Intégralité de la contribution intitulée "Pédagogie, discussions, responsabilisation"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 23 février 2019 à La Cerlangue .

Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?
Des clips diffusés à la télé, à la radio, sur internet, qui présenteraient l'état des réflexions sur un domaine particulier

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
Trouver un moyen de communiquer aux citoyens leur coût caché en services publics (policiers, hôpitaux, routes...), à une échelle qui les touche. Les budgets de l'Etat ou des administrations sont trop élevés pour toucher les citoyens. Si les services étaient monétisés (gratuits, mais avec un coût associé), les citoyens comprendraient mieux pourquoi ils sont taxés.

Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?
TVA sur les produits bons pour l'environnement et pour la santé

Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous… [Autres]
Taxer les entreprises sur le CA en France (très faiblement pour les petites sommes, plus fortement ensuite). Taxer le capital financier. Arrêter de céder les sources de revenus de l'Etat au privé (ou rester actionnaire unique).

Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?
Revenu universel, accès aux soins, à l'éducation

Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?
N'importe quoi, si on m'explique en quoi c'est nécessaire, et que je comprends que ce sera bénéfique aux citoyens (pas aux actionnaires des entreprises).

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Voir les services publics comme une source de dépenses uniquement, c'est passer à côté de leur mission. Vivre en société, c'est accepter de payer pour des choses qu'on ne verra pas toujours, mutualiser les risques et les dépenses. Réduire la dépense publique à son strict minimum, c'est la tuer : la qualité diminuera, les mécontentements seront grands, et tout le monde trouvera normal de passer au privé pour un meilleur service. Bien sûr, après quelques années, on paiera plus cher pour un service qui était rendu parfaitement avant qu'on ne baisse la dépense publique.


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