Intégralité de la contribution intitulée "L'impôt direct : un impôt facile à prélever sur le bulletin de paye ou la pension du retraité"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 15 mars 2019 à Rouilly .

Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?
Rédiger un texte clair sur ""impôts.gouv"" où chaque ministère explique quel montant il a reçu et quelles dépenses ont été faites et dans quel domaine.

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
Des textes clairs qui expliquent à quoi on a droit ou pas. Arrêter de modifier sans cesse ces textes. Ne pas pénaliser les gens qui travaillent. A l'heure de la transition énergétique, c'est la consommation qu'il faut taxer, pas les revenus des citoyens honnêtes, qui ne peuvent pas tricher dans leur déclaration d'impôts. Taxer trop le fruit du travail va donner une société qui ne veut plus travailler, ce qui déjà est en train de se produire. Il faut taxer davantage tout ce qui n'est pas le fruit d'un travail réel (par exemple les actionnaires ou les loisirs).

Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?
L'impôt direct, celui qui taxe le bulletin de paye ou la pension de retraite. C'est un impôt facile à prélever !

Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...
Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous… [Autres]
Réduire le nombre de hauts fonctionnaires ainsi que leurs salaires.

S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?
Arrêter de verser des allocations familiales au delà de trois ou quatre enfants. Certaines personnes se servent des enfants comme d'une monnaie d'échange : ils génèrent des enfants pour toucher les allocations familiales. Arrêter de verser des allocations aux parents dont les enfants sont placés en famille d'accueil : la dépense est double : les parents reçoivent de l'argent alors qu'ils n'ont plus leurs enfants à charge et la famille d'accueil en perçoit également pour s'occuper des enfants. Mieux contrôler les dépenses de sécurité sociale : certains hommes ont plusieurs femmes et couvrent les enfants de leurs cousins. Arrêter de soigner gratuitement les étrangers qui viennent d'autres pays. Les Français qui ont quitté la France également ne doivent plus être soignés gratuitement. Ils doivent payer.

Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?
Les citoyens vraiment atteints de maladies incurables et invalidantes, les handicapés de naissance ou suite à un accident qui ne peuvent pas ou plus travailler. Ils sont déjà punis par leur handicap et en plus, ils vivent dans des conditions difficiles. Ceux-ci ont en priorité le besoin d'être aidés, plus que d'autres personnes qui pourraient travailler et qui bénéficient d'allocations car elles ne veulent pas accepter n'importe quel travail et ne peuvent se plier à un patron.

Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?
Aucun. On en paye assez comme cela.

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Il faut revoir tout le système. Les citoyens qui travaillent et ont un revenu suffisant trouvent qu'ils sont trop taxés. Il faut revoir les dépenses et comme dans un ménage, ne pas dépenser plus qu'on ne peut. Il faut redistribuer et mieux contrôler les dépenses. Par exemple, dans l'enseignement, il faut faire prendre conscience aux parents et aux enfants que l'Enseignement n'est pas gratuit. Car c'est l'idée reçue ! L'Ecole est gratuite en France. Eh bien non ! C'est le contribuable qui paye. Les parents dont les enfants manquent l'école ne devraient pas toucher les allocations familiales, mais les parents aisés pourraient aussi payer une partie de l'enseignement (proportionnellement à leur salaire). Ainsi on n'aurait moins l'impression que l'école est un dû et pas un devoir, et les enfants se mettraient peut-être davantage au travail. En classe de sixième, j'ai eu un élève qui dormait sur sa table. Je lui ai demandé quel métier il voulait exercer plus tard. Réponse : chômeur.


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