Intégralité de la contribution intitulée "l'Etat"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Organisation de l'état et des services publics le 13 mars 2019 à Saint-Raphaël .

Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?
Pas sûr que ce soit un pb d'organisation, mais plutôt d'une vision du role de l'Etat

Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?
Oui

Si oui, lesquelles ?
Après avoir constaté qu'une gestion locale accordait des faveurs aux amis locaux, on a eu une centralisation, puis fut prôné la décentralisation de certaines missions qui aujourd'hui est encouragé uniquement pour des transferts de charge financière (état vers territoire) et une imposition locale et parfois au détriment d'une certaine cohérence de décision dans un périmètre géré par plusieurs entités.

Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?
Oui

Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?
Ceux qui ont donné via internet un accès aux informations.

Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?
Particulièrement ceux dont les français utilisent fréquemment les services et en premier(car assimilé à un service public) la SNCF qui ""ignore incroyablement"" son client en imposant la règle ""du plus fort"" sans aucun scrupule ni respect, ses agents n'ayant aucun pouvoir -disent-ils- pour améliorer les situations. Aujourd'hui c'est une honte cette société ...

Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?
Oui

Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?
Non

Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?
Renseigner mes informations personnelles et autres alors que déjà connues des services, un identifiant devrait suffire

Faut-il donner plus d'autonomie aux fonctionnaires de terrain ?
Oui

Si oui, comment ?
En les responsabilisant, en les notant comme dans le privé (promotion ou sanction), en ayant de vrais cadres capables de gérer des employés et écouter des clients pour une bonne connaissance du service rendu

Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?
Oui

Si oui, comment ?
Une administration qui serait privée et le tour est joué

Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?
En s'écoutant et améliorant les procédures pour une prise en compte des remarques du terrain

Si vous avez été amené à demander un remboursement de soins de santé, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :
CPAM : quand un ticket de péage non délivré par l'automate manque une fois pour des trajets journaliers identiques, se voir non remboursé est mal ressenti (pour ne pas dire inadmissible et comme il est trop long de réclamer on laisse tomber mais on s'en souvient -la preuve).

Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
L'etat ne peut tout gérer, ne peut régler tous les problèmes aussi son rôle doit être de prendre les mesures qui réguleraient efficacement toutes actions sans demi-mesure. Dans leur vie les français sont sans arrêt confronté à la ""règle du plus fort"" qui impose ses règles parfois abusives et rien n'est fait pour améliorer le système. Arrêtez de faire croire qu'une action en justice le permettrait, puisque ces puissants ont la finance pour aller jusqu'en cassation alors que Monsieur tout le monde n'a pas les moyens financiers de poursuivre et de payer le reste à charge. Une avancée serait donc de prévoir que tous les frais engagés pour se défendre à l'occasion d'un procès seraient remboursés (jusqu'au dernier centime) par le perdant (et non pas laissé à l'appréciation d'un magistrat). On pourrait espérer que cela soit dissuasif. Autre exemple : quand on voyage, il est fréquent que l'on nous parle de ""bagage cabine"". Mais chaque transporteur y associe ses dimensions propres, et comme le voyageur n'a pas un bagage cabine par transporteur il est sujet à un surcoût ou une pénalité (se reporter aux règles de OUIGO). Les états ont réussi à imposer un modèle unique de chargeur pour téléphone, pourquoi ne feraient-ils pas de même pour définir une fourchette de dimensions pour un bagage à main, un bagage cabine, une valise standard, etc.. Réguler c'est aussi fixer de nouvelles règles quand les anciennes ont définitivement montré leurs limites. Ainsi, il en va du ""droit du sol "" et son application : en Guyanne avec son voisin le Surinam, à Mayotte avec les Comores, ce qui est une charge financière et des problèmes ""bien cachés"" (insécurité, éducation, santé,etc...) aux métropolitains . Quant à la ""double nationalité"", il serait bon que la France adopte une position semblable à la Belgique (pays de l'Europe) afin que la personne fasse son choix ""être Français ou non"", ce qui éviterait que des Algériens résidant à Marseille décident pour ceux vivants en Algérie et qui n'ont pas les mêmes conditions de vie. Réguler la finance s'est aussi ""arrêter de stigmatiser les riches"", puisqu'il faut de l'argent dans notre monde économique et ce n'est pas l'état qui peut dire le contraire... La majorité des emplois devrait trouver sa source dans les entreprises. Une entreprise a des besoins de capitaux -fournis par des actionnaires- qui doivent être rémunérés -les dividendes- mais aussi d'employés payés - les salaires- Plutôt d'opposer les uns et les autres, l'état devrait approfondir les textes sur la participation aux bénéfices -quite à fixer une répartition optimale entre actionnaire et salariés (c'est à la mode pour homme -femme), prenant en compte le risque pris par l'actionnaire, risque évoluant au fil de la vie de l'entreprise. Mais c'est aussi mettre un terme aux pratiques des ""patrons voyous"" qui parfois ne sont même pas actionnaires mais des salariés privilégiés qui peuvent décider de leurs avantages, de leurs rémunération en comité de ""copains"". Ici aussi, une règle de salaire maximal pourrait voir le jour articulé sur le nombre d'employés, le chiffre d'affaires, ou autre paramètre intelligent. Aucune rémunération, indemnité quelle qu'elle soit ne doit échapper à l'impôt si elle n'a pas constituée une charge à la personne (d'où justificatif). Le modèle des pays nordiques souvent pris en exemple pour certains sujets pourrait donner des idées et serait peut être un moyen de réconcilier les Français et leurs représentants . Dans le même ordre d'idée, les sommes versées, les avantages donnés aux anciens Présidents, Ministres ne sont plus en adéquation avec la société actuelle où un emploi n'est plus garanti, où une carrière sera faite de plusieurs métiers, qu'ils soient mieux payés si besoin lors de leur exercice -compte tenu des sujétions inhérentes à la fonction. A remarquer, que partout ils exercent d'autres activités rémunératrices ou conférences. Réguler c'est aussi lutter contre le gaspillage, le détournement de mesures qui prend naissance dans la gratuité des actes. Bien évidemment chacun aura conscience de la dépense s'il faut en payer une partie et se régulera automatiquement. Réguler c'est aussi voir clair et éviter d'être débordé. Quant un site industriel ferme souvent il faut le démanteler, voire le dépolluer souvent à la charge des communes, état. Anticiper ces frais pour les mettre à la charge de l'industriel serait d'établir un principe de caution récupérable comme quant un locataire s'installe dans un logement et qu'il n'y a aucun dégat. Quand des subventions sont accordées à des entreprises ou des groupes -qui ne tiendront pas toujours leur engagement- il serait normal que des actions matérialisent cette participation au capital. Enfin si l'on cherche pourquoi les français se sont éloignés de leurs représentants, peut être qu'une une analyse simple serait de considérer que les français (comme d'ailleurs les autres peuples) n'aiment pas qu'on leur mente, qu'on leur fasse des promesses jamais tenues, qu'on les mène ""en bateau"", et qu'ils n'oublient pas Tchernobyl, Maastricht, la régionalisation destinée à diminuer le mille feuille, les emplois fictifs, les fausses factures etc... toutes ces choses qui ont défrayées les chroniques de ces 40 années passées avec un bilan totalement négatif qu'on résume en hausse des impôts, augmentation de la dette, diminutions des services publics, aucune économie de la dépense publique (aucune suppression de commune, ni de canton, ni de département ...), aucune exploitation des rapports de la cour des comptes dénonçant les différentes gabegies. Supprimer un impôt, pour en créer un autre (qu'il soit national, régional, communal ou autre) ça ne s'avalera plus, il faut donc diminuer la dépense. Espérer, que le financement par des journées travaillées et non payées sera la solution est illusoire même si momentanément pour des causes spécifiques cela parait supportable . Par exemple, est-il légitime qu'une femme seule, qui a un enfant ou plus soit prise en charge par la communauté nationale alors que ces enfants ont eu un père qui ne participe pas à leur entretien et éducation. Un mécanisme de saisie sur salaire devrait être automatique comme pour l'impot (prélèvement à la source). Bien des pays exigent qu'une indemnité octroyée le soit sous condition d'un certain nombre d'heures travaillées (la personne gardant ainsi un contact social, s'ouvrant aussi une voie de réintégration), pourquoi cette méthode n'est pas valable en France (il fût un temps où nos représentants politiques chargés de ""vendre l'Europe"" disaient ""ce qui sera valable dans un pays le sera dans tous les autres"" !).


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