Intégralité de la contribution intitulée "Nommer un Ministre d’Etat chargé de l’Agriculture, de l’Europe et de l’Ecologie"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Organisation de l'état et des services publics le 18 février 2019 à Annecy .

Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?
L’Europe et l’Agriculture et l’Ecologie Nommer un Ministre d’Etat chargé de l’Agriculture, de l’Europe et de l’Ecologie puissant et autonome, ayant toute autorité sur toutes les directions et services et secrétariats chargés des affaires européennes du Quai d’Orsay, des services du Premier Ministre et du ministère de l’Economie et des Finances. Il faut moderniser l’agriculture française et lui rendre sa compétitivité et relancer l’idée d’un grand plan européen agricole permettant de mener une politique ambitieuse et des réformes structurelles. Et inclure d’avantage les Régions dans tous les processus décisionnels concernant l’Agriculture et l’Aménagement du territoire et l’Ecologie. Et défendre, en la soutenant vigoureusement (et sans faiblir) notre agriculture auprès de toutes les instances internationales et Européennes. Nos négociateurs ont la réputation d’être trop souvent faibles et laxistes et de ne pas défendre leur agriculture et agriculteurs… PROJET : Le dumping social et économique intra-européen, provoqué par des évolutions économiques, et la mondialisation, et la libéralisation des échanges agricoles mondiaux sont à l'origine des déséquilibres catastrophiques dans le monde agricole français : spéculation effrénée sur les denrées agricoles et alimentaires ; problèmes de santé graves et perte de la confiance des consommateurs nous coûtant de plus en plus cher, sont dus à la recherche à tout prix des coûts de production low cost. Moderniser notre agriculture selon deux axes en jouant sur deux tableaux (après avoir drastiquement diminué toutes les charges, et les réglementations et les normes) 1) celui de la grande exportation et de secteurs de grande consommation avec l’émergence d’agricultures françaises à forte dominante capitalistique capable d’aller concurrencer tous nos concurrents Européens et Mondiaux, - 2) celui de la proximité, avec l’émergence de l’agriculture familiale française de demain – c’est-à-dire pratiquée à plusieurs qui aura 5 ans pour se repositionner et conforter ses positions, en ne négligeant pas de jouer la carte souvent gagnante de l’émergence d’agricultures françaises à forte dominante capitalistique et pratiquant les démarches techniques respectueuses de l'environnement, de la tradition de leur terroir, du bien-être de leur bétail, de la traçabilité et de la qualité sanitaire des produits alimentaires. Ce qu’il faudra aider à mettre en place, ce sont des tas nouveaux modèles d’affaires assurément créateurs de richesse et la question de la taille idéale sera minimisée : par exemple cela pourrait passer par une agriculture bio sur une surface modeste, branchée via un circuit court sur la demande urbaine ( à condition que l’Etat protège ces « jeunes pousses » et aide à la structuration d’une véritable filière « Bio France » pour passer de 5% actuellement a 15% de notre production dans les années à venir- ) ; mais courage, ce n’est pas irréalisable, nos amis Italiens l’ont fait avec beaucoup moins d’atouts que nous! Afin de conforter la naissance et le développement à long terme de ces nouvelles filières françaises de qualité et de proximité, (les durées d’amortissements sont de – 4 à 5 ans pour les matériels, 10 à 15 ans pour les bâtiments, de 20 à 25 ans pour le foncier – et qui donnent nécessairement à tout ’investissement agricole la qualité d’un projet de toute une vie, et a cause de ces charges fixes, l’agriculture peinera toujours à rémunérer décemment le travail et le capital.), l’Etat et tous les élus, devront jalousement veiller a ce que l’ensemble des achats des structures dépendant d’eux passent des appels d’offres permettant de favoriser l’aspect social, qualitatif, écologique et la proximité pour :les Ecoles, Hôpitaux, Armée, Entreprises Publiques, Mairies, Régions, Départements…). C’est possible avec les textes actuels, néanmoins l’ensemble des lois régissant nos marchés publics devront être encore améliorés dans ce sens et en cas de blocages par les tribunaux Européens, passer par un référendum. Pour sortir ce débat du classique tête à tête : Gouvernement/FNSA, il convient d’organiser un « Grenelle Agriculture et développement durable » afin de fixer la Cap pour les 10 prochaines années et de réformer la FNSA en la segmentant en plusieurs entités...


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