eux qui donnent leur suffrage à des gouvernants, qui doivent mériter leur confiance. Considérant le Sénat, dont le rôle est certain, on pourrait s’interroger aussi sur son mode de vote, le suffrage indirect. Est-ce démocratique<U+202F>? N’est-ce point là l’opportunité pour les politiques d’élire entre eux, loin du suffrage universel<U+202F>? La gestion de l’état, Il serait bon de rappeler l’incompétence des gouvernements successifs de la France depuis plus de 40<U+202F>ans, qui n’ont pas été capables d’avoir un budget en équilibre, et de réduire la dette. Malgré des taux d’intérêts anormalement faibles, qui donc diminuent les charges d’intérêts de l’état, nous voyons toujours des déficits, un gonflement de la dette, quand la situation mondiale appelle à augmenter le budget des armées, pour prévenir les conflits à venir. Nous avons bénéficié d’une période très favorable, après la dislocation de l’Union Soviétique. Elle se termine, et le gouvernement américain actuel diminue, ou montre qu’il va diminuer son appui aux puissances occidentales, dont la France. L’heure est au remboursement de la dette, et désolé d’en faire la remarque, mais ce n’est pas ce qui apparait aujourd’hui. L’état français est endetté à hauteur de 100% du PIB et l’état fédéral allemand en est à 60% et continue à rembourser. Les politiques ont longtemps consisté et consistent encore à vendre des participations de l’état, pour diminuer le pourcentage d’augmentation de la dette, mais pas de prendre des mesures fortes, pour diminuer les dépenses. Les décisions courageuses sont, quasi par règle non écrite, laissées aux successeurs, depuis 40<U+202F>ans et plus. Et le courage manque…. Les ventes des sociétés autoroutières ont été une erreur, quand les acheteurs voulaient une rentabilité de leur capital investi de 15% au moins. C’est cette rentabilité sur son capital investi que l’état français devait attendre, ce qui est largement supérieur aux taux des emprunts. Les contrats de concession sont tels que les sociétés concessionnaires ne peuvent pas perdre d’argent et les hausses de tarif y sont prévues. Si l’état veut ralentir la hausse des coûts, elles demandent une extension de la durée de concession. C’est une très belle rente pour elles, au point de douter de l’honnêteté de la vente. C’est par une loi visée par le Roi Louis<U+202F>XVI, en 1789, que les péages ont été abolis (vote de la nuit du 4<U+202F>août 1789, abolition des privilèges). Il a été dit que ce serait un arrêté ou décret ministériel, qui aurait aboli cette loi. De là à supprimer les péages sur les routes, autoroutes et ponts à péage, pour cause de non-conformité à la loi<U+202F>: il est des avocats fort brillants qui pourront s’en charger. Il en va de même de la vente de l’Aéroport de Paris, qui ne doit pas être vendu. L’attribuer à Vinci serait le dédommager pour Notre Dame des Landes. Les grands groupes de génie civil seraient poursuivis pour corruption, que cela leur serait très onéreux. L’agriculture et l’élevage Nous voyons les difficultés d’éleveurs et d’agriculteurs qui ne peuvent plus vivre de leur travail et certains se suicident. Les campagnes en souffrent, et cela n’améliore pas l’état d’esprit de ces régions. Quand on voit le prix du lait payé aux éleveurs, le fait qu’il ne peuvent pas en vivre, pourquoi n’a-t-on pas attaqué la grande entreprise, pour travail salarié déguisé, et l’obliger à payer un salaire à ses personnes, pour qu’elles puissent mener une vie décente<U+202F>? Le cas des répartitions des subventions européennes à l’agriculture devrait être revu<U+202F>: pourquoi ne pas tenir compte, en plus de la localisation, d’un coefficient réducteur lié à la surface des exploitations, et donner ainsi plus en pourcentage aux petites exploitations, Ce ne sont pas de grands exploitants qui doivent diriger les syndicats agricoles. L’économie des entreprises N’oublions pas que ce ne sont pas des entreprises toujours plus grandes qui sont signe de réussite. L’ego des grands patrons est souvent la motivation réelle des acquisitions, et ce n’est pas toujours heureux, tant pour les salariés que pour les actionnaires. Dans les conseils d’administration, pourquoi ne pas obliger qu’ils soient composés au moins au tiers d’élus des salariés, avec un équilibre femmes - hommes ? Pourquoi accepter que les entreprises soient trop puissantes en chiffres d’affaires, et ne pas les obliger à se scinder, comme cela se fit aux Etats-Unis au début du XXème siècle. Elles ne doivent pas tenir la dragée haute aux gouvernements, comme elles le font. N’est-ce pas là aussi un des mécontentements qu’expriment les gilets jaunes<U+202F>? Comme le disait La Fontaine, «<U+202F> «<U+202F>La raison du plus fort est toujours la meilleure<U+202F>» (Le loup et l’agneau) «<U+202F>Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir<U+202F>». (Les animaux malades de la peste)<U+202F>; Il faudrait que ce soit moins vrai demain qu’aujourd’hui. Le lobbying est puissant, les gens se laissent influencer, voire convaincre, peut-être trop facilement. Quand on a annoncé que la non-fusion d’Alstom et Siemens ouvre la porte à CRCC, entreprise ferroviaire chinoise, pourquoi ne pas interdire dans les appels d’offres la participation de groupes trop puissants, et/ou ayant comme un monopole de fait chez eux<U+202F>? Ce vaut aussi pour les entreprises étrangères qui souhaitent soumissionner en France. Le multiculturalisme Les gens d’origine non française, qui vivent dans notre pays obtiennent parfois la nationalité française. Ils donnent des noms non français à leurs enfants<U+202F>; ils créent ainsi des difficultés à venir<U+202F>; c’est un signe de refus d’intégration dans la société française. Cela crée deux types de population. Cela favorise le fichage dans l’esprit des gens, une exclusion de ces personnes, ce qui favorise les partis extrémistes. Les Officiers d’état civil n’interdisent que quelquefois les prénoms qui prêtent au ridicule. Pourquoi ne pas obliger les parents à donner des prénoms de tradition française à leurs enfants. La loi peut être faite en ce sens. En conclusion De ses réunions voulues par le Président, ce n’est pas une révolution qui est attendue, mais un cap à suivre pour rétablir la confiance entre les élus et les citoyens, l’état et la nation. On redonnera ainsi confiance en l’avenir.
Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?
Oui
Si oui, comment ?
Il faudrait qu'il y ait des passage du public au privé et vice versa, pour aider à la compréhension entre les différents métiers. Le statut de fonctionnaire devrait donc disparaitre. Des grandes entreprises refusent d'embaucher des jeunes parce qu'ils ont eu un poste dans l'administration. Les PME l'acceptent.
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