Intégralité de la contribution intitulée "Formation professionnelle"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 12 février 2019 à Annecy .

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Tout le monde gouvernement compris, s’accorde pour affirmer que la formation professionnelle est un enjeu capital. Maintenir puis accroître les qualifications en particulier de travailleurs peu qualifiés, sont des gages d’avenir économiques et sociaux. Cet enjeu d’abord d’entreprise, global et collectif est pourtant de plus en plus supporté par les seuls individus au motif qu’il serait nécessaire de responsabiliser le salarié à l’amélioration de son « employabilité ». La réforme du DIF (Droit Individuel de Formation) en CPF (Compte Personnel de Formation) dont la gestion du capital initialement en heure de Formation ( max150h) se transforme en dotation en Euro, laisse à penser que seule l’adaptation au poste de travail, davantage que la qualification, est envisagée. De surcroît, cette monétisation du CPF réduit la valorisation de l’heure de formation de 35<U+2208>/h à 15<U+2208>/h. Dit autrement, la réforme abaisse le capital disponible de formation par individu de 5250<U+2208> à 2250<U+2208> ce qui renforce cette idée d’abandon de la qualification. Par conséquent, je revendique dans le cadre du grand débat de revenir à une comptabilisation du CPF en heure de formation, de restaurer un dispositif de formation qualifiante, de redonner à la FP la place ambitieuse qu’elle mérite dans et pour l’entreprise.


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