Quel est aujourd'hui pour vous le problème concret le plus important dans le domaine de l'environnement ? [Autres]
Dérèglement climatique- Biodiversité -Agriculture et élevage trop intensifs
Diriez-vous que votre vie quotidienne est aujourd'hui touchée par le changement climatique ?
Oui
À titre personnel, pensez-vous pouvoir contribuer à protéger l'environnement ?
Oui
Si oui, que faites-vous aujourd'hui pour protéger l'environnement et/ou que pourriez-vous faire ?
Gestion des déplacements, Gestion des déchets, Hébergement de la faune sauvage. Alimentation végétarienne.
Maison isolée, chauffage par pompe a chaleur
Par rapport à votre mode de chauffage actuel, pensez-vous qu'il existe des solutions alternatives plus écologiques ?
Non
Avez-vous pour vos déplacements quotidiens la possibilité de recourir à des solutions de mobilité alternatives à la voiture individuelle comme les transports en commun, le covoiturage, l'auto-partage, le transport à la demande, le vélo, etc. ?
Non
Si non, quelles sont les solutions de mobilité alternatives que vous souhaiteriez pouvoir utiliser ? [Autres]
j'habite a la campagne
Que pourrait faire la France pour faire partager ses choix en matière d'environnement au niveau européen et international ?
Convaincre...
Y a-t-il d'autres points sur la transition écologique sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
La transition écologique
**Les centres ville de ma région ont un grave problème. Ils se dépeuplent inexorablement, mais les stationnements y sont toujours payants. Les rues piétonnes sont vides et bordées de magasins fermés au profit des grandes surfaces installées en périphérie des villes, qui savent induire, par des promos perpétuelles, une SURCONSOMMATION de produits pas toujours indispensables, mais venus des pays lointains, ce qui leur confère une FORTE EMPREINTE CARBONE. Tout ceci est en outre préjudiciable au commerce local et par voie de conséquences aux PME et aux producteurs locaux ou régionaux.
**La BIODIVERSITÉ : sa disparition progressive (mais qui s’accélère) est très inquiétante. Il y a de moins en moins de haies au tour des champs pour héberger les oiseaux et les petits animaux qui eux même étaient les prédateurs de ce que l’on appelle les ravageurs . C’est bien connu de tout le monde : il n’y aura bientôt plus d’abeilles, auxiliaires précieuses des agriculteurs pour la pollinisation.
**L'AGRICULTURE : Les champs sont sur- exploités en monoculture intensive à grand renfort de produits chimiques alors même que l’Europe nous impose par ailleurs de mettre des terres en jacheres pour gérer la surproduction qui influe sur les cours de marches.
Les sols sont donc dégradés
- par l’emploi excessifs des pesticides qui tuent la faune et les micro-organismes qui créent et entretiennent la fertilité des sols (transformation chimique, aération, humus)
- par la course au gigantisme des engins agricoles qui tassent (inutilement) la terre au tant qu’ils ne la travaillent. Des agronomes alertent les professions agricoles depuis longtemps, en pure perte semble-t-il, et pourtant les inondations et les coulées de boue sur les routes, consécutives aux averses de pluie, devraient nous sensibiliser.
Par ailleurs, les excès d’ engrais (nitrates, potasse et phosphates) utilisés massivement sont gaspillés car lessivés et entraînés dans la nappe phréatique et les cours d’eau (qu’ils polluent), alors que, comme le pétrole, ils n’existent que en quantité finie dans les gisements.
**La CONDITION ANIMALE. Tout le monde connaît les conditions de vie, vraiment indignes, des animaux élevés en batterie dans les élevages industriels, qu’il s’agisse des volailles, des bovins, ou des porcins. Grace àux vidéos de « L 214 » tout le monde connaît maintenant, les conditions de transport et d’abattage de ces animaux, et notamment dans certains abattoirs qui devraient être fermés ou réorganisés depuis longtemps.. Il serait digne de revenir sur le refus, par les députés, de l’obligation d’installer des vidéos dans les abattoirs. On pourrait aussi envisager des abattoirs mobiles qui réaliseraient l’abattage des animaux directement à la ferme dans de parfaites conditions de dignité et d’hygiène, et qui amélioreraient la qualité des viandes du fait de la suppression du stress que subissent les animaux..
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**pour un grenelle de l’agriculture écologique qui redéfinirait les objectifs et les orientations techniques adaptées à chaque régions, et redéfinirait les programmes de l’enseignement agricole pour adapter l’agriculture future aux connaissances et aux contraintes nouvelles.
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