Intégralité de la contribution intitulée "une écologie positive, raisonnée et évaluée régulièrement (pas de "dogmes")"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Transition écologique le 28 janvier 2019 à Lons .

Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ?
Les dérèglements climatiques (crue, sécheresse)

Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui

Si oui, de quelle manière votre vie quotidienne est-elle touchée par le changement climatique ?
changement climatique avec augmentation de la température moyenne, périodes de faible précipitations, disparition de certaines espèces animales (oiseaux ; ; ).

À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui

Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
diminution et tris de déchets, respect de la propreté,
choix des achats, conduite plus "cool" et diminution vitesse
investissement dans travaux pour économie d'énergie

Quelles seraient pour vous les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier pour vous inciter à changer vos comportements ?
bien connaître l'impact exact des choix

Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Oui

Si oui, que faudrait-il faire pour vous convaincre ou vous aider à changer de mode de chauffage ?
attention aux coûts "gonflés" lors de travaux de transition énergétique sachant qu'il y a des réductions d'impôts !!

Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ?
Les transports en commun

Et qui doit selon vous se charger de vous proposer ce type de solutions alternatives ?
 Une taxe devrait être réévaluée : celle liée aux portiques sur les routes car son fondement reste juste et en modifiant son application on pourrait peut-être obtenir une véritable adhésion . . .
 Il faut d’abord financer la transition par réaffectation de certaines dépenses de l’état. Il faut sortir de l’écologie punitive. Dans un premier temps, les choix doivent être évalués de façon ouverte et contradictoire. Si une taxe est affectée à la transition écologique, elle doit être associée à une diminution d’une autre taxe, et des objectifs précis doivent être fixés avec des évaluations régulières sur leur réalisation, les résultats et la persistance de leur pertinence.

Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
 Evaluer les conséquences sur notre économie nationale et européenne, toujours pour les batteries on devrait envisager de créer une filière scientifique et technologique pour éviter la dépendance.

Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
 En premier lieu, il faut exposer clairement l’intérêt des nouvelles solutions proposées avec si nécessaire un débat contradictoire. Par exemple, le passage à la voiture électrique ne semble pas si « bénéfique » que certains le disent, (fabrication avec utilisation de métaux rares, durée de vie, recyclage des batteries). De même, a-t-on réellement prévu ce que deviendront les éoliennes dans quelques années ?
 Il faut faire très attention aux effets de seuil, en intégrant les aides dans le revenu (ce qui ne veut pas dire impôts) cela permettrait d’être conscient de la redistribution et aussi de rétablir certains équilibres.
 Une fois de plus il faut définir les responsabilités de chacun, on peut imaginer un impôt national (cf. les portiques) et une répartition par région ou département et la décision de son utilisation au niveau local. Pour le chauffage, des aides nationales ne tiennent pas compte des particularités climatiques (imaginez des zones avec des coefficients)

 La transition environnementale ne peut se faire qu’avec l’adhésion du plus grand nombre et plusieurs solutions proposés au niveau national et le choix fait au niveau local.
 Il faut toujours parler lors du choix de « en l’état actuel de nos connaissances », pour déterminer cet état, une commission à objectifs précis, durée et composition en fonction du sujet et des réévaluations fixées à l’avance, en cas de nouveauté majeure sur le sujet on rabat les cartes.
 Cf. plus haut, il faut offrir, si les connaissances scientifiques au moment de la prise de décision autorisent plusieurs possibilités, le choix. Les évaluations doivent être suffisamment rapprochées si cela est indiqué.
 Il est nécessaire que l’Europe adopte des initiatives communes car agir seul est illusoire et voué à l’échec.
 Pour nos producteurs, plusieurs pistes sont possibles : création de labels de qualité précis (avec contrôles) et information des consommateurs, leur octroyer des aides ou des avantages pour leur action sur le maintien sur le respect de la spécificité de nos territoires (un peu comme l’agriculture en zone de montagne), sur le maintien d’une biodiversité (végétale et animale), et sur le respect de normes sanitaires.


Lire une autre au hasard
Retour aux Thèmes