Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
L'Instauration d'une « Cellule d'Éducation Disciplinaire » ( CED ) pourrait être comparée par certains, comme une « Maison de Redressement ». Effectivement, nous pourrions en faire le lien, mais cette cellule a un rôle bien précis. La « CED » sera une école sous le régime de l'internat, de surcroît « militarisée » qui aura pour objectif d'apprendre ou de réapprendre la Discipline. Les professeurs sélectionnés pour cette cellule seront des professeurs du civil ou du militaire, ayant une maîtrise et une technicité vis à vis de l'Insolence et de la Délinquance incontestables. L'enfant vivra littéralement sous le régime militaire, du lever au coucher, tout en continuant son Éducation. Pourquoi former cette cellule ? Il est vrai que cette question est légitime. Le problème vient de notre système d'Éducation actuelle, malheureusement trop « laxiste » mais aussi de l'intérêt que la mesure porte au suivi des enfants. Lorsqu'un enfant fait une bêtise, bien qu'elle soit grave et que le directeur de l'établissement menace d'exclusion, rien n'est fait. Après trois avertissements, si ce n'est quatre, l'élève est exclu. Son exclusion rapporte au fait que l'enfant est livré à lui-même, ce qui est aberrant. L'enfant a emprunté un mauvais chemin, et plutôt que de l'aider à recouvrer le bon chemin, nous le livrons à lui-même, ce qui irrémédiablement le ramène à la Délinquance, voir la Criminalité. D'où l'enjeu d'une telle mesure. En instaurant cette cellule, les enfants sur le chemin de la Délinquance ou de la Criminalité ne seront pas « exclus » du système éducatif, mais transféré à une « CED », laquelle se chargera d'aider l'enfant à revenir sur le « bon » chemin et de continuer à étudier, ne serait-ce que pour sa vie professionnelle, et donc, sa vie future. Cette mesure porte donc des intérêts sociétaux non-négligeables, puis-ce qu'elle réduira la Délinquance, mais aussi la Criminalité, en plus de permettre à l'élève de s'en sortir professionnellement, plutôt que de l'abandonner. Notons que les établissements scolaires auront donc une marge de manœuvre au lieu de se retrouver dos au mur.
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