Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?
Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)
Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
La démographie mondiale doit être réduite et l'Europe n'est pas responsable. Les continents surpeuplés ou en démographie galopante te excessive par rapport à leur ressources ont organisé la désertification, notamment pas les déforestations et les modifications des aquifères et de l'hydrologie. La vie humaine même pauvre est un facteur d'entropie croissante et chasse les autres formes de vies autres que celles jugées utiles. La démographie suppose la production et donc l'agrobiologie est une mauvaise farce. Les technologies n'apporteront des réponses qu'à la marge, car elles ne seront jamais neutres: on ne produit pas à partir d'aucune énergie ou d'aucune matière. La responsabilité du désastre est a mettre du côté des humanistes, humanitaires et tout penseur ayant mis l'homme au centre sans comprendre les effets. La régulation ne se fait plus par les épidémies et les guerres. Il faut donc fermer les frontières et la nature régler les comptes. L'immigration c'est la fuite en avant.
Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui
Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
Ma forêt toute proche est en morbidité: j'ai donc récupéré les bois morts ou mourants en nettoyant pour prévenir des incendies. J'ai tout fait à la main. J'ai 15 ans de chauffage stockés à l'abri qui ne feront que re-émmettre le CO2 qui aurait naturellement été produit par le pourrissement. Mais, malgré mon installation performante, je suis sûr qu'un ""environnentaliste"" trouverait que cela émet trop de particules... Pourtant mon approche est la plus écologique possible et les animaux sauvages sont revenus. L'environnementalisme est l'ennemi de l'écologie, parce qu'il refuse les lois de la Nature.
À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui
Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Je viens de donner l'exemple du bois et de mon poêle performant que je couple avec le chauffage gaz distribué par le sol à basse température. J'ai un potager, des arbres fruitiers, je fais des conserves comme autrefois. J'ai un rucher de 10 ruches mais en tant que naturaliste je proteste contre l'utilisation médiatique et urbaine de l'abeille mellifère. J'ai une compétence de technicien sanitaire apicole et je sais que l'abeille domestique n'est pas une bonne pollinisatrice, qu'elle concurrence trop fortement les espèces d'abeilles sauvages et les autres pollinisateurs, et que les apiculteurs sont responsables de la mauvaise santé de l'abeille (parasites échangés par les essaims, manque de surveillance des affection mycoses, virus, bactérie). Je lutte à contre courant contre la mystification autour de l'abeille qui souffre peu aujourd'hui des pesticides, mais très nettement des apiculteurs incompétents, de la sécheresse, du surnombre de ruches en certaines zones, et de la sordide idée de les faire souffrir en ville. L'abeille n'est d'ailleurs pas innocente dans la diffusion de maladies aux végétaux, autres abeilles, etc. Toute culture, tout élevage demande des soins et des apports. Expliquer la nature et la culture, c'est réduire le discours bisounours urbain. C'est dire que la concentration urbaine est une cause de nuisance à l'homme et à la nature.
Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
En terme d'isolation, de consommation électrique et de gaz, d'utilisation de véhicules thermiques, je suis à la limite de ne plus pouvoir agir efficacement. Nous sommes nombreux dans mon cas à avoir largement anticipé. J'ai étudié puis rejeté les solutions solaires pour le moment: l'investissement est trop grand pour le résultat espéré.
Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
Les installations solaires et thermo-solaires sont trop chères, ainsi que les véhicules hybrides.
Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Non
Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
Si demain le gaz est produit par méthanisation (je doute qu'on puisse le fournir!) mon chauffage sera totalement neutre en carbone alors qu'il l'est déjà à 70%.
Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Oui
Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?
Chaque jour j'emmène mon épouse à son travail à seulement 3 km, et j'en profite pour faire les courses. Sachant qu'il nous faut tout de même un véhicule, on est dans le niveau des détails...
Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
Le privé
Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Etre une grande puissance de production et ne pas masquer son bon bilan écologique derrière la dette et l'incapacité de produire: si on connaissait les bilans écologiques de ce qu'on importe, on aurait honte de notre attitude à réprimer les autres. On ne produit pas sans dégâts.
Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
En tant que naturaliste et écologiste, j'ai soutenu le nucléaire dès le départ et quitté l'écologie politique. Le Nucléaire a été et reste la bonne transition écologique : je ne crois pas au renouvelable qui va ruiner la planète tout autant que le fossile. Le pire réside dans une agriculture dédiée aux carburants, et dans le mythe de l'agrobiologie. Quant à l'apiculture, les apiculteurs eux-mêmes se sont révoltés contre le discours qui faisait de l'abeille mellifère une telle pollinisatrice qu'elle permettrait un gain de 2,9 milliards alors que les abeilles ne font qu'exploiter le nectar des oléagineux et protéagineux (4 mds€ seulement en France). C'est évidement faux, et en ce qui concerne les récoltes, les pollinisateurs n'apportent pas autant. Pour le reste, la nature sauvage est suffisamment morcelée aujourd'hui pour qu'on puisse douter d'un renouvellement des espèces végétales par fécondations croisées. Les ""parcs"" sont des sanctuaires où la nature se meurt. L'espèce humaine, comme toute espèce qui réussit et prolifère, détruit sa niche écologique et va disparaître: c'est la première leçon d'écologie. Il n'y a pas de solution sauf à une grande mort humaine. Le pire est devant nous, car après le chimique, arrive l'ère des manipulations biologiques (prix Nobel de médecine de l'année) bien plus sournoises et propres à vouloir réinventer la nature et à chasser l'homme de la nature, bref à totalement ""artificialiser"", et la plupart du temps sous des prétextes de progrès ""environnementalistes"". On peut craindre le pire d'une transition dite ""écologiste"" qui est avant tout une question d'affairistes.
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