En qui faites-vous le plus confiance pour vous faire représenter dans la société et pourquoi ?
Les élus des collectivités territoriales du fait de leur proximité
En dehors des élus politiques, faut-il donner un rôle plus important aux associations et aux organisations syndicales et professionnelles ?
Oui
Si oui, à quel type d'associations ou d'organisations ? Et avec quel rôle ?
Nous avons relevé (et cette liste n'est pas limitative ...) 354 impôts et taxes en France. Et tout est bon pour créer de nouvelles taxes, même d'envisager de taxer le "Loto du patrimoine", alors que l'on prétend encourager les dons ! A terme nos technocrates finiront, si on les laisse faire, par proposer de taxer les "Restos du coeur" ! Cette volonté de tout taxer est sans doute une des raisons du nombre relativement faible de Fondations en France (Sources : Institut Montaigne, Groupe de travail sur les Fondations. “Propositions 2012 pour développer les fondations en France”) Les chiffres sont éloquents : il y a à peine 1 400 fondations en France alors que l’Allemagne en compte 8 300 et la Grande-Bretagne près de 9 000.
Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?
La réforme d'ensemble du "mille-feuille administratif", qui désigne l'administration territoriale de la France, grève très lourdement le budget de fonctionnement de l'Etat en ponctionnant lourdement ses capacités d'investissements, et en générant une fiscalité excessive ... pour des résultats qui ne répondent pas ou plus à l'attente des français. Or des réformes sont indispensables pour que les électeurs retrouvent leur confiance dans les institutions et les élus.
Finalement, le problème est que notre pays est ... en permanence en période électorale ! (voir ci-après les dates des prochaines échéances électorales pour la période 2019-2022. Ce qui explique la crainte que les élus consacrent beaucoup trop de temps (et d'argent...) à des campagnes électorales au détriment de l'intérêt général. Par ailleurs la multiplication des candidats provoque une concurrence par trop démagogique, aboutissant trop souvent à formuler des propositions irréalistes ou purement électoralistes de circonstance.
Le transfert des missions des conseils départementaux aux conseils régionaux d'une part, et la fusion des missions du Conseil économique social et environnemental -CESE- (pour sa structure nationale), avec celles du Sénat d'autre part, permettraient à la fois de renforcer le rôle des Régions, du Sénat et des CESE régionaux. C'est pourquoi des réformes doivent être soigneusement étudiées en les menant à bien dans un dialogue ouvert et une totale transparence. Elles devront toutefois impérativement veiller à préserver les services publics de proximité qui n'ont évidemment rien à voir avec les strapontins électoraux (voir les dates ci-après pour la période 2019 à 2002).
Si on veux mettre fin à des organisations administratives et politiques sclérosées, il faut concentrer nos efforts sur la fusion des structures qui se chevauchent. A elle seule, la France n’a t’elle pas autant de communes (36 685 communes authentifiées par le décret du 30 décembre 2008) que dans toute l’Europe ! Triste record si on y ajoute les autres collectivités territoriales, les Etablissements publics,... ! La multiplicité des structures n’est donc pas un gage de représentation démocratique efficace … et les coûts de cette pseudo démocratie mettent en réalité en péril ses capacités d'investissements et donc nuisent au développement économique dont notre pays a un besoin urgent. Alors que, dans le même temps, le racket fiscal bat son plein !
Mais, pour espérer voir mises en œuvre, objectivement, certaines réformes, en particulier la restructuration du fonctionnement des institutions, il faut prévoir des référendums qui redonnent le pouvoir au peuple. Dans cet esprit ce type de consultation doit s'appliquer à tous les grands sujets de société qui concernent notre avenir et celui de nos enfants, et également sur ce qui concerne directement les élus eux-mêmes pour éviter qu'ils ne soient... juges et parties !
Les partis politiques n'ont d'ailleurs pas à prendre, seuls, des décisions qui nous engagent tous, bien au delà de la durée des mandats électoraux ! La loi (ou la réforme de la constitution, lorsqu'elle s'impose) devrait prescrire l’obligation de référendum (s) sur une liste minimale de sujets de société qui rendraient le pouvoir au peuple ... dont il est trop souvent dépossédé par les partis politiques sous des prétextes divers, parfois même sous la pression des actions de lobbying, menées par des multinationales... qui génèrent des conflits d'intérêts des élus.
Un référendum, qui porterait sur plusieurs questions en même temps, ne devrait toutefois pas intervenir avant fin 2019, afin de se donner le temps de la réflexion, de la concertation et du dialogue. Ce qui n'interdit pas la prise de décisions pour apporter des solutions à certaines situations urgentes. Et ce avant les élections européennes qui se dérouleront le 26 mai 2019, mais à la condition qu'elles n'anticipent pas sur la poursuite du dialogue ... et ne soient pas purement électoralistes !
Le non-cumul des mandats instauré en 2017 pour les parlementaires (députés et sénateurs) est :
Je ne sais pas
Pourquoi ?
Il faut évoquer le nombre d'élus et pas seulement le cumul des fonctions !
Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?
Pour espérer voir mises en œuvre, objectivement, certaines réformes, en particulier la restructuration du fonctionnement des institutions, il faut prévoir des référendums qui redonnent le pouvoir au peuple. Dans cet esprit ce type de consultation doit s'appliquer à tous les grands sujets de société qui concernent notre avenir et celui de nos enfants, et également sur ce qui concerne directement les élus eux-mêmes pour éviter qu'ils ne soient... juges et parties !
Pensez-vous qu'il serait souhaitable de réduire le nombre d'élus (hors députés et sénateurs) ?
Oui
Si oui, lesquels ?
suppression des conseillers départementaux (dont les missions seraient reprises par les conseillers régionaux) , et des CESE au niveau national (dont les missions seraient reprises par le Sénat)
Que pensez-vous de la participation des citoyens aux élections et comment les inciter à y participer davantage ?
élargir les possibilités de dialogue au niveau des communes en fournissant aux communautés urbaines, d'agglomération et de communes les moyens d'assurer l'intendance. Car les maires des communes sont à bout !
Faut-il prendre en compte le vote blanc ?
Oui
Si oui, de quelle manière ?
Reconnaissance du vote blanc en précisant que les candidats qui n'auraient pas réuni au moins 10% des voix ne pourront se représenter à cette même élection avant un délai de 10 ans (même pour certains concours d'entrée dans certaines écoles ou administrations il est parfois interdit de se représenter au delà de 3 échecs). Tout le monde peut s'exprimer mais pas aux frais des contribuables ! Les recalés du suffrage n'ont par ailleurs pas à être reclassés dans des emplois de préfet, de membres du conseil économique, social et environnemental (CESE),... Ils doivent par contre, comme tout le monde, bénéficier des droits au chômage ... en les alignant sur le régime général, comme tous les salariés. Mais le mieux serait sans doute qu'ils puissent conserver leur métier et continuer à l'exercer, au moins à temps partiel, pour rester en contact avec la réalité. Sans doute faut-il pour cela adapter les possibilités de cumul pour ces cas spécifiques ?
Le projet de fusion de la région et des deux départements d'Alsace n'a, rappelons le, malheureusement pas abouti principalement faute de quorum ... du fait de l'abstention massive des électeurs ... encouragée par certains partis politiques. Comportement irresponsable alors qu'ils étaient favorables à ce type de fusion lorsqu'il s'agissait de la région parisienne. Ces "appels à l'abstention" ne font qu'aggraver la désaffection des électeurs, pour ne pas dire la défiance, qui se retrouve désormais dans pratiquement toutes les élections. Le vote blanc et même le vote nul prouvent au moins que les électeurs ont exprimé par leur vote une opinion, ce qui n'est pas le cas de l'abstention !
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour mieux associer les citoyens aux grandes orientations et à la décision publique ? Comment mettre en place une démocratie plus participative ?
Mieux utiliser l'outil internet pour assurer une large consultation préalable aux décisions.
Faut-il faciliter le déclenchement du référendum d'initiative partagée (le RIP est organisé à l'initiative de membres du Parlement soutenu par une partie du corps électoral) qui est applicable depuis 2015 ?
Oui
Si oui, comment ?
Le référendum d'initiative citoyenne (RIC) ?
Instrument de "démocratie directe", ce type de référendum devrait permettre aux électeurs d'intervenir dans la conduite de certains domaines de la politique nationale ou locale, sans passer préalablement par les Parlementaires. Il permettrait de consulter tous les citoyens en âge de voter mais, pour être représentatif, la participation au scrutin devrait être fixée selon les thèmes ayant motivé la consultation.
Les "Gilets jaunes" demandent qu'une proposition de loi obtenant 700 000 signatures – sur un site Internet sous contrôle d'un organisme indépendant – entraîne un référendum national dans un délai d'un an, après un passage pour un éventuel amendement à l'Assemblée nationale. Ce chiffre pourrait éventuellement être ramené à 500 000 (?) par assimilation aux possibilités de pétitions auprès du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ou s'inspirer de celles existantes auprès du Parlement européen .
Mais, avant de chercher à mettre en application d'un nouveau régime de référendums ... on pourrait éventuellement, tout simplement, étudier les possibilités existantes du "référendum législatif" ou du "référendum d'initiative partagée" ?
* En effet, faut-il revoir les modalités du référendum d'initiative partagée qui existe depuis le 1er janvier 2015, plutôt que d'en inventer un autre (?). Mais il est essentiel de maintenir, dans tous les cas, le référendum constituant prévu à l’article 89 de la Constitution qui permet la révision de la Constitution. Le congrès qui se réunit pour l'examen de ces questions (Assemblée nationale, Sénat), serait toutefois élargi aux Députés européens. Les référendums seraient mis en œuvre, après en avoir bien défini les modalités, en fixant des quorums plus ou moins élevés selon les thèmes de débats :
Un référendum, qui porterait sur plusieurs questions en même temps, ne devrait toutefois pas intervenir avant fin 2019, afin de se donner le temps de la réflexion, de la concertation et du dialogue. Ce qui n'interdit pas la prise de décisions pour apporter des solutions à certaines situations urgentes. Et ce avant les élections européennes qui se dérouleront le 26 mai 2019, mais à la condition qu'elles n'anticipent pas sur la poursuite du dialogue ... et ne soient pas purement électoralistes !
Que faudrait-il faire pour consulter plus directement les citoyens sur l'utilisation de l'argent public, par l'Etat et les collectivités ?
A la fin de chaque réunion de conseil municipal le dialogue doit être ouvert en "questions diverses' aux personnes qui assistent à ces réunions, sans que les maires puissent refuser si la commune a moins de 2000 habitants par exemple
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Le transfert des missions des conseils départementaux aux conseils régionaux d'une part, et la fusion des missions du Conseil économique social et environnemental -CESE- (pour sa structure nationale), avec celles du Sénat d'autre part, permettraient à la fois de renforcer le rôle des Régions, du Sénat et des CESE régionaux.
Faut-il transformer [nos assemblées, dont le Sénat et le CESE] ?
Oui
Si oui, comment ?
Fusionner (comme l'avait déjà proposé le général de Gaulle et d'autres personnalités), le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour sa représentation nationale (mais sans incidence au niveau des CESE régionaux)
En 1969, le général de Gaulle avait proposé de fusionner le Conseil économique et social et le Sénat, dans une nouvelle assemblée consultative. Il avait pour cela organisé un référendum sur le projet de loi relatif à la création des régions et la rénovation du Sénat. Mais le résultat négatif du référendum a provoqué la démission du général de Gaulle. Aujourd'hui, les français ne se laisseront plus influencer par ceux qui interviendraient ... d'abord pour tenter de conserver leur strapontin.
Le CESE, dans sa structure nationale uniquement, serait donc supprimé, et le Sénat aurait, outre ses missions actuelles, à charge d'instruire les propositions des électeurs, formulées par pétitions. Cette mission relève actuellement du CESE.
Le Conseil économique, social et environnemental peut en effet être saisi par voie de pétition de toute question à caractère économique, social ou environnemental. Celle-ci doit être rédigée en français et signée par au moins 500 000 personnes majeures, de nationalité française ou résidant régulièrement en France. Le bureau statue sur sa recevabilité. Dans un délai d'un an à compter de cette décision, le Conseil se prononce par un avis en assemblée plénière sur les questions soulevées par les pétitions recevables et fait connaître au gouvernement et au Parlement les suites qu'il propose d'y donner. Cette mission reviendrait donc tout naturellement au Sénat.
* Fusionner la gestion des fonds de fonctionnement, actuellement gérés par l'Assemblée nationale et le Sénat. La Cour des comptes en assurerait le contrôle, au même titre que pour tous les fonds publics, y compris sur les importantes réserves budgétaires constituées par ces assemblées... avec les impôts payés par les contribuables ! Aucune organisation ne devrait avoir le droit de s'exonérer des contrôles garantissant le respect démocratique des moyens de représentation du peuple !
* Supprimer les Conseils départementaux :
- afin de préserver dans les faits la "notion de pays" qui nous est chère, en termes d'aménagement du territoire, il faut autoriser les possibilités d'élargissement des intercommunalités territoriales à des communes des départements voisins, sous réserve qu'elles relèvent de la même zone géographique des nouvelles régions et répondent à cette "notion de pays".
- compte tenu que les communautés de communes, les communautés d'agglomération et les communautés urbaines sont réellement devenues les organes de proximité (avec les communes qui les composent), les missions des nouvelles régions devraient par conséquent, tout naturellement, absorber les attributions des conseils départementaux actuels. Cela facilitera également, comme nous l'indiquions ci-avant les financements croisés, la gestion des routes quelques soient leur statut...
* Considérer que les représentants des communautés de communes, communautés d’agglomérations, communautés urbaines,... peuvent certes cumuler les fonctions, mais le cumul de fonctions et de retraites devrait être assorti d’un plafond global des indemnités de représentation sur fonds publics.
* L'organisation territoriale basée sur 8 Circonscriptions interrégionales, du nombre de députés européens, est particulièrement intéressante et mériterait d'être étendue aux membres des CESE régionaux.
Que proposez-vous pour renforcer les principes de la laïcité dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ?
Il faut veiller à faire appliquer strictement les dispositions de la loi de 1905 par toutes les religions
Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
L'instruction civique qui existait dans les années 1960 devrait être rétablie en veillant à ce que cela ne serve pas de prétexte à une politisation des élèves
Que faudrait-il faire aujourd'hui pour renforcer l'engagement citoyen dans la société ?
Les actions bénévoles y contribuent largement dans de nombreux domaines : culturels, sportifs,...
Quels sont les comportements civiques qu'il faut promouvoir dans notre vie quotidienne ou collective ?
Le mouvement associatif en France, particulièrement actif, est un outils exceptionnel
Que faudrait-il faire pour favoriser le développement de ces comportements civiques et par quels engagements concrets chacun peut-il y participer ?
Il existe de nombreux outils qui permettent à chacun de s'engager bénévolement : chantiers de bénévoles, missions humanitaires,... Il faut donc les encourager dans leur caractère désintéressé.
Que faudrait-il faire pour valoriser l'engagement citoyen dans les parcours de vie, dans les relations avec l'administration et les pouvoirs publics ?
Les administrations et collectivités territoriales devraient être plus ouvertes aux stages des étudiants, à l'utilisation des chômeurs afin de ne pas les laisser isolés,...
Quelles sont les incivilités les plus pénibles dans la vie quotidienne et que faudrait-il faire pour lutter contre ces incivilités ?
Les grandes villes sont principalement concernées par ce que l'on appelle des incivilités mais qui sont parfois et trop souvent de véritables actes de vandalisme. Mais les communes rurales sont généralement épargnées. Espérons que cela continue !
Que peuvent et doivent faire les pouvoirs publics pour répondre aux incivilités ?
La prison n'est pas toujours la meilleure solution pour réprimer les incivilités les moins graves. Mais les tâches d'intérêt général devraient être davantage généralisées. L'encadrement par des artisans devrait être mis à la charge des parents lorsqu'il s'agit de mineurs.
Pensez-vous qu'il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
Toute personne percevant des indemnités de chômage devrait effectuer un certain nombre d'heures de tâches d'intérêt général dans des collectivités, associations... Il faut en effet que les chômeurs gardent le contact avec la vie sociale. Ce n'est pas une contrepartie mais important pour encourage la reprise du travail.
Que pensez-vous de la situation de l'immigration en France aujourd'hui et de la politique migratoire ? Quelles sont, selon vous, les critères à mettre en place pour définir la politique migratoire ?
Il faut, au niveau européen, fixer des objectifs d'assistance et d'aide humanitaire en accord avec l'OTAN, pour aider les populations à rester chez elles. L'immigration ne doit se faire que par convention fixant clairement les besoins en main d'oeuvre attendus selon nos besoins, possibilités économiques, capacités d'accueil... Et dans ce cadre tout doit être prévu : logement, durée des contrat, salaires. Mais nous n'avons pas le droit de nous laisser imposer des clandestins puis considérer que nous devons par exemple les loger en priorité, leur fournir une assistance médicale gratuite, etc
En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ?
Le débat sur la fixation d'objectifs annuels doit se faire d'abord au niveau du Congrès (députés de l'AN et sénateurs) mais le "Congrès" doit être élargi aux députés européens. Puis le débat doit être ouvert à l'ensemble de l'Union européenne.
Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Les complicités que génère la fixation arbitraire des prix du pétrole ne fait qu'enrichir les pays producteurs du golfe... Lesquels refusent pourtant d'aider leurs compatriotes mais financent par contre le terrorisme sous le prétexte de guerres de religions !
Ce soutien aux organisations terroristes, par les pays producteurs ou émanant de certains pays qui veulent vendre des armes ou des avions de guerre, ne fait qu'aggraver l'instabilité de certaines parties du monde et contribue à accroître l'immigration déjà provoquée par les changements climatiques, et la pauvreté décuplée par un capitalisme sauvage à la recherche d'un profit maximal.
Le sujet mérite donc, pour le moins, un débat préalable national ! Il faut par contre que les pays de l'Union européenne acceptent de se faire représenter "solidairement" au niveau de l'OTAN afin de remettre de l'ordre dans ce "machin" comme disait De Gaulle !
Une forte représentation des pays européens, en adoptant des règles de représentation contraignant les autorités à n'agir que dans le cadre des décisions souveraines des représentants des pays membres de l'Union où en fonction des référendums européens, donnerait un poids réel à l'Europe pour mieux contribuer à orienter collectivement (et non plus individuellement par pays européen) les décisions de l'OTAN.
* Créer une structure d'assistance européenne en cas de catastrophe naturelle, d'incendie,... serait une marque de solidarité partagée bien accueillie, plutôt que d'avoir à intervenir au coup par coup dans des délais anormalement longs, face à de tragiques événements qui impliquent et nécessitent la mise en oeuvre de procédures d'urgence. Cette mesure serait sans doute plus facile à accepter qu'un débat sur une armée européenne qui risque d'apparaître comme visant principalement à un partage des dépenses (ce qui pourtant ne serait pas illogique !).
* La création d'un service européen douanier et de contrôle des frontières européennes éviterait des initiatives isolées d'accueil des réfugiés, initiatives qui impacteront finalement, de toute évidence, tous les pays de l'Union européenne. Ce contrôle européen est également indispensable pour assurer la "sécurité alimentaire", et le respect des "normes en matière d'hygiène et de sécurité".
Quelles sont, selon vous, les modalités d'intégration les plus efficaces et les plus justes à mettre en place aujourd'hui dans la société ?
Le seul moyen d'intégration qui fonctionne parfaitement bien, depuis toujours, est l'accueil par convention avec des pays, acteurs économique... Les individus qui veulent "s'imposer" contrecarrent durablement leurs chances. Pire, encore trop souvent ... les capacités d'intégration par les intéressés eux mêmes sont rarement remplies pour la pratique de la langue, l'obligation d'acception de se plier aux exigences de la laïcité et au respect des autres religions, ... En fait il suffirait d'obtenir des gages et engagements étayés par des exemples de réciprocité dans les pays concernés quant aux respect des autres individus de nationalité, et de religion différentes pour que les esprits évoluent durablement et favorablement sur ces questions.
Y a-t-il d'autres points sur la démocratie et la citoyenneté sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
* Prévoir un réfendum pour consulter les électeurs pour l'approbation (ou le rejet), de la signature du "Pacte sur l'immigration". Il est intolérable que cette question ne soit pas soumise à la décision des électeurs de l'Union européenne. Comment les députés européens peuvent-ils se permettre de traiter les électeurs avec un tel mépris en estimant qu'ils sont seuls habilités avec leurs gouvernements à décider de ce qui est bon pour nous tous ! Pourtant personne n'ignore qu'une telle décision doit être prise au niveau européen si on ne veut pas subir la signature d'un pays voisin à partir duquel des filières d'immigration peuvent se développer ! Le traité se présente certes comme, à juste titre, un "bon Code de conduite" mais si ce que l'on peut comparer à un "Code de la route" n'est pas obligatoire, à quoi sert-il ! Il convient donc d'en préciser clairement l'usage, les modalités et les limites, au même titre qu'une éventuelle extension de l'Union européenne !
Le traité européen devra, pour cela, être complété afin d'en profiter pour combler certaines de ses lacunes volontairement passées sous silence ... pour favoriser le vote du traité de Maastricht, inachevé et pourtant entré en application le 1er novembre 1993 : absences de dispositions sur des minimas de protection sociale laissant libre court à la concurrence déloyale générée par le "dumping social", pas d'harmonisation des taux de TVA (y compris pour la restauration), aucune disposition de protection des frontières européennes et d'assistance automatique en cas de catastrophe naturelle des pays membres,...
Peu importe quel sera le point de vue exprimé par les électeurs au référendum : leur opinion devra être respectée par l'ensemble des pays européens (y compris par les opposants au Pacte par exemple) si les dispositions proposées sont approuvées par la majorité des électeurs européens.
* Le traité de Maastricht pêchait, on le sait, par des lacunes qui ne sont toujours pas résolues, car certains avaient veillé à retirer tous les sujets qui fâchaient :
- des taxes à appliquer aux entreprises pour éviter les délocalisations au sein de l'Europe, uniquement motivées par l'accroissement des profits,
- une TVA sociale (appliquées par exemple sur les produits de luxe mais pas sur les produits de première nécessité assujetis à la TVA réduite) qui pourrait assurer un minimum de protection sociale de base dans tous les pays d'Europe. Chaque pays pouvant ensuite ... faire mieux.
* Prévoir un service des douanes européen car nous devons tous être solidaires pour assurer le respect des droits et des obligations européennes, notamment la lutte contre la contrefaçon...
* Faut-il, aujourd'hui, s'engager dans un projet de création d'une armée européenne ? Le sujet mérite, pour le moins, un débat préalable national ! Car on peut estimer qu'une telle solution, éventuellement envisageable à l'origine pour une Europe plus restreinte que celle que nous avons actuellement (et surtout, aujourd'hui, totalement désunie avec plusieurs pays en difficulté financière), n'est peut-être plus d'actualité ? Il faut par contre que les pays de l'Union européenne acceptent de se faire représenter "solidairement" au niveau de l'OTAN afin de remettre de l'ordre dans ce "machin" comme disait De Gaulle !
En effet les Etats-Unis considèrent, surtout depuis l'élection de Donald Trump, qu'ils sont libres de faire ... ce qu'ils veulent en dehors de l'OTAN. On l'a constaté avec ces menaces permanentes et inquiétantes pour la paix dans toute une partie du monde.
Une forte représentation des pays européens, en adoptant des règles de représentation contraignant les autorités à n'agir que dans le cadre des décisions souveraines des représentants des pays membres de l'Union où en fonction des référendums européens, donnerait un poids réel à l'Europe pour mieux contribuer à orienter collectivement (et non plus individuellement par pays européen) les décisions de l'OTAN.
* Créer une structure d'assistance européenne en cas de catastrophe naturelle, d'incendie,... serait une marque de solidarité partagée bien accueillie, plutôt que d'avoir à intervenir au coup par coup dans des délais anormalement longs, face à de tragiques événements qui impliquent et nécessitent la mise en oeuvre de procédures d'urgence. Cette mesure serait sans doute plus facile à accepter qu'un débat sur une armée européenne qui risque d'apparaître comme visant principalement à un partage des dépenses (ce qui pourtant ne serait pas illogique !).
* La création d'un service européen douanier et de contrôle des frontières européennes éviterait des initiatives isolées d'accueil des réfugiés, initiatives qui impacteront finalement, de toute évidence, tous les pays de l'Union européenne. Ce contrôle européen est également indispensable pour assurer la "sécurité alimentaire", et le respect des "normes en matière d'hygiène et de sécurité".
* Le simple bon sens nous fait remarquer que la gestion de l’Europe, avec un nombre croissant d’élus et de fonctionnaires dépasse l’entendement et frise l’indécence puisque tous ces frais de fonctionnements sont, évidemment, à la charge des contribuables européens. La mise au point d’un nouveau traité européen est donc nécessaire, en ne laissant que des attributions strictement inter-communautaires et surtout en respectant rigoureusement le principe de subsidiarité… à condition d’y concentrer les moyens nécessaires.
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