Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
Depuis l'entrée en vigueur par le gouvernement de M. HOLLANDE de ce dispositif en 2013 dont objectif était de relancer la compétitivité des entreprises, qui s'est vu ajouter des objectifs comme l'augmentation du cash flow, 20 milliards ont été dépensés chaque année et cette somme va passer à 40 milliards pour l'année 2017 (diminution des charges sociales) ! Ce dispositif très onéreux pour l'argent public et non vertueux car les entreprises n'ont absolument pas embauchées (ce dispositif était d'ailleurs assorti d'aucune contrepartie). Celui-ci a été à plusieurs reprise critiqué par la Cour des Comptes (Pour la première année, il aurait permis de sauvegarder 100 000 emplois soit un coût de 200 000 € par emploi) mais aucune remise en question de ce dispositif n'a été engagée. Enfin, ce dispositif est surtout profitable à des très grandes entreprises (la poste, des chaînes de magasin alimentaire) qui ne subissent pas de réelle concurrence et dont les embauches sont principalement des emplois précaires, mal rémunérés. Pourquoi ce dispositif très décrié, fortement dispendieux a été maintenu pendant si longtemps. De plus, depuis la mise en place de ce dispositif, force est de constater que les ménages ont été fortement mis à contribution. En effet, en 2012 l'impôt sur le revenu représentait 21,69 % et l'impôt sur les sociétés 16,32 % ; en 2018, l'impôt sur les sociétés ne représente plus que 9 %. Quant à l'impôt sur le revenu il est passé à 25 %. Il y a bien eu un transfert de l'impôt sur les sociétés vers l'impôt sur le revenu. Le gouvernement a décidé de maintenir ce dispositif sur l'année 2019, et « en même temps » de procéder à la baisse des charges prévues au titre de la LOI PACTE 2018, soit 20 milliards supplémentaire au profit des entreprises. Un sacré « coup de booster »en doublon comme le disait un représentant du gouvernement.
Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?
Depuis l'entrée en vigueur par le gouvernement de M. HOLLANDE de ce dispositif en 2013 dont objectif était de relancer la compétitivité des entreprises, qui s'est vu ajouter des objectifs comme l'augmentation du cash flow, 20 milliards ont été dépensés chaque année et cette somme va passer à 40 milliards pour l'année 2017 (diminution des charges sociales) ! Ce dispositif très onéreux pour l'argent public et non vertueux car les entreprises n'ont absolument pas embauchées (ce dispositif était d'ailleurs assorti d'aucune contrepartie). Celui-ci a été à plusieurs reprise critiqué par la Cour des Comptes (Pour la première année, il aurait permis de sauvegarder 100 000 emplois soit un coût de 200 000 € par emploi) mais aucune remise en question de ce dispositif n'a été engagée. Enfin, ce dispositif est surtout profitable à des très grandes entreprises (la poste, des chaînes de magasin alimentaire) qui ne subissent pas de réelle concurrence et dont les embauches sont principalement des emplois précaires, mal rémunérés. Pourquoi ce dispositif très décrié, fortement dispendieux a été maintenu pendant si longtemps. De plus, depuis la mise en place de ce dispositif, force est de constater que les ménages ont été fortement mis à contribution. En effet, en 2012 l'impôt sur le revenu représentait 21,69 % et l'impôt sur les sociétés 16,32 % ; en 2018, l'impôt sur les sociétés ne représente plus que 9 %. Quant à l'impôt sur le revenu il est passé à 25 %. Il y a bien eu un transfert de l'impôt sur les sociétés vers l'impôt sur le revenu. Le gouvernement a décidé de maintenir ce dispositif sur l'année 2019, et « en même temps » de procéder à la baisse des charges prévues au titre de la LOI PACTE 2018, soit 20 milliards supplémentaire au profit des entreprises. Un sacré « coup de booster »en doublon comme le disait un représentant du gouvernement.
Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Il est impératif de fixer des contreparties claires, ciblées et mesurables lors de l'octroi de ces avantages fiscaux afin de pouvoir contrôler leur réels impacts sur notre économie, car celles celles-ci génèrent des dépenses publiques importantes et de lourds sacrifices pour la population.
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