Intégralité de la contribution intitulée "Sécurité : Instauration d'un dépôt de plainte sur Internet via les sites de la Gendarmerie et de la Police Nationale."
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Organisation de l'état et des services publics le 16 mars 2019 à Poix-du-Nord .

Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Internet fait partie de notre quotidien et le sera certainement, pendant encore de nombreuses années. Véritable outil de communication, de partage, de développement, il se peut que ce qui est bon, peut comporter du mauvais, et Internet n'y échappe pas. Aujourd'hui, le harcèlement sur Internet, les insultes, le chantage et cetera, restent un fléau. C'est pour cela qu'il nous faut offrir davantage de moyens à nos forces de l'Ordre, notamment à la « Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés » ( CNIL ) mais surtout à la Gendarmerie et à la Police Nationale, de sorte à permettre de répondre aux enjeux du XXIème siècle. La principale mesure se situe au niveau du dépôt des plaintes. Malheureusement, pour déposer plainte, il faut souvent se rendre au commissariat le plus proche afin qu'elle soit prise en compte. Cependant, avec la chance qu'est Internet, nous pourrions simplifier le dépôt de plaintes, notamment en offrant cette possibilité sur le portail ( site ) de la Gendarmerie Nationale et de la Police Nationale, en donnant accès à un « e-chat » ( conversation électronique ) permettant de partager notre problème avec un agent assermenté, de lui demander de l'aide vis à vis de la procédure et cetera. Il est vrai que permettre le dépôt de plaintes sur Internet pourrait faire craindre un certain comportement de « troll » de la part de certains utilisateurs, mais la pièce d'identité sera requise et sachant que l'adresse « IP » serait relevée, même sous « VPN », difficile de douter du sérieux des plaignants. L'avantage le plus frappant est bien évidemment celui qui chasse « l'appréhension », puis-ce que nous serions derrière notre matériel informatique, chez nous, nous laissant baigner dans une certaine « intimité », j'acte à titre d'exemple, le cas d'un viol. Nombre de femmes appréhendent de se rendre au commissariat, craignant de ne pas être prises au sérieux, moquées, et cetera. Or vous le savez, ces faits sont graves et ne doivent pas rester impunis. D'où l'intérêt d'une mesure capable de briser cette « appréhension ». En terme de procédure, il nous suffira de partager notre soucis dans l'onglet de dépôt de plaintes, en fournissant, si nous en avons, des preuves diverses, qui, vous vous doutez, seront protégées par le secret professionnel. « Capture d'écran » pour ce qui révèle du délit sur Internet, photos, certificat médicale et cetera, pour se qui relève du « non-informatique » seront des preuves appuyant notre déposition et qui permettront aux agents affiliés à la tâche de répondre le plus rapidement possible à notre demande de dépôt de plaintes. Une fois notre plainte enregistrée sur le portail en question, nous serons recontactés par un gendarme ou un policier, en fonction du commissariat le plus proche, et donc, du milieu rural ou urbain, pour prendre rendez-vous au plus vite afin de conclure la démarche, et donc d'attester « physiquement » du dépôt de notre plainte, agent qui, par ailleurs, pourra en profiter pour nous demander des précisions si le besoin en est.


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