Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Dans le secteur agroalimentaire, la répartition des bénéfices est une chose qui, malheureusement, est mal redistribuée, menant nos producteurs à travailler à perte. De ce fait, il nous faut instaurer une meilleure répartition des recettes par produit, passant de ~20% pour le producteur, 10% à 20% pour le distributeur et 60% à 70% pour la marque, à 30% à 40% pour le producteur, 10% à 20% pour le distributeur et 40% à 60% pour la marque, bien que la répartition la plus « juste » serait 40% pour le producteur, qui ne l'oublions pas est à la base de cette « richesse », 10% pour le distributeur et 50% pour la marque, qui, quant à elle doit répartir ses recettes dans l'innovation, le marketing et cetera. L'objectif n'est pas de punir un parti en particulier, mais de permettre à nos producteurs de vivre décemment de leur passion. Rappelons que s'il n'y a plus de producteurs, les distributeurs et les marques récupéreront difficilement des recettes. D'où l'intérêt d'instaurer une part minimum, qui instaurera un minimum « vital » pour les producteurs français, visant une augmentation de 10% à 20%, passant vers les 30% à 40%, ce qui permettrait aux producteurs de ne pas travailler à perte, et de résorber la crise du secteur.
Lire une autre au hasard