Intégralité de la contribution intitulée "PLUS DE DEONTOLOGIE, PLUS DE LOGIQUE OPERATIONNELLE !"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Organisation de l'état et des services publics le 17 mars 2019 à Versailles .

Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?
Non

Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?
Non

Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?
Oui

Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?
Non

Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?
Ce droit à l'erreur risque fort d'ouvrir la porte à une banalisation de la fraude fiscale !

Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?
Oui

Si oui, comment ?
Il faut renforcer fortement les regles déontologiques de la haute fonction publique, à tous les niveaux y compris européen. Il est inadmissible de nommer à la tète d'une agence de régulation une personne -si qualifiée soit elle- qui vient d'une des entreprises privées qu’elle va avoir pour mission de réguler (cf par exemple le nouveau patron de l'Autorité bancaire européenne, actuellement) . Il est aussi nécessaire de contrôler plus fortement l'action des lobbyistes du secteur privé : ils font trop dévier l'action publique de l’intérêt général, notamment en matière de santé, d'environnement

Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Oui. En tant qu'employeur de salariés à domicile via le CESU, j'ai remarqué combien il etait difficile à ces employés d’obtenir leurs indemnités journalières en cas d’arrêt maladie. La CPAM leur demande de réunir tant de papiers venant de leurs multiples employeurs individuels plus ou moins diligents ou disponibles : c'est un véritable scandale et un déni de droits pour ces travailleurs malades et souvent précaires et n'ayant pas tous le bagage nécessaire pour se défendre dans les arcanes de l'administration. Il y a pourtant une solution très simple : le CESU (qui est un service qui marche bien) a tous les renseignements réclamés à l'employé malade : pourquoi ne les fournirait il pas à la CPAM ?


Lire une autre au hasard
Retour aux Thèmes