Intégralité de la contribution intitulée "indemnités de chômage: ne tuez pas les cadres, spécialement séniors! (voir in fine)"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 26 février 2019 à Toulouse .

Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?
expliquer clairement les dépenses de l'Etat par poste physique et non par administrations

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
mettre à plat les concepts de base

Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?
tous

Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...
Reculer l'âge de la retraite, Augmenter le temps de travail, Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?
toutes

Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?
santé, éducation

Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?
aujoiurd'hui aucuns, revoir la politique

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Objet : Chômage des cadres Qui sont les ‘’hauts salaires’’ ? Le cadre ‘’haut salaire’’ n’est certainement pas un débutant, mais quelqu’un qui a gravi les échelons au terme d’une certaine ancienneté, sans compter ses horaires ‘’cadre’’ dépassant de loin les 39h hebdomadaires. Durant cette période, il a cotisé et payé l’ensemble des impôts et taxes qu’il est possible de payer en France, incluant les tranches les plus élevées pour les tarifs de cantine, garderie, transport scolaire etc… A ce titre, il est le contributeur PAYEUR majeur du système fiscal actuel, œuvrant ainsi plus que nul autre pour la redistribution. Qui sont les ‘’cadres chômeurs hauts salaires’’ ? Le chômage n’est pas un choix, mais le résultat d’un licenciement. Je n’ai jamais rencontré de cadre étant content de « se retrouver au chômage », tant cela n’est pas compatible avec son statut social auquel il accorde généralement de l’importance. Il se démène donc pour retrouver un travail, et je pense que les cabinets d’outplacement peuvent en témoigner. Le groupe se scinde alors en deux, entre les jeunes et les séniors. Il serait intéressant de regarder le profil des ‘’chômeurs de longue durée cadres de haut salaire’’, car je vois intuitivement une corrélation entre l’âge et le salaire. Et c’est là où tout se complique sur le marché du travail. Les recruteurs sont très inventifs concernant les raisons de décliner une candidature. Au-delà de la sempiternelle nécessité de parfaitement connaître le secteur d’activité précis (ce n’est pas le cas pour les Ministres) même pour des fonctions de management général, on nous oppose aussi les préjugés suivants : la non-adaptabilité (le prix de la loyauté quand on a passé de nombreuses années dans la même société) ou un parcours erratique (quand on a changé d’entreprise plusieurs fois), l’incompréhension des nouvelles technologies, l’incapacité de la nouvelle structure à pouvoir nous manager et « vous avez trop d’expérience »(sic)… Postuler au même niveau de salaire est jugé trop cher, accepter un salaire inférieur est jugé suspect. Et de toute manière, les recruteurs préfèrent chasser les candidats en poste, qui sont évidemment plus compétents que ceux au chômage, c’est bien connu. En résumé, le monde du travail chasse l’animal vivant, pas le mort. Comme cette situation de mort sociale est insoutenable, bon nombre de ces cadres expérimentés n’ont pas d’autre choix que de se mettre à leur propre compte pour ‘’revenir à la vie’’. Or lancer son activité, au-delà de la prise de risque, prend du temps et demande des investissements. L’ARE sert aussi à se créer sa propre activité et à disparaître de vos statistiques de chômage. Accessoirement, le salaire espéré est potentiellement bien moindre que celui qu’on a quitté malgré nous, et l’incertitude plus grande avec interdiction de faire un burn-out. les cadres recherchent un salaire à leur niveau, et ne restent pas inactifs dans la recherche d'emploi, tout en contemplant les hauts fonctoionnairers mieux rémunérés qu'eux et qui ne risquent pas le licenciement. Propositions je vis ce problème en tant que cadre fidèle licenciée sénior Je ne dispose pas comme vous de statistiques détaillées que j’imagine vous consultez avant de prendre des décisions. J’espère aussi que celles-ci ne sont pas destinées qu’à démagogiquement satisfaire la ‘’haine des nantis’’ mise en avant par les Gilets Jaunes. Je vous demande de bien vouloir prendre en compte les pistes suivantes : - Non dégressivité des aides de retour à l’emploi pour les +50 ans - Possibilité de versement anticipé de la totalité de l’enveloppe initialement prévue pour les créateurs d’entreprise qui n’ont pas réclamé l’ACCRE au départ. Bien entendu, vous pouvez aussi faire appel à mes services de formatrice et facilitatrice de méthodes d’innovation basées sur l’intelligence collective. Il en ressort chez mes (trop rares) clients d’excellentes idées innovantes et parfois disruptives.


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