Que pensez-vous de l'organisation de l'Etat et des administrations en France ? De quelle manière cette organisation devrait-elle évoluer ?
Les chiffres concernant la précarisation des étudiants en France sont de nouveau inquiétants, car ils nous indiquent que seulement 28% d’étudiants réussissent à obtenir une bourse et plus de 50 % sont obligés de se salarier et donc de travailler...en plus de leurs études.
J’ai été témoin, à St Martin d’Hères, de malheureux étudiants cherchant de la nourriture dans les poubelles du quartier...et vous savez sans doute que des malheureuses étudiantes sont obligées de se prostituer....
La charité ne peut être le mode fonctionnement en France (même si c’est une vertu chrétienne) et à ce train on va transformer des millions d'étudiants en victimes, en quémandeurs et en citoyens de seconde zone nous implorant quelque aumône alors que la solution consiste à leur donner simplement de la dignité par une meilleure sécurité économique et nous en avons les moyens avec le « revenu étudiant solidaire» remplaçant toutes les autres allocations (le RSA+APL pour personne seule est de l’ordre de 745€ à Paris ).
Comme nous le savons tous l'insécurité économique et sociale est le premier tourment et angoisse sur lesquelles s'appuient « certaines » organisations... pour recruter et contrôler les masses considérables d’étudiants et de professeurs que nous allons retrouver, très, très bientôt, manifestant dans la rue contre des projets de modernisation et de réforme...et il y a risque que notre démocratie placée entre les mâchoires de fer formées par des extrémistes puisse imploser.
Alors, bâtissons un nouveau pacte de solidarité en mettant à plat un certain nombre de nos politiques de redistribution, et nous en avons les moyens (700 milliards € an...) car ne pas le faire revient à dérouler le tapis rouge à tous les extrémismes...Et nous devons repenser à notre message pour le rendre juste, pertinent et vrai pour tous les Français des couches populaires (25 millions): et dans le domaine du logement, les premiers concernés par le problème sont: les étudiants locataires, et principalement ceux issus de la classe moyenne et des classes populaires...
Toutes les études montrent combien la société française est inégalitaire...et il y a Urgence.:
N’ayons pas peur d’aller au plus simple même si cela ne plaît pas à l’establishment Parisien qui, de toutes les façons, méprise tous les français de province et spécialement les précarisés et les pauvres…
Qui décide de mon élection ? Qui sont-ils, mes électeurs ? Qu'est-ce qui importe pour mes électeurs et comment je vais les toucher ? Car les vrai enjeu des élections pour les "politiciens" est de mettre le maximum de monde en sécurité, et les Français vont voter pour quelqu’un qui va les pro-té-ger même s’ils admettent qu’il n’y a plus de “solution miracle” car notre société bâtie sur un pacte entre l’industrie et les syndicats au 19e siècle n’a plus de solutions nous permettant de re construire un nouveau système de solidarités qui tienne compte à la fois du dumping économique et social européen et des exigences de la globalisation.
Le projet Universités qui suit nous permettra de déverrouiller l'enseignement supérieur français largement obsolète par rapport aux besoins présents et de l'avenir:
1)Instaurer un « Revenu Étudiant solidaire » de 900 € dont 180 € sur crédit bancaire remboursable à la fin des études et bâtir un véritable système solidaire (arrêtons de dérouler le tapis rouge aux extrémismes...)
2)Créer 100 000 logements étudiants par an pendant 5 ans (soit 500 000 logements étudiant) et les faire dépendre directement de l'université (cela relancera la construction capable de créer des nouveaux emplois...la colocation entre étudiants est aussi un bon moyen de partager les coûts mais ne peut être considérée que comme une “voie complémentaire…”a un vrai plan 500 000 logement pour les étudiants.)
3)Une Assurance maladie étudiant (100% gérée par la Caisse d’Assurance Maladie) qui donnera accès aux soins gratuitement: sécurité sociale étudiante + CMU complémentaire santé totalement gratuite (rattachement au régime des parents jusqu'au 25 ans) - pas de gestion déléguée…en Allemagne c’est déjà le cas depuis de nombreuses années...)
PROJET UNIVERSITÉS:
Universités : Rendre à nos Universités leur primauté et leur vocation de filière d’excellence.
1)Amplifier le mécénat privé en développant des Fondations pour la Recherche et l’Enseignement Universitaire (100% défiscalisées et en incitant nos riches à y investir une partie de leur fortune).
2) Budget de l’enseignement supérieur : De 1,5 % du PIB consacré à l'enseignement supérieur actuellement, la France devra passer à 2% du PIB puis a :2,7 % du PIB.
3) Améliorer le processus d’orientation et de préparation aux études supérieures. En faire une "matière à part entière" au Lycée. Rendre "obligatoire" la présentation des cursus par des représentants des fédérations professionnelles, des syndicats d'étudiants, l’Assurance Maladie, les Mutuelles, des parents et des anciens qui viendront en parler et dialoguer avec les lycéens sur des cas concrets. Se nourrissant de la participation des lycéens et de leurs parents, ces échanges pourront être moins formels qu'avec les professeurs. Rendre "obligatoire" les "essais" permettant aux lycéens de suivre des véritables cours à l'Université pendant leur cursus au Lycée.
4) Diversifier l'origine des étudiants en « associant » obligatoirement des Grandes Ecoles et des Universités à des lycées des quartiers et des territoires en difficulté. Renforcer l'engagement des lycées choisis par une « convention Lycée/Grande Ecole/Université » permettant de dégager: des programmes significatifs, et des professeurs volontaires, et des salaires améliorés de 30%.
5) Réserver au minimum 50 % des places à l’IUT aux bacs Technologiques et pour leur permettre d’affronter le niveau, une préparation supplémentaire de 6 semaines pendant les vacances d'été avec à la clé un examen.
6) Faire un tronc commun en 1ère, 2e et 3ème année avec un choix très étendu de matières et de disciplines transversales, la spécialisation se faisant en Master (actuellement un tiers des étudiants quittent la fac après un an). Ce tronc commun permettant de corriger les erreurs d'orientation et de remotiver les étudiants qui ont des difficultés à s'adapter à un nouvel environnement.
7) Créer 10 nouvelles Universités Technologiques et les doter des moyens concentrés permettant de nourrir une recherche de très haut-niveau (robotique, informatique, médecine, nano technologies, chimie génique…), et un transfert de technologies vers le privé.
8) Moderniser les cours magistraux et la pédagogie à l’Université : délivrer 80 % des cours magistraux à distance par podcast ou par internet ; le face-à-face avec les étudiants devant être maintenu à des échanges et à des exercices pratiques rendant possible des nouvelles formes de pédagogie se nourrissant de la participation des élèves, et des échanges avec les professeurs moins formels et plus souples. Il s'agit de faire progressivement émerger une « université à la demande », imposée par des nouveaux métiers que nous ne connaissons pas encore et qui remplaceront à échéance tous ceux que l’explosion du digital va faire disparaître. L’hyperspécialisation sera à l’avenir plus valorisée du fait de la complexité de plus en plus de métiers qui ne sortiront pas d’une école, mais du terrain…et de la passion des hommes. Les techniques de recrutement de tous les acteurs économiques en seront fortement impactées.
9) Les Universités devront être astreintes budgétairement à multiplier les partenariats avec l'étranger (comme actuellement toutes les écoles d'ingénieurs) afin de permettre à leurs personnels et leurs étudiants de parfaitement maîtriser une autre langue vivante.
10) Augmenter à 13 500 € les droits d’inscription en fac pour les étudiants étrangers UE et NON UE( dans des pays comme les Etats Unis il faut multiplier ce budget par 10!)
11) Dans le domaine du logement, les premiers concernés par le problème sont: les étudiants locataires, et principalement ceux issus de la classe moyenne et des classes populaires. Toutes les études montrent combien la société française est inégalitaire...et il y a urgence. «Être « bien logé », c’est une condition primordiale de notre insertion sociale mais aussi du bonheur de notre vie familiale, de notre vie professionnelle et de notre retraite. Et force est de constater qu’aujourd’hui, le logement est au contraire un véritable motif d’inquiétude pour beaucoup d’entre nous : sur le parc étudiant, il faut créer 100 000 logements étudiants par an pendant 5 ans (soit 500 000 logements étudiant) et les faire dépendre directement de l'université (dans le cadre d’une totale autonomie ainsi accordée à l’université sur tous les programmes, en matière de la gestion, du budget, et de recrutement/évaluation de ses professeurs.). - Sécurité 24h/24 & 7J/7.- Services sur les résidences étudiant de l’université: ménage, laverie, cafétéria, Dojo, salle de spectacle, théâtre, gymnase.- Des voies complémentaires existent comme: les logements étudiants au sein de résidences privées ou HLM, les appartements appartenant à un particulier, ils présentent l’avantage d’une offre diversifiée. La colocation entre étudiants est aussi un bon moyen de partager les coûts.
12) Une Assurance maladie étudiant (100% gérée par la Caisse d’Assurance Maladie) qui donnera accès aux soins gratuitement: sécurité sociale étudiante + CMU complémentaire santé totalement gratuite (rattachement au régime des parents jusqu'au 25 ans) - pas de gestion déléguée - Prévention médicale : Un service
médical par université (autonome donc) composé d’une équipe au service des étudiants, coordonné par un médecin, se composant d’une secrétaire, d'un infirmier, d’une sophrologue et d’une(d’un) psychologue en réseau avec de nombreux organismes sociaux et médico-psychologiques. En complément d’une visite annuelle de médecine préventive obligatoire et de conseils médicaux pour les stages et les voyages des étudiants, la (le)psychologue et le médecin recevront sur rendez-vous. Enfin, l'université devra accompagner les étudiants à travers un programme d’informations et de formations théoriques et pratiques de promotion/prévention de la santé. Particulièrement dans la prévention des addictions, des actions concertées avec les étudiants devront être mises en place pour prévenir les risques et les aider à organiser leurs événements festifs dans les meilleures conditions.
13) Tous les étudiants devront avoir droit à un (revenu étudiant solidaire) dont le montant pourrait également pouvoir être appliqué à tous les “***précaires et pauvres”: ***les bas revenus et les travailleurs les moins qualifiés, les moins formés et le plus en difficulté dont les point commun est l'insécurité économique: agriculteurs, femmes seules avec enfants, tous les étudiants, tous les jeunes sous condition d’être en cours de formation, jeunes entrant dans la vie active, les salariés des industries en difficulté momentanée ou en restructuration, les chômeurs en cours de formation, les migrants et les réfugiés en cours d'insertion et de formation, les seniors en fin de vie active ( de 50 à 65 ans), les retraités précarisés***...
Revenu Étudiant solidaire de 900€ par mois: Tous les étudiants devront avoir droit à une allocation mensuelle pouvant aller jusqu’à 360 euros mensuels s’ils vivent avec leurs parents, et jusqu'à 720 euros s’ils vivent seuls. Ce montant sera ensuite augmenté de quelques 180 euros, consentis sous forme de prêt bancaire. L’étudiant (et les autres “précaires” ) rembourseront cette partie de leur allocation mensuelle (prêt), une fois ses études terminées, sur 10 ans et « les précaires » sous 7 ans si nouvelle activité trouvée, sinon remboursement par une caisse de compensation gérée par l'Etat. L’accès à ce système devra être possible pendant 5 a 6 années, l’étudiant pourra ainsi rater une année. Gratuité totale d’inscription à l'université en cas de réussite. Ce revenu étudiant solidaire pourra ainsi remplacer toutes les aides octroyées aux familles – allocations familiales, exonérations fiscales diverses, bourses …(un RSA+APL pour personne seule est de l’ordre de 745€ à Paris!). On peut également escompter un recul du travail étudiant au profit d’un travail « normal », rapportant ainsi plus de cotisations sociales.
14) Un enseignement de qualité: La qualité de l'enseignement dispensé doit séduire les futurs étudiants, de même que la modernité des locaux et des équipements informatiques. Les cours, popularisés par le modèle anglo-saxon, devront être tournés vers les études de cas concrets se nourrissant de la participation des élèves, les échanges avec les professeurs moins formels et l'exercice de l'autorité plus souple.
15) Les effets positifs de ces nouveaux investissements sur l’accès à un enseignement de qualité: L’avantage est de donner accès à l’autonomie dès l’âge de dix-huit ans car dans un tel contexte, la dépendance aux parents ou aux jobs est moindre: l’étudiant pourra se consacrer à sa formation sans les contraintes des “jobs” ou de la vie familiale. Des inégalités se verraient ainsi résorbées : une situation familiale précaire ne serait plus un obstacle au projet d’études, et ceux qui devaient travailler pourront s’investir correctement et réussir dans leurs études.
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