Intégralité de la contribution intitulée "NON INDEXATION DES RETRAITES: UN MAUVAIS IMPOT CACHE"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 16 mars 2019 à Cabris .

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
La non indexation des retraites est le reflet d’une certaine malhonnêteté de la part de l’État : l’inflation existe en France et certains agents économiques, dont l’État ou les collectivités locales, s’en accommodent fort bien ( par exemple : augmentation régulière de la valeur locative servant de base au calcul des impôts locaux). Les salariés voient leur salaire augmenter plus que l’inflation. Et pourquoi les retraités, qui sont d’anciens salariés, devraient-ils voir leur retraite rognée d’un manière arbitraire par un Etat peu à l’écoute de ceux qui l’ont mis en place et dont le seul mérite est de tenir les cordons de la bourse et qui profite outrageusement de cette situation? Et, qui plus est, cache honteusement son incapacité à réduire ses dépenses de fonctionnement par un prélèvement supplémentaire sur les revenus des retraités afin de pouvoir se prévaloir, lors de prochaines élections, de ne pas augmenter l’impôt ? Rogner les retraites plutôt qu’augmenter l’impôt est injuste, perfide et n’est pas une preuve de rigueur dans la conduite des affaires économiques de l’État. L’impôt sur le revenu justement indexé sur l’inflation, par le jeu des abattements, l’aménagement de la valeur des tranches et la prise en compte de la composition du foyer fiscal, permet de calculer rigoureusement l’effort imputable à chaque foyer, ce que ne n’autorise pas le gel des ressources appliqué sans discernement sur les revenus d’une fraction de la population.


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