Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?
Les services d’urgence des hôpitaux sont saturés du fait du désengagement de nombreux médecins libéraux par rapport à leurs obligations morales vis-à-vis des citoyens, alors qu’ils ont bénéficié d’une longue formation universitaire pratiquement gratuite financée par l’ensemble des contribuables/:citoyens. La proposition est (outre l’augmentation du numerus clausus) qu’à la fin de leurs études les nouveaux médecins aient le choix entre a) le remboursement à l’état de leurs frais d’étude en France (ou l’équivalent pour les diplômes étrangers) et b) l’exercice obligatoire durant une certaine période (par exemple 3 ans) de leur métier dans des zones de désert médical (clairement identifiées et publiées par les Pouvoirs Publics) sous une forme libérale ou salarié, les salaires étant payés par les collectivités territoriales (régions, départements, communautés de communes, etc.). Il conviendrait aussi de limiter très fortement les « droits » au dépassement des médecins et chirurgiens, dans le secteur privé et public, leur revenu venant très largement des cotisations à la Sécurité Sociale de tous les français. De la même façon le statut des professions réglementées (notamment notaires et huissiers) devrait être réformé pour accroitre la concurrence, faire baisser les prix et rendre du pouvoir d’achat aux citoyens
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