En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
Interdire le cumul des mandats et limiter leur durée.
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Une bonne chose
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui
Si oui, lesquels ?
Limiter le nombre de communes
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Je ne sais pas
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Ce ne sont pas les territoires qui doivent être représentés, mais les citoyens.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Si oui, comment ?
Chaque citoyen doit avoir le même poids dans l'élection des sénateurs. Ce n'est pas du tout le cas actuellement, où l'électeur d'une petite commune est surreprésenté, au détriment des habitants des banlieues.
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
L'État ne doit pas s'occuper des religions tant qu'elles respectent la loi et le principe d'égalité entre tous les citoyens.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Cesser de piller les pays en voie de développement, de soutenir leurs dictateurs corrompus, de telle sorte que leurs citoyens vivent en paix, librement, et de manière décente. Ainsi ils ne seront plus contraints de s'exiler pour vivre dignement.
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Chaque année un certain nombre de Français se rendent en Belgique ou en Suisse afin d'y profiter d'une législation favorable concernant la fin de vie. Nous nous trouvons dans une situation comparable à celle qui existait avant la loi ouvrant le droit à l'avortement.
Il s'agit d'un problème de justice sociale : les plus pauvres ne peuvent se rendre à l'étranger pour y mourir dignement lorsque la maladie les condamne à des souffrances physiques et morales insupportables et ils ont moins de chance que les nantis de trouver en France des personnels médicaux compatissants prêts à enfreindre une loi injuste.
C'est aussi un problème de laïcité car les politiciens craignent la réaction d'une minorité agissante qui veut imposer à l'ensemble de la Nation ses principes religieux restreignant la liberté de chacun.
Il nous faut une loi autorisant dans des conditions bien précises le suicide assisté et l'euthanasie.
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