Avez-vous déjà utilisé certaines de ces nouvelles formes de services publics ?
Oui
Si oui, en avez-vous été satisfait ?
Non
Quelles améliorations préconiseriez-vous [des nouvelles formes de services publics] ?
Pour une demande spécifique (ex : demande d'un nouveau permis de conduire parce que entre la carte d'identité demandée et et celle figurant sur l'ancien permis les dates de naissance ne sont pas les mêmes -erreur faite en préfecture lors de la délivrance du permis de conduire-) pour trouver un interlocuteur qui vous réponde c'est l'enfer. Il manque avec toutes des procédures informatiques disponibles sur le NET des ""modes opératoires"" précisant les enchaînements d'écrans à passer pour arriver à ses fins
Quand vous pensez à l'évolution des services publics au cours des dernières années, quels sont ceux qui ont évolué de manière positive ?
Impôts. Mais il n'y a pas encore assez de croisement entre fichiers et beaucoup de fraudes restent encore non détectées. Un exemple : un couple avec enfants. Le père et la mère ont reconnu les enfants nés du couple. Le père et la mère vivent ""SEPAREMENT"" mais toujours sous le même toit. Ils font des déclarations aux services nationaux (impôt, sécurité sociale...) séparément et bien entendu c'est celui qui a les plus faibles revenus (quand il en a) qui déclare les enfants à sa charge. Conclusion cette personne bénéficie de bourses, aides en tout genre de la part de l'état. Des situations similaires à ce cas sont très fréquentes et devraient pouvoir être corrigées avec redressement financier à l'appui.
Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?
Oui
Si oui, avez-vous déjà utilisé ce droit à l'erreur ?
Non
Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?
Dans le domaine des successions, les impôts sont sont disproportionnés pour les citoyens qui sont dans la classe moyenne, ils ont travaillé dur pour se constituer un patrimoine à léguer à leurs proches et ils sont matraqués au moment des succession. Ces mesures ne devraient s'appliquer que pour les citoyens disposant d'un ""fortune"" conséquente (seuil à définir), pour les classes moyennes l'imposition devrait être moindre (proportionnalité ?)
Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Déserts médicaux L’état paie de longues études aux étudiants en médecine pour leur permettre d’acquérir les connaissances nécessaires à la pratique de leur métier. Ces études coûtent très cher à l’état et donc aussi aux contribuables qui les financent par leurs impôts. Une fois leurs diplômes en poche, nombre de nouveaux diplômés choisissent de s’installer en ville ou autour des grandes agglomérations, majoritairement pour le cadre de vie, où ils sont parfois en surnombre. A l’opposé nos campagnes manquent souvent cruellement de médecins et de structures médicales de proximité. Dans l’éducation nationale, les nouveaux professeurs diplômés du CAPES par exemple ne choisissaient pas leur première affectation. L’état les nommait là où il manquait des professeurs, même si c’était à l’autre bout de la France. C’était en quelque sorte la contrepartie pour amortir le coût de leurs études supérieures financées par l’état et l’entrée dans la fonction publique. Pour pallier le manque de médecins en zones rurales ou peu attractives, pourquoi ne pas imposer par la loi un début de carrière pour ces nouveaux diplômés dans ces zones qui peinent à les attirer, par exemple en imposant l’obligation de passer quelques années dans une de ces zones en souffrance médicale. Un refus de passer par cette première expérience pourrait être assortie d’une contrepartie financière conséquente (prix des études). A l’inverse, une acceptation pourrait donner droit aux volontaires à des avantages à définir avec les territoires (logement, indemnité d’éloignement…) correspondant à une enveloppe financière d’aide moyenne. L’était pourrait par exemple afficher publiquement chaque année, avant la fin de l’année (universitaire) les bassins de populations où il est urgent de faire venir un médecin. Les responsables de ces bassins de populations devraient quant à eux disposer au moment de la parution de la liste des bassins en souffrance médicale avoir fait en sorte que les nouveaux diplômés disposent dans leur bassin de population des l’infrastructures nécessaires à l’exercice de leur métier (local aménagé, matériel aux normes…). Cette mesure viserait à donner l’égalité entre tous les citoyens où qu’ils se trouvent sur le territoire. De plus cela pourrait éviter une encore plus grande « exode » de la population de ces bassins de populations vers les grandes agglomérations. Enfin une telle mesure pourrait dissuader certains candidats aux études en médecine attirés plus par les retombées financières de la profession que par le serment d’Hippocrate !
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