Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?
Organisation trop complexe et trop centralisée.
Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
Proposition n° 17 : L’État doit se concentrer sur ses rôles naturels de services publics et se désengager du reste. Chacun d’entre eux doit faire l’objet d’une analyse précise en vérifiant qu’il s’agit bien d’un service nécessaire à la collectivité et qui ne peut être rendu que par l’État. L’héritage des entreprises nationales est à liquider.
Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?
Oui
Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?
Non
Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?
Globalement les fonctionnaires ont formidablement avancé. Ils sont véritablement au service du public.
Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?
Oui
Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?
Non
Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?
Oui
Si oui, comment ?
En simplifiant la réglementation
Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?
Oui
Si oui, comment ?
La formation
Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?
Proposition n° 18 Éducation Nationale : Son rôle devient particulièrement important avec la transition écologique. La formation des enseignants doit être soignée. Une partie de celle-ci comprendra l’acquisition d’une attitude face aux élèves mettant en évidence les bons principes de vie sociale en harmonie avec la Nature. Ces citoyens de demain doivent comprendre son importance et participer activement à sa défense. Une attention particulière sera apportée à la diffusion de l’enseignement dans les quartiers difficiles pour que les enseignants y soient préparés. Le communautarisme ainsi que l’application sociale des différentes religions par les parents doivent y être sérieusement étudiés. La République doit devenir une alternative sur un plan d’équivalence avec les valeurs familiales. La revalorisation salariale des enseignants est sans doute utile mais c’est une valorisation de leur travail qui est le plus nécessaire. Proposition n° 19 Santé Publique : Le modèle français est un des plus pertinents mais son efficacité est remise en cause. Le visage de ce service public doit être beaucoup plus glamour permettant aux citoyens les moins favorisés de s’y reconnaître. Son fonctionnement doit être revu et son coût apparaître. La plupart des citoyens ont totalement perdu de vue la valeur de cet acquit social considérable. Chaque français doit savoir ce qu’il coûte à la collectivité. La recherche de médicaments plus en conformité avec la Nature obligera à renoncer au côté trop chimique. La première mesure utile est le déremboursement total des médicaments de confort. En fait le principe est faussé. Puisque les classes aisées utilisent ce type de médicaments, il fallait effectuer le remboursement par la Sécurité Sociale par souci d’égalité. Or 95 % des maux de têtes sont résorbés par le corps humain. Avec un médicament, on ne fait qu’accélérer le processus en court-circuitant les défenses naturelles. Il faut soigner les pathologies et pas les manifestations naturelles d’une difficulté. Par la même occasion, l’efficacité de beaucoup de médicaments laissent à désirer et il paraît impérieux d’y remédier. La mentalité des assurés sociaux et des médecins généralistes qui les soignent sont à changer. Il faut également réformer la pratique des visiteurs médicaux qu’il faut interdire sous leur forme actuelle. Les lobbys touchant à la santé publique doivent être interdits. L’autorisation de médicaments génériques doit être revue, les laboratoires ayant tendance à diminuer leur efficacité réelle pour ne pas gêner le médicament originel. Il y a une entente de fait entre les grandes entreprises du secteur. Les sanctions pour conflits d’intérêt devraient être beaucoup plus dissuasives. Proposition n° 20 l’Hôpital : L’accès aux soins doit toujours être garantis. Une réorganisation de l’hôpital doit permettre l’amélioration de la qualité des soins mais aussi la mettre en avant en valorisant le personnel. Il n’est pas nécessaire de concentrer tous les services dans la même usine. Les urgences et les généralistes doivent être plus proches en créant des filtres dans les quartiers, les communes ou les groupements de communes. Ces filtres comporteront des permanences de généralistes pendant les week-end et jour de fêtes. Des services du type SOS médecins, les infirmières libérales, les sages-femmes libérales et des assistantes sociales y seront associés pour la constitution d’un pôle de pré-urgences, réservant ainsi les services de l’hôpital aux véritables urgences. Des étudiants en médecine y seront également associés sous formes de stages. L’objectif est d’intégrer tout le système de soins dans une démarche de santé publique globale, utile à l’ensemble de la population quelle que soit sa position sociale. L’idéal serait de lui confier également un rôle éducatif. La valorisation du personnel de santé passe aussi par l’acceptation d’un fonctionnement qui déroge aux lois du travail, en particulier pour le travail de nuit, les heures supplémentaires et autres. Un vrai statut comprenant ses éléments et soucieux de l’équilibre personnel des uns et des autres devra être mis en place en concertation avec eux. Un médecin, une infirmière ou une aide-soignante ont très souvent une très haute opinion des missions qu’ils ont à remplir. Un peu de respect ne serait pas inutile et les contraintes administratives inutiles qu’ils subissent ne vont pas dans le sens de la performance. Une bonne gestion est nécessaire mais pas nécessairement sous formes de contraintes. Une politique de santé publique doit en gérer l’efficacité mais la collectivité doit assurer le financement des structures nécessaires, en particulier immobilière. L’installation et la gestion d’équipements de pointe ne doivent pas être vues en termes de concurrence et parfois, il peut être nécessaire d’avoir une vision régionale ou même pluri-régionale en travaillant aussi avec des techniques numériques modernes. Une collectivité de spécialistes doit pouvoir être jointe à distance de même que les responsables de services très pointus avec un objectif de diminuer le déplacement des patients. Le développement de toutes les techniques non-intrusives permettra de diminuer le temps d’hospitalisation et un suivi par le service de pré-urgence du secteur y participera. Pour les spécialistes libéraux, il conviendra tout d’abord qu’il y ait une adéquation entre la qualité du service apporté et le prix réclamé. Les prestations ophtalmologiques par exemple ne peuvent connaître un écart de prix aussi important dès qu’il s’agit d’une prescription de lunettes de vue. La spécialisation doit être une vraie spécialisation. On peut d’ailleurs imaginer que le service de pré-urgence puisse servir de dispensaire. Il est également essentiel que les mutuelles santé prennent également une part à ces réformes et les cofinancent ou que les services mutualistes de soins participent au services de pré-urgences. Il est nécessaire de trouver le bon équilibre entre l’hôpital et les services de santé de proximité.
Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Membre du Conseil des Aînés de La Wantzenau, je constate simplement qu'il y a encore une certaine distance entre le rôle social de l'État et des collectivités et la perception, sinon, la compréhension que peuvent en avoir les citoyens, en particulier les seniors. Le langage n'est pas toujours approprié et adapté. Le morcellement de ce rôle entre différents acteurs ne fonctionnant pas toujours ensemble est préjudiciable à l'efficacité. La concurrence entre services (État, Région, Départements, Eurométropole ou communauté de communes) rend la tâche complexe aux services de proximité de la commune, mais doit probablement en augmenter le coût.
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