Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?
Pour une meilleure efficacité de l’état, et hormis ceux propres aux élus, ne faudrait-il pas concentrer d’avantage et spécialiser les services administratifs en les éloignant des débats politiques ? Le calibrage des effectifs et des compétences serait alors fonction de la nature des missions, et moins de la pression locale. Cela allègerait les procédures et produirait des économies d’échelle bien acceptées par les contribuables. Pourquoi ne pas revenir à une seule fonction publique, redimensionnée dans l’espace et dans le temps ? Bien entendu sans remettre en cause les transferts de compétences entre collectivités, ce qui devrait être possible à travers les obligations de réserve. C’est le millefeuille administratif qu’il faudrait réduire, et non pas celui des élus que nécessite un bon dialogue avec les citoyens. Le principe serait toujours de recruter les fonctionnaires sur concours, mais après passage dans la vie active hors administration. Cela répondrait aux nombreuses critiques évoquant la « noblesse d’état ». Cela enrichirait les rapports humains. Cela développerait le dispositif des écoles d’application en formation permanente. Finalement, pourquoi ne pas redéfinir progressivement mais totalement, le statut des fonctionnaires par des contrats de mise à disposition ? Il suffirait de maintenir le régime statutaire d’origine (traitement, couverture sociale), et de compenser raisonnablement les charges ainsi maintenues pendant la mise à disposition. L’état serait libéré des contraintes catégorielles couteuses. Le dialogue entre administration et citoyens serait humanisé. La contractualisation pourrait peut être s’étendre aux élus de la république, en remplaçant le concours par l’élection. Ce nouveau statut ne parlerait donc plus de fonctionnaires, mais de « fonctionnels » de la république. Ils accéderaient à des missions ou des mandats, et non plus à des postes budgétaires…finie la course actuelle vers des statuts catégoriels privilégiés qui alimentent la défiance des citoyens ! Chaque « fonctionnel » gardant son statut d’origine, l’état n’aurait plus à compenser les inégalités de traitement. Le contribuable se verrait aussi plus directement « contribuer » au bon « fonctionnement » de la nation. Mais Il resterait à s’assurer de l’indispensable neutralité des personnes mises à disposition par leur secteur professionnel. Le contrôle de celle-ci prévu par le contrat, serait vraisemblablement plus efficace qu’aujourd’hui du fait de sa plus grande transparence. Il y aurait en outre à prévoir le retour dans le milieu professionnel. Car, même budgétairement compensée, la place libérée par la mise à disposition sera nécessairement reprise en fonction des besoins propres de l’économie. La négociation de la compensation financière de l’état devrait donc intégrer un engagement du milieu d’origine à cet égard. Autre intérêt du contrat : par son comportement citoyen, le cocontractant gagnerait en notoriété. Enfin Il faudrait codifier juridiquement ce contrat, notamment pour éviter des effets pervers de restructuration opportuniste des entreprises. En particulier les corps intermédiaires (organismes sociaux, syndicats, corporations) devraient être impliqués dans le dispositif. Une telle innovation responsabiliserait et rapprocherait à la fois les acteurs de l’économie, les corps intermédiaires, les contribuables, les « fonctionnels » de la république, et au total l’ensemble de notre démocratie citoyenne !
Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?
Oui
Si oui, lesquelles ?
une mission d'information-débat sur les délibérations des assemblées parlementaires
Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?
Oui
Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?
Non
Quels sont les services publics qui doivent le plus évoluer selon vous ?
les modes de transports multimodaux
Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?
Oui
Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?
Non
Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?
Oui
Si oui, comment ?
voir premier point
Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?
en interrogeant d'avantage les citoyens qui sont sur le terrain
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