Intégralité de la contribution intitulée "Grande réforme du système éducatif"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Organisation de l'état et des services publics le 14 mars 2019 à Lyon 6e Arrondissement .

Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?
Ma réponse est adressée à M. Macron et plus précisément à M. Blanquer. En premier lieu, l'Etat doit contribuer et favoriser l'autonomie des établissements publiques. Notre priorité nationale doit être l'éducation. En effet la démocratie, le bien être, le vivre ensemble, la conscience écologique, l'égalité, l'équité, les valeurs de la républiques, doivent être développés chez l'enfant à l'école de manière respectueuse et bienveillante. Nous devons augmenter le budget de l'éducation, construire de nouvelles écoles, collèges, lycées, réorganiser les structures et l'organisation administratif pour plus d'autonomie au sein des établissements, moderniser les bâtiments, changer radicalement nos méthodes pédagogiques. Il nous faut dorénavant former les professeurs autrement. Ces méthodes sont issues des plus grands pédagogues comme Montesserori, Freinet, Steiner-Waldorf. Nous devons respecter le processus d'apprentissage de l'enfant : nul n'apprend sous la contrainte, or le système actuel est une contrainte. L'homme est un animal à la capacité extraordinaire d'apprendre. Ce sont ce que l'on appelle des "" lois naturelles"" que l'on ne peut éviter. Elle sont fondamentales. Un enfant n'est pas un vase qu'on rempli de savoir. C'est une graine qui a besoin d'être rassurée, respectée, et surtout qui a besoin de grandir dans un environnement bénéfique à sa croissance sous un langage nourri de vocabulaire, de la richesse de la langue française. Vous ne le savez peut être pas mais entre 1 et 2 ans, l'enfant se spécialise en une langue précise et va imprimer dans son cerveau tout les mots qu'il peut entendre dans son entourage. L'environnement est une part très importante dans l'éducation d'un enfant. Cette éducation exclue toute violence : je parle de maltraitance verbale ou physique, la ""gifle"", les coups, les fessées, le soit disant ""caprice""(il s'agit en fait d'une accumulation de privation du bon déroulement du processus d'apprentissage naturelle de l'enfant qui va engendrer chez lui une frustration, totalement naturelle et humaine), la punition, les sanctions, les récompenses sont des légendes traditionnelles qui viennent du châtiment religieux. Ce ne sont pas des notions pédagogiques et éducatives. Elles sont à bannir de notre république. Tout cela cause des troubles de l'apprentissage, du comportement et dans certains cas des troubles psychiques. Oui, les sanctions ne sont pas des solutions. L'homme ne peut apprendre que si cela a du sens et du plaisir, de la curiosité. Il n'y aucun plaisir dans notre système éducatif actuelle. L'homme n'a pas ce plaisir inné et malsain de la compétition des notes, de l'individualisme. Il ne peut apprendre également que grâce à d'autres pour le guider, l'accompagner et le rassurer. Le stress n'est en fait qu'un réducteur de chance dans notre pays. Nous abîmons nos enfants, nous les faisons souffrir à travers un nombre d'heures inimaginables. La fatigue, l'ennui, le manque de concentration, les cours théoriques qui n'ont aucun sens et qui demande à être appris par coeur. Le harcèlement scolaire, très révélateur de notre société, du bien être dans les foyers et des conditions des relations parents-enfants et enfants-parents. Mais ce n'est pas cela apprendre. Apprendre c'est être quelqu'un d'épanouis et agir de manière morale, humaine et vivre du plaisir, du bien être individuel et social, sincèrement. Nous vivons aussi dans un système de notes et de révélations de fautes. Mais les fautes sont présentes pendant toute notre vie. Les fautes sons neutres. Nous n'avons pas en tenir en compte. Ce n'est pas en faisant resurgir les fautes à un enfant que celui-ci en fera moins. Cela n'a aucun sens. Nous avons besoin des autres pour évoluer, nous développer. L'entraide. Une des lois fondamentales et naturelles chez l'homme c'est d'aider et d'avoir de l'attention pour le plus jeune. Nous devons mélanger les âges, faciliter l'entre aide après un vécu pédagogique sain. Dans le cas contraire le harcèlement scolaire resurgira. Sanctionner des harceleurs ? Des êtres qui souffrent, mal dans leur peaux qui se révoltent contre l'""autorité"" d'un professeur ? Mais tout cela est parfaitement normal et humain. Nous n'avons pas besoin d'autorité pour apprendre, d'être assis sur une chaise pendant des heures à écouter le discours du professeur. Non, l'enfant n'en est pas capable. Changeons. En définitive, je vais donc répondre à votre question en proposant des solutions. Pour mieux organiser l'Etat et les organisations publiques en France, nous devons investir obligatoirement dans l'éducation. Pour l'Etat, pour le bien être de la société, une société sans violence et une société respectueuse, exemplaire. Les solutions sont évidentes : ce qu'il faut supprimer : Ces suppressions sont générales et s'appliquent dans tout les établissement scolaires. 1) Supprimer les notes et chiffrages ""scolaires"". Les seuls indicateurs d'apprentissage de l'enfant, sont le sourire, l'épanouissement, la passion, le plaisir en écoutant l'enfant, en faisant tout avec lui et acceptant ses choix sauf dans le cas d'insécurité qu'il ne peut comprendre face à sa curiosité débordante. Dans ce cas là, on utilise les mots pour lui parler, lui expliquer, sans menace, il a besoin de vous pour être plonger dans une immersion bienveillante. Il vous suivra. Supprimer tout stress. 2) Supprimer les devoirs. L'enfant n'a pas besoin d'une surcharge de travail à faire qu'il n'aime pas et qui le fatigue. Je pense que vous comprenez. Il a besoin à la place de temps pour sa famille. 3) Supprimer les cours théoriques et le ""par coeur"" qui ne permet pas à l'enfant d'apprendre des notions qu'il n'a pas envie d'apprendre. 4) Supprimer les classes par âges. Les plus grands aident les plus jeunes dans le cas de ""non mal-être"" et après avoir vécu une éducation saine, plaisante et qui a respectée son rythme de développement et d'apprentissage. C'est une loi naturelle. Les âges doivent être mélangés. 5) Supprimer toutes sanctions. Nous les remplaçons par un accompagnement d'assistant d'éducation, de psychologue scolaire auquel cas je reviendrai en parler pour changer également leur formation. 6) Supprimer les ZEP, les REP, REP+ etc...Nous devons faire un brassage social si nous voulons vivre ensemble, s'entraider. Nous n'avons pas besoin de ces établissements qui renferment les ""élèves en difficultés"" (classés ainsi) et qui ont tout simplement besoin d'être écouter de développer un épanouissement naturel. Ce qu'il faut changer, réformer : valables dans tout les établissements scolaires : 7) Augmenter le budget de l'éducation 8) Augmenter le salaire des professionnels de l'éducation 9) Rénover et/ou construire de nouveaux établissements étudiés pour faciliter la vie et l'environnement de l'enfant : - style moderne actuel - classe possédant des aires : - coin littérature - coin sieste ou repos - coin histoire et géographie - coin mathématiques - coin sciences, svt, physiques, chimie - coin langues etc... L'élève peut ainsi au cours de la matinée apprendre ce qu'il souhaite dans une totale immersion et dans le partage avec les autres sous l'accompagnement d'un professeur, d'un assistant d'éducation. 10) Former les professeurs autrement. Ils doivent être passionnés et détenir un savoir acquis de Bac+5 et devront être formés à la psychologie de l'enfant, aux sciences éducatives, aux pédagogies alternatives et innovantes via des cours pratiques à l'université, une prolongation de stage en master, une formation continue via des stages auprès de conseillers pédagogiques et ils devront être membres d'un réseau de visioconférence qui rassemblent tout les professeurs de France. Il est de même pour les psychologues scolaires : ils devront avoir le titre de psychologue, et être en permanence dans les établissements après avoir étudié la psychologie de l'enfant via des cours pratiques et des stages (formation continue). L'assistant d'éducation devra avoir suivi uniquement la licence de sciences de l'éducation à l'université (Bac+3) et devra faire des stages de formation d'assistant d'éducation créés spécialement (formation continue). Nous devons recruter des animateurs scolaire qui auront suivi un deug ou une licence en sciences de l'éducation et des stages dans l'animation (nous devons réformer le bafa et sensibiliser les candidats de cette formation à la question de l'enfant)Le rôle de ces 4 métiers devra être redéfini. 11) Réorganiser les journées d'élèves : - Le matin en classe d'une échelle de 8h à 12h avec pour des enfants qui le souhaitent une pause de récréation. Il ne faut pas délimiter et structurer les horaires des pauses. C'est à l'enfant de choisir, rendons le responsable et développons son autonomie. - L'après-midi : ateliers artistiques, musicales, sportifs, domestiques (l'art est très important. Ils vont fixer le lien entre école et l'art. Ils vont s'épanouir) de 14h à 16h ou plus ou moins selon le choix de l'enfant. L'enfant doit prendre une pause quand il le souhaite et construire le programme de sa journée sous l'attention et la bienveillance des professionnels de l'éducation. 12) Apporter de la bienveillance et non du stress. La bienveillance est le contraire du stress. Il favorise le plaisir chez l'enfant et contribue à l'attention de l'être de confiance qui va l'aider. Il ne peut y avoir un contact acide entre le professeur et l'enfant. Dans ce cas, il n'y a pas d'apprentissage. 13) Développer une pédagogie autour des objets éducatifs comme les objets Montessori afin de permettre à l'enfant de lui révéler qu'il y a un sens dans ce qu'il apprend. 14) Pour chaque enfant naissant en France, nous devons donner un livret sur l'enfant suffisamment court et expliquer de manière efficace toutes les notions à savoir sur la psychologie de son développement, le language, l'environnement, le rapport entre les parents, l'enfant et l'école. Cela doit être obligatoire, fourni par l'état, gratuit, en français et dans d'autres langues qui correspondent aux français arrivés en France et qui ne parle par encore de manière courante notre langue. 15) Réduire le nombre d'élèves par classe à 15 dans tout les établissements scolaires. Ces 15 solutions que je vous propose sont à adoptées au plus vite et respectent les valeurs de la République à savoir : la liberté, l'égalité, la fraternité. Ne trahissons pas ces valeurs, garantissons l'égalité des chances pour tous en nous concentrant sur ce qu'il y a de plus humain et naturel. C'est ainsi de cette manière que notre organisation de l'Etat doit évoluer. Elle doit faire de l'éducation une priorité nationale et la réformer, l'innover. Ainsi nous pourrons changer la société française et enfin lui faire respecter ses valeurs.


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