Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Plutôt que d'attribuer, comme prévu, des heures d'enseignement face aux élèves à des assistants d'éducation non qualifié. Il faut prévoir dans chaque établissement des assistants d'enseignants (niveau L3 licence ou en cours de validation) pour chaque discipline et proportionnellement aux nombres d'enseignants de la discipline dans l'établissement. L'enseignant doit garder le monopole de ses tâches de conception de cours, conception d'évaluation, conception de barème et grille de compétences, conception de scénari pédagogiques pour la classe qui demandent une réelle ingénierie pédagogique et didactique. Il doit aussi être le seul à être reconnu habilité à analyser le déroulement d'une séance de cours à posteriori sous le regard d'indicateurs scientifiques, à analyser les types d'erreurs suite à une évaluation pour en extraire un plan de remédiation. Cependant pour des tâches répétitives et chronophages telles que la correction de copies, il peut être envisager d'en déléguer une partie à des assistants qualifiés encadrés par des directives (consignes et grille de correction, barème fourni, exemples de quelques copies corrigés, etc...). L'analyse finale revient à l'enseignant qualifié. La libération de ce temps de correction permettraient aux enseignants de moins délaisser par défaut leur fonction de réflexion à la conception de scénari pédagogiques (conception d'activité, différenciation pédagogique, innovation, etc...) et augmenterai clairement la qualité de l'enseignement français. Il ne faut pas oublier qu'en moyenne un enseignant en lycée qui fait 18 heures de faces à faces élèves réalisent 45 heures de travail hebdomadaire en y incluant ces temps de conception et de correction, ce qui dépassent largement les 35h du secteur privé.