Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
MOURIR dans la DIGNITE : « dernière volonté » à respecter Même si le traitement de la douleur s’est beaucoup amélioré, le droit à mourir dans la dignité doit être reconnu. - c’est un choix entièrement personnel qui doit être pris et connu de ses proches ou du corps médical lorsque l’on est en pleine lucidité. Lorsque le malade est dans l’incapacité d’exercer ce droit mais qu’il l’a clairement fait savoir avant, son droit doit être accompli - ce droit doit être respecté par les proches ou le corps médical comme une dernière volonté du malade (comme un testament chez un notaire). Ils ne doivent pas pouvoir s’y opposer - en aucun cas, il ne doit être un droit de pure convenance (un suicide déguisé ou assisté) mais résulter d’un diagnostic médical de mort annoncée irréversible - il ressort de débats télévisuels sur la fin de vie (avis que je partage) que des personnes qui en avaient obtenu le « droit » et qui sont allés en Belgique ou en Suisse ne l’ont pas fait ou y sont allés plusieurs fois avant de le faire, ce qui prouve que le « passage à l’acte » n’est pas un acte facile et que l’instinct de survie est très fort - elles déclarent (ou leurs proches ont témoigné pour elles) qu’elles ont retrouvé une grande force de lutter parce qu’elles savaient qu’elles pourraient cesser le combat contre la maladie et la douleur lorsque celle-ci serait insupportable et que leur dignité physique ou mentale serait trop affectée. Elles ont ainsi retardé leur fin de vie - la fin de vie n’est pas seulement les 10 derniers jours passés aux soins palliatifs mais elle commence le jour où le corps médical vous annonce que vous êtes atteint d’une maladie incurable ou dégénérative qui peut durer longtemps et générer de grandes souffrances - l’euthanasie doit faire l’objet d’un contrôle a posteriori par une commission de médecins, voire par un Juge si nécessaire - comme l’IVG, aucun praticien ne doit être obligé de la pratiquer - enfin, de façon subsidiaire, le droit à mourir dans la dignité serait de nature à diminuer les dépenses de l’assurance maladie (surtout lorsque, dans certains cas, l’on constate un acharnement de la part des proches ou du corps médical).
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