Intégralité de la contribution intitulée "Stop au 80 km/h sur route"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Organisation de l'état et des services publics le 2 février 2019 à Ploumilliau .

Selon vous, l'Etat doit-il aujourd'hui transférer de nouvelles missions aux collectivités territoriales ?
Oui

Si oui, lesquelles ?
Permettre aux collectivités territoriales de laisser plus de libertés aux citoyens chaque fois que cela est possible

Estimez-vous avoir accès aux services publics dont vous avez besoin ?
Oui

Connaissez-vous le "droit à l'erreur", c'est-à-dire le droit d'affirmer votre bonne foi lorsque vous faites un erreur dans vos déclarations ?
Oui

Pouvez-vous identifier des règles que l'administration vous a déjà demandé d'appliquer et que vous avez jugées inutiles ou trop complexes ?
L'accessibilité d'un E.R.P. aux personnes handicapées (handicap moteur) alors même que l'E.R.P. se trouvait situé sur une voie publique inaccessible aux handicapés désignés (pente de 15 %).

Faut-il revoir le fonctionnement et la formation de l'administration ?
Oui

Si oui, comment ?
Que l'administration ait pour règle prioritaire d'aider au fonctionnement économique de la nation au lieu de bloquer celui-ci simplement parce qu'un article (loi, règlement) le lui permet alors qu'aucune nuisance objective n'est avérée.

Comment l'Etat et les collectivités territoriales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté ?
Ne pas être "créateur de plus de difficultés"

Si vous avez été amené à mettre fin à votre activité, pouvez-vous indiquer les éléments de satisfaction et/ou les difficultés rencontrés en précisant, pour chaque point, l'administration concernée :
Fermeture d'un E.R.P. parce que l'Etat (le Maire, d'une autre option politique) l'a demandée pour "non conformité à l'accessibilité aux handicapés" alors même que l'E.R.P. se trouvait situé sur une voie publique inaccessible aux handicapés (pente de 15 %).

Y a-t-il d'autres points sur l'organisation de l'Etat et des services publics sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Il faut revenir sur l’abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire. Cette mesure a été imposée sans concertation, après une expérimentation biaisée aux résultats peu probants, contre l’avis des Français.

Cela pénalise injustement les conducteurs : temps de trajet rallongés, dépassements dangereux, camions collés aux voitures… Sans parler des radars qui flashent à tout va !

Le Gouvernement doit veiller à l’entretien des routes, au lieu d’y baisser la limitation de vitesse !

Le Gouvernement doit mettre la politique de sécurité routière au service des conducteurs, au lieu d’en faire une politique fiscale et un véritable racket par les radars !

Le Gouvernement doit traiter les conducteurs en citoyens responsables, acteurs indispensables de la sécurité routière : laissez-nous adapter notre vitesse aux conditions de circulation, au lieu de détourner notre attention de la route, en nous obligeant à rouler à une vitesse inutilement réduite, les yeux rivés sur le compteur !

Le Gouvernement préfère-t-il des conducteurs somnolents à des conducteurs attentifs ? De nombreuses observations semblent apporter la preuve que le niveau de vigilance diminue avec la diminution de la vitesse au-dessous du niveau de conduite attentive ordinaire du conducteur. L'Etat doit laisser au conducteur la liberté de conduire dans un état de vigilance normal.

De très nombreux témoignages attestent d'accidents réels ou évités de justesse dont la cause était sans contestation possible l'endormissement du conducteur soumis à l'obligation d'une vitesse monotone et trop réduite que ce soit sur route à 80 km/h ou sur autoroute à 110 ou 130 km/h. De tels accidents lorsqu'ils sont graves sont généralement classés en cause première :"vitesse excessive" ce qui est une contre-vérité flagrante.

Les affirmations répétitives des Gouvernements successifs y compris le Gouvernement actuel sur la vitesse, cause de tous les maux, ne résistent pas à une analyse statistique menée de façon objective selon une méthodologie qui respecte la déontologie. Ce n'est pas nouveau, la première grande étude (à ma connaissance) réalisée en 1975 (à 1 ou 2 ans près) par ses propres chargés d'étude. fut détruite malgré sa grande qualité scientifique parce que non conforme à la parole politique.


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