Intégralité de la contribution intitulée "Nouvelle catégorie de vélo à assistance électrique jusqu'à 35km/h"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 27 février 2019 à Échirolles .

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Le plus efficient, au niveau individuel, pour réduire l’usage d’énergies fossile est d’utiliser les transports en commun ou les déplacements doux tels que le vélo. Pour inciter l’usage du vélo, il y a plusieurs paramètres à améliorer : • La sécurité des personnes • La sécurité des vélos (vols et dégradations) • La rapidité des déplacements (pour que cela reste non dissuasif) Pour la sécurité des personnes, le mieux est la création de voies cyclables séparées physiquement des voies où circulent les voitures, motos et camions. Pour la sécurité des vélos, il faut une obligation d’un certain pourcentage d’équipement pour attacher, voir protéger des intempéries les vélos par rapport aux places de parking pour les voitures. Et pour attacher les vélos, pas ces systèmes au ras du sol qui ne permettent que d’attacher une roue, mais des arceaux qui permettent d’attacher tout type de vélo. Ces systèmes sont d’ailleurs, bien souvent, ignorés, au profit de panneaux routiers, par ceux qui savent à quel point un vélo est volé rapidement s’il n’est pas bien attaché. D’ailleurs, je souhaiterais qu’il y ait une norme européenne définissant le niveau de résistance des antivols de vélo (et validée par des organismes indépendants des fabricants d’antivols). Pour la rapidité des déplacements, au-delà de 5 km de trajet (10 km / jour), les vélos à assistance électrique apportent une aide efficace. Cependant pour des trajets de 15 km et plus, les temps de trajet deviennent dissuasifs. De plus, l’assistance s’arrête à la vitesse ou cela devient vraiment utile. En fait, bon nombre de cyclistes (non assistés) roulent entre 25 et 30 km/h et ceux qui ont des vélos de route, plutôt entre 30 et 35 km/h. Je propose donc qu’une nouvelle catégorie de V.A.E soit créée qui permettrait d’avoir une assistance jusqu’à 35 km/h. Par rapport au V.A.E la norme pourrait porter sur : • Un niveau de solidité minimale • Une efficacité du freinage y compris par temps de pluie (par exemple avec des freins à disque hydrauliques) • Une tenue de route (taille des pneus et suspension(s) avec amortisseurs) • Un limiteur de vitesse réglable en roulant à 15, 20, 25, 30 ou 35 km/h • Un rétroviseur • Un vrai phare qui éclaire bien jusqu’à 50 m sans éblouir (avec une optique comme pour les voitures) • Un klaxon • Un casque (de vélo ou de motocyclette) • Minimum 16 ans Évidemment ces nouveaux V.A.E pourraient rouler sur les itinéraires cyclables. Pour raccourcir les itinéraires, il faut ajouter des passerelles ou passages souterrains lorsqu’il y a des obstacles tels que cours d’eau, voie ferrée, autoroute…


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