Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
L’auteur Gilles SGRO n’est pas un adepte de la théorie du complot ou du « tous pourris ». Cette contribution a pour objet de mettre en lumière un des principaux problèmes lié à l’innovation en France dont les causes sont volontairement cachées aux citoyens. M. Gilles SGRO, auteur de cette contribution est Co-inventeur avec M. Jean-Christophe CUENOD d’une invention de rupture brevetée dans le domaine de la cybersécurité et de la cyberdéfense. Il est le président de VALIDY SAS et VALIDY NET INC depuis 20 ans. 10 Millions d’euros ont été investis par des « Business Angels » français dans la recherche et développement et dans la protection de la propriété intellectuelle au plan mondial. Les inventeurs ont été reçus à l’Elysée le 26 Février 2002 par la conseillère technique au Président de la République M. Jacques CHIRAC, Mme Valérie PECRESSE. Durant cette réunion, la conseillère technique au Président de la République leur a dit : « ce n’est pas à vous d’avoir ça ». Il a été évoqué « d’adosser » VALIDY à DASSAULT, THALES, SAGEM etc… Il a aussi été évoqué, compte tenu des enjeux d’assurer la protection de VALIDY. Des téléphones cryptés ont été fournis aux inventeurs. Les inventeurs n’ont jamais réussi à voir un seul décideur de chez DASSAULT, THALES, SAGEM. Dix-huit ans se sont écoulés et la société n’a jamais pu concéder une seule licence de sa technologie car dès qu’une société manifeste de l’intérêt, elle cesse sans explication toute communication avec les dirigeants de VALIDY. A l’évidence l’Etat confond protection et contrôle. La technologie a pourtant été reconnue à plusieurs occasions par exemple : Septembre 2005, Nomination par l'IST Prize, Concours le plus prestigieux de la communauté Européenne concernant les technologies de l'information. Juin 2007, Attribution Prix MOTOROLA lors du Salon Sino-Européen ChinICT 2007 à PEKIN. Novembre 2007, Labellisation du projet SECTOKEN par le pôle de compétitivité mondial MINALOGIC. Mai 2008, Parution article de Presse dans RUE89 : « VALIDY, les déboires d’une start-up au pays des espions ». Septembre 2010, VALIDY est Semi-finaliste au prestigieux concours « AMERICAN SECURITY CHALLENGE » Janvier 2011, Enregistrement de VALIDY TECHNOLOGY à « l’Acquisition Resource Center » (ARC) de la National Security Agency (NSA). Avril 2016, Réception de la lettre du Président Barack OBAMA qui appelle à se fédérer pour protéger le cyberespace. M. Gilles SGRO a échangé avec le Président de la République française Emmanuel MACRON lors du Grand Débat National à Bourg-De-Péage le 24 janvier 2019 durant plus de 4 minutes. Le Président de la République a dit par trois fois à Gilles SGRO qu’il avait raison sur l’enjeu et qu’il avait même dirigé tout récemment un conseil de défense sur le « volet civil » de la cybersécurité. Le Président de la République a insisté sur le rôle de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information (ANSSI) et sur son protocole pour habiliter les technologies. Le Président de la République a terminé son intervention en disant « et je prendrai votre cas particulier ». Gilles SGRO a reçu comme d’habitude un courrier du chef du Cabinet de la Présidence de la République qui ne manque pas de faire suivre le courrier à un Ministre en l’occurrence celui de l’enseignement supérieur de la Recherche et de l’innovation. Gilles SGRO reçoit de tel courrier depuis une quinzaine d’année qui reste le plus souvent sans suite. les difficultés systémiques que rencontrent les startups innovantes en France Il est admis qu’en France les startups ont plus de mal qu’ailleurs à se développer et devenir des grands groupes internationaux. Pourquoi ? Contrairement à ce que souvent il est admis, le manque de financement n’est pas l’explication principale. Comme l’auteur de cette contribution, M. Gilles SGRO n’est pas raciste, il ne croit pas que les français sont moins intelligents ou moins entrepreneurs ou moins « business man » que les autres nations. Il est de bon ton de diaboliser les lobbies des grands groupes internationaux et/ou leurs intelligences économiques qui joueraient d’influence afin d’entraver le développement des startups françaises. Il convient de ne pas être naïfs, mais les services de contrespionnage et de contre ingérence qui appartiennent à la sphère publique ne sont pas plus mauvais qu’ailleurs et il est même communément admis qu’ils sont efficaces et compétents. Alors où est le problème ? Le problème est plus fondamental et endogène, il tient à l’organisation de l’État français et notamment à l’intervention de l’état plus qu’ailleurs dans la sphère privée. Comment ? Quand une startup à une innovation intéressante comme c’est le cas pour VALIDY, de grands groupes industriels français via leurs services de veilles technologiques identifient et qualifient l’innovation de la startup en restant masqués. Il faut ici souligner que les départements de veilles technologiques de ces grands groupes intègrent ou font appel à plusieurs cellules d’intelligences économiques dont la plupart du personnel est issu des services de renseignements civils ou militaires de l’état. Si cette innovation les intéresse, au prétexte de la protection du patrimoine scientifique et technique, de nombreux services d’états (DGSI, DGSE, DPSD) se mettent à jouer un rôle de « protection » qui se transforme très rapidement en « contrôle total du développement de la Startup ». On laisse bien entendu la Startup développer la preuve de concept de son invention et on fait même en sorte d’infiltrer son capital par des personnes physiques qui appartiennent à différents réseaux proches des grands industriels et de certains milieux politiques. On apporte aussi le financement nécessaire à la conservation de la propriété intellectuelle, mais surtout pas plus, de sorte que la Startup n’ait pas les moyens de se défendre et d’intenter des procès. On ne manque pas de jouer aussi d’influence sur ses différents conseils. Les élus locaux que la Startup ne manque fatalement pas d’interpeler « subissent » aussi l’influence de L’État et des groupes de pression économiques liés aux grands industriels. Ils se contentent alors de négocier des « compensations » pour par exemple faire en sorte que leur territoire ait sur leur sol une entreprise qui pourrait développer l’invention de la Startup en lieu et place de la Startup. Si la Startup essaie de se soustraire de ce contrôle en essayant de « jouer » à l’international, les services adéquats dépendant de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) et du Ministère des affaires étrangères négocient avec leurs correspondants étrangers des « compensations » de telle sorte que la conduite d’exclusion d’accès au marché que subit la Startup perdure, y compris à l’international. Bien évidemment pour culpabiliser les inventeurs on ne manque pas de justifier tout le système d’exclusion par le manque de patriotisme évident des inventeurs alors que dans les faits on les pousse à « s’expatrier ». Lorsque la ou les grandes entreprises françaises qui convoitent la technologie de la Startup ont comme actionnaire l’État français par le biais d’une participation de L’État, n’y a-t-il alors pas un conflit évident d’intérêt entre laisser s’enrichir les fondateurs, inventeurs et actionnaires de la Startup ou enrichir les actionnaires du grand groupe industriel dont L’État fait partie ? Dans un tel contexte, ou est l’état de droit ? Car les services de renseignements sont des professionnels rompus à ne laisser que très peu de traces de leurs influences sur la Startup. Il est tentant lorsque tout le système de contrôle est en place de favoriser l’entreprise ou les entreprises qui in fine commercialiseront l’invention à la place de la Startup. En fait, il s’agit pour certains réseaux d’affaires qui profitent du renseignement obtenu par les services d’états d’un « délit d’initié » sur les Startups qui devrait être aussi condamnable que le délit d’initié d’une société cotée en bourse. Ce contrôle est souvent si bien fait que les inventeurs et fondateurs eux-mêmes ne le détectent pas. Ils pensent juste que leur marché ne s’est pas révélé ou qu’ils sont trop en avance sur le marché. Les réseaux qui jouent d’influence leur font aussi croire qu’ils ne savent tout simplement pas commercialiser leur invention. Pour résumer, chaque partie prenante dans le problème décrit ci-dessus accomplit sa mission avec grand professionnalisme (les inventeurs, les fondateurs des startups, les présidents des grandes entreprises, L’État, les militaires, les services de renseignements). Et pourtant comme tout le monde tire la « couverture vers soi », le gain est proche de nulle. Les autres nations qui ont aussi leurs problèmes profitent de nos « guéguerres » internes pour in fine assez souvent remporter les marchés qui sont adressés par l’innovation de la Startup. L’auteur souhaite qu’une Startup puisse demander directement une commission d’enquête parlementaire et disposer d’une procédure judiciaire spécifique qui lui permet de saisir directement un juge d’instruction. Il serait souhaitable aussi de disposer d’un dispositif judiciaire adéquat pour saisir la justice européenne. Une réforme institutionnelle est aussi nécessaire pour résoudre ce problème afin que les Startups puissent enfin se développer.
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