Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Toute les remarques et propositions qui suivent ressortent à la fois de « la démocratie et la citoyenneté » et de « l’organisation de l’Etat et les services publics ». Elles sont à la fois des marques de civisme au sens le plus profond du terme, et des dispositions pour optimiser l’organisation et les couts des services publics. Il s’agit de combattre le parisianisme et le principal lobby pronateur de ce comportement qui consiste à considérer que Paris est la France, que tout ce qui fait Paris est de loin supérieur au reste et donc que tout ce qui n’est pas Paris est méprisable. Ce Lobby est constitué essentiellement des hauts fonctionnaires « parisiens » et plus particulièrement des énarques. L’objectif final de ces propositions est le suivant : tant dans leur formation qu’ensuite dans leurs diverses fonctions, il est impératif de « Changer le logiciel » des énarques et autres hauts fonctionnaires pour passer - Du « tout pour Paris et la région parisienne » à « toutes les régions se valent et doivent bénéficier de contributions proportionnelles à leur importance démographique » - De la capacité à prôner le « toujours dépenser plus » à l’obligation de « veiller à l’optimisation de l’organisation des services publics pour en limiter les couts et veiller à l’égalité des citoyens dans le recours au service public » - De la capacité à « innover pour monter des usines à gaz fiscales et « pomper » des ressources nouvelles (impôts taxes) auprès des français » à la « capacité à innover pour permette à chaque français de bénéficier de façon similaire aux services publics » Cela sera une vraie révolution dans la tête de cette élite qui vit « sur le dos des français » comme on dit au café du commerce !!!!... mais n’est-ce pas un peu la réalité Tout cela suppose aussi, par cohérence que l’on mette dans la constitution l’obligation d’équilibre budgétaire pour l’Etat (pas de déficit possible pour l’Etat) même si on se donne un peu de temps pour y arriver. Pour arriver à ça, il faut revoir un certain nombre de dispositions concernant la haute fonction publique et sur certains points, toute la fonction publique. Par ailleurs, l’état n’a pas à former des hauts fonctionnaires pour « alimenter en cadres supérieur ou en cadre dirigeant » le secteur privé ou les partis politiques. Les hauts fonctionnaires sont des « commis de l’état » et se doivent d’être des défenseurs de l’intérêt général. Ils doivent en permanence mettre leurs compétences, leurs expertises, leur capacité d’innovation au service de l’état et des français sans esprit partisan et en considérant que chaque citoyen français a la même « valeur » quelques soit son profil personnel ou sa région. Enfin, il faut mettre un terme définitif aux allers-retours malsains de certains fonctionnaires entre la politique et la fonction publique (sans risque et souvent en « gagnant plus »). L’éthique suppose un choix entre le travail pour l’état et l’intérêt général et l’activité, voire l’activisme partisan. Il faut donc acter la règle d’Incompatibilité entre le statut de haut fonctionnaire et l’appartenance à un parti politique. Voici mes propositions concernant la haute fonction publique - Réduire le nombre de hauts fonctionnaires, - Revoir le système de rémunération - Limiter les rémunérations tout en veillant à ce qu’elles restent cohérentes avec le niveau de responsabilité - Supprimer toute les rentes de situation (exemple : rémunération des TPG) - Mettre en place une sorte de tribunal déontologique devant statuer sur la situation des hauts fonctionnaires - Pour veiller à ce qu’ils ne soient pas en situation de « profiter de l’état » - Pour veiller à garantir à l’état qu’ils ne soient pas en situation de conflit d’intérêt, notamment en cas de passage public privé. (les codes de déontologies ne suffisent pas) - Considérer que la carrière d’un haut fonctionnaire et une et indivisible et qu’elle se déroule dans toutes les branches de la fonction publique (d’état, territoriale ou hospitalière). En conséquence il ne doit plus y avoir de blocage statutaire ou autre pour passer de l’une à l’autre. - Pour tous les hauts fonctionnaires formés par l’état – et notamment les énarques – obligation, après leur formation, de consacrer au moins 15 années consécutives de vie professionnelle au service de l’état (toute fonction publique confondues) sans aucune exception possible quel que soit les motifs. - Ensuite si un haut fonctionnaire veut passer au privé : démission obligatoire et automatique de la fonction publique sans aucune possibilité de retour et remboursement des études (à dimensionner) - Règle d’incompatibilité entre le statut de haut fonctionnaire et l’appartenance à un parti politique - Premier poste : obligatoirement en région, hors région parisienne, pour une durée minimale de 5 ans - Ensuite mobilité obligatoire : pas plus de 5 ans dans le même poste et/ou dans la même région : pas plus de 5 années consécutives à Paris ou en région parisienne, pas plus de 5 ans consécutifs dans la même région (y compris si appartenance à l’inspection des finance, au conseil d’état, ou autre institutions du même type) Voici en complément les règles à mettre en place pour tous les fonctionnaires - Mise en disponibilité : o Pas possible pendant les 15 premières années de service o Ensuite : limitée à 1 an et une seule fois dans leur carrière - Si un fonctionnaire veut passer au privé : démission obligatoire et automatique de la fonction publique sans aucune possibilité de retour. - Règle d’incompatibilité entre l’appartenance à la fonction publique et une fonction politique avec démission obligatoire et automatique de la fonction publique sans aucune possibilité de retour, en cas de candidature et/ou d’élection à l’un des postes suivants : député (y compris européen), sénateur, vice-présidence et présidence de région, de département, de toute structure (intercommunale, inter départementale ou interrégionale de plus de 100000habitants) maire ou adjoint de toute commune de plus de 100000 habitants - Règle d’incompatibilité entre l’appartenance à la fonction publique et une fonction dirigeante d’un parti politique (président, vice-président, appartenance à l’instance de direction du parti) avec démission obligatoire et automatique de la fonction publique sans aucune possibilité de retour
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