Intégralité de la contribution intitulée "démocratie, représentation et vie civique"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Démocratie et citoyenneté le 27 janvier 2019 à Larzicourt .

En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
20. Le vote blanc
Les votes blanc et nul me semblent assez significatifs numériquement pour être pris en compte. Dès lors qu’un scrutin inspire ensemble 25 % d’abstention et de votes blancs et nuls, il devrait être annulé et le ou les candidats disqualifiés pour cette élection. Si le vote devait devenir obligatoire, le taux devrait être de 20 %, voire moins encore.
21. La dose de proportionnelle aux élections législatives
Je ne suis pas sûr que la question soit bien posée. Un député par département et un député pour cent mille électeurs constitueraient une assemblée de cinq cents plus représentative qu’une « majorité » présidentielle. Le vote doit se rapporter à un projet, un programme politique, quelle que soit la personne qui le porte. Le mandat de député doit être révocable, soit dans le département, soit par les électeurs qui soutiennent le programme politique.
22. Faut-il limiter le nombre de parlementaires
Le nombre importe peu. A la limite, plus il est grand, plus les chances de représentativité sont préservées. Ce qui compte, c’est la fidélité au programme sur lequel on a été élu. C’est pourquoi il est indispensable que le mandat soit révocable.
23. Rôle des assemblées pour représenter les territoires
Il appartient aux assemblées parlementaires et au CESER de constituer le gouvernement et de surveiller son action : la mise en œuvre du programme politique présenté et soumis au vote. Elles doivent avoir de plus larges possibilités de révoquer le gouvernement s’il faillit à ses obligations à la fois de moyens et de résultats.
24. Les transformer et comment
Elles pourraient devenir assemblées constituantes et, sous réserve d’en rendre strictement et précisément compte au corps électoral, exercer en son nom le pouvoir. Toujours sous le couperet de la révocabilité individuelle et collective. Le mandat de cinq ans actuel est largement assez long. Il peut être ramené à quatre ans. La présidence de la république doit être dissoute, abolie, supprimée et abrogée. La notion de chef d’Etat se rapproche trop de sombres épisodes de l’histoire. Un représentant porteur d’un mandat révocable est bien plus clair et satisfaisant.
25. Evolutions pour la participation citoyenne
En finir avec l’opacité de l’exercice du pouvoir. Cesser de croire public et publié ce qui est diffusé par voie officielle, cryptée et parfaitement ésotérique au commun des mortels. L’école publique pourrait se charger d’étudier et de commenter les décisions gouvernementales et parlementaires. Cet exercice quotidien de la citoyenneté ferait enfin prendre un sens à ce néologisme.
26. Associer des citoyens non élus à la décision publique.
Cela se pratique déjà par le recours à des experts. Il faut seulement que le mandat donné à ces citoyens soit clair, public, voté et révocable. Le choix de ces citoyens ne sera jamais neutre aussi faut-il publiquement tenir compte de la subjectivité de chaque expert.
27. Le recours aux référendums et leur initiative
Toutes les questions publiques ne se résolvent pas par un simple oui ou non. Le recours au référendum n’est utile que dans ce cas précis. Alors à moins de savoir simplifier davantage de questions qui impliquent la société toute entière, il n’est pas nécessaire d’accroître le recours au référendum. L’initiative en revanche doit en être plus largement étendue. En fonction de la question et de son impact, l’initiative peut en être confiée par exemple à 20 % des citoyens concernés. Quelle qu’en soit l’échelle.

28. Améliorer l’intégration dans notre nation
Accueillir des étrangers ne relève pas que du matériel. Il est urgent d’engager une démarche d’accueil qui fasse que l’étranger arrivant en France s’y sente véritablement accueilli, et pas seulement par des associations humanitaires, mais officiellement, du haut en bas de l’échelle : des institutions comme de leurs représentants et de leurs exécutants.
29. Fixer des objectifs annuels d’immigration
Fussent-ils définis par le parlement, en vertu de quoi fixerait-on des objectifs annuels d’immigration. La question porte en elle-même toute la considération à l’égard de l’étranger : du bétail qu’on compte par tête. C’est inepte et inhumain.
30. Des propositions pour relever le défi
Prendre conscience et faire prendre conscience le plus vite possible que la population de la planète entière est concernée. Les catastrophes naturelles se multiplieront grâce au « développement » industriel que nos pays occidentaux ont fait subir au monde. Il est temps de développer une politique anti nataliste et la compenser par une immigration accueillie avec bienveillance.
31. Renforcer les principes de la laïcité
La loi de 1905 de séparation des églises et de l’Etat n’est pas seulement appliquée sur le territoire métropolitain. Il serait temps de l’y étendre. Au-delà de la loi, tout ce qui est du domaine public doit respecter la laïcité. Le journalisme le premier, dans sa prise publique de parole, doit s’astreindre à un strict respect des valeurs de la république et s’abstenir de privilégier le catholicisme. A ces conditions, les principes seront déjà renforcés.
32. Garantir le respect par tous de la compréhension des valeurs de la république.
Conserver absolument la liberté de culte qui relève de la sphère privée. La liberté de culte emporte la sécurité des abords des lieux où il se pratique. Et la compréhension des valeurs de la république tient au résultat de leur explications par l’école de la république.


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