Intégralité de la contribution intitulée "Lutter contre le changement climatique et s'engager pleinement pour la transition écologique"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 24 février 2019 à La Réorthe .

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?
Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

Que faudrait-il faire selon vous pour apporter des réponses à ce problème ?
Accélérer la transition écologique, renforcer la prévention des risques naturels, revoir le système catastrophe naturelle avec une plus grande responsabilisation des acteurs, poursuivre sans cesse la formation et l'information sur la culture du risque, développer la résilience des territoires, améliorer encore la maîtrise de l'urbanisation face aux risques à travers notamment des plans de prévention des risques mieux acceptés par tous...

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui

Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
Les variations météorologiques deviennent de plus en plus forte avec des périodes de sècheresse de plus en plus marquées et des catastrophes naturelles toujours plus intenses et violentes, notamment les inondations, les incendies de forêt

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui

Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Economiser l'eau et l'électricité, mieux gérer les déchets, adopter une conduite automobile souple et respectueuse des limitations de vitesse, pour les petites distances déplacements à pieds ou en vélo

Qu'est-ce qui pourrait vous inciter à changer vos comportements comme par exemple mieux entretenir et régler votre chauffage, modifier votre manière de conduire ou renoncer à prendre votre véhicule pour de très petites distances ?
Habitant en milieu rural sans transports publics alternatifs réels, la voiture est indispensable dès lors que les distances dépassent quelques km

Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Oui

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
Dans l'absolu, une chaudière gaz ou une pompe à chaleur serait mieux que notre chaudière au fuel, que nous venons cependant de changer en 2017 pour un modèle plus performant et plus respectueux de l'environnement avec une aide du CITE. Cependant il serait dommage de ne pas rentabiliser la chaudière toute récente.

Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Oui

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à utiliser ces solutions alternatives ?
utilisation du vélo et marche à pieds pour les petits trajets qui ne nécessitent pas de transporter de charges lourdes ou volumineuses

Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?
Les transports en commun, Le transport à la demande

Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
Les collectivités locales avec l'appui de l'Etat et l'engagement des entreprises

Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Poursuivre son action suite à l'accord de Paris sur le climat, faire revenir les Etats-Unis dans l'accord, aboutir avec les autres pays à des objectifs plus ambitieux de réduction des gaz à effets de serre, mettre en oeuvre un dispositif de contrôle et de sanction en cas de non respect des engagements, généraliser la taxe carbone, travailler et mettre en place au niveau mondial la taxation du kérozène et des carburants pour les navires

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
S'agissant de l'érosion du littoral qui a déjà et aura des impacts potentiellement très lourds, il convient de réfléchir à un dispositif permettant de mieux anticiper le recul du trait de cote et qui ne repose pas que sur la solidarité nationale qui a forcément ses limites. Il faut un engagement des collectivités et des citoyens eux-mêmes avec l'appui de l'Etat. La question des indemnisations se pose avec l'exemple désormais bien connu de l'immeuble Le Signal sur la cote atlantique. La question de distinguer le niveau d'indemnisation selon qu'il s'agit d'une résidence principale ou secondaire mérite d'être posée. Les mécanismes d'évolution du trait de cote sont complexes et le plus souvent une protection ""dure"" a un endroit se traduit par des impacts négatifs à un autre endroit du littoral. Il faut renforcer la connaissance et le suivi et traduire dans des documents de planification les évolutions prévisibles voire les interdictions type plan de prévention des risques, construire des stratégies de relocalisation avec des modes de financement à inventer associant l'Etat, les collectivités et le privé. Les projets de loi récents sur le sujet ouvrent des perspectives intéressantes. Concernant la biodiversité, largement menacée, il faut agir sur la recherche et les nouveaux modes de production agricole, notamment le bio, pour trouver des alternatives aux intrants comme le glyphosate…, et poursuivre la protection des espaces naturels (Natura 2000, sites classés, réserves naturelles, PNR, classement UNESCO...) Sur les déchets, il faut renforcer encore la prise de conscience des citoyens et les accompagner de façon très volontariste vers un tri systématique avec un recyclage visant le 100 % et une limitation drastique des emballages. Concernant la participation du public sur les projets et aménagements, l'expérimentation en cours dans deux régions, Hauts de France et Bretagne, de remplacer l'enquête publique par une simple consultation numérique ne va pas dans le sens d'une meilleure association ni acceptation des citoyens à ces projets. L'objectif de simplification ne doit pas se traduire par la réduction de la concertation démocratique, d'autant que nombre de citoyens ne sont pas à l'aise avec les outils numériques et que l'accès aux fichiers numériques des projets est souvent très lourd, difficile et peu lisible en cas de plans importants...


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