Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Les banlieues, ce mot reste pour beaucoup d'entre nous, le synonyme de l'insécurité de part ses trafics, ses règlements de comptes, de pauvreté et j'en passe. Je ne peux le nier, il y a effectivement de l'insécurité, mais où n'y en a t-il pas ? Nous ne sommes à l'abri nulle part. Là où en campagne, votre voisin pourrait très bien venir commettre un homicide avec son fusil de chasse, en banlieue, cela serait plutôt avec un fusil d'assaut, mais cela reste un homicide. Non pas un homicide commit pour la même raison, mais le même qui hôte la vie à une personne. Revenons sur les origines modernes d'une banlieue. Les banlieues sont moins chères que le centre-ville, et ont donc été conçues pour accueillir les travailleurs avec un maigre revenu. Une banlieue de nos jours c'est quoi ? Plusieurs blocs de béton regroupés, réunissant plusieurs habitants, débouchant sur les HLM. Pourquoi avoir construit des HLM ? L'après-guerre. En effet, l'après-guerre fut la cause d'un mal logement sans précédent. Beaucoup de gens vivaient encore à huit dans une même pièce, sans eau courante ni chauffage, alors le gouvernement, sous l'impulsion du Général De Gaulle, a prit la mesure de donner à ces personnes la possibilité d'avoir un logement plus salubre. Et cela a été une très bonne chose. Des dizaines de milliers de français étant mal logés, voir sans domicile, ont pu habiter ces logements, qui furent révolutionnaire pour cet époque. Mais les temps changent. Notre mode de vie s'améliore, et avec lui, beaucoup de français ont pu devenir eux même propriétaire d'une maison, d'avoir leur chez soi avec leur petit jardin. C'est alors qu'un sombre spectre s'est abattu sur les banlieues. Ces logements sont alors pointés du doigt par beaucoup, ce sont des logements sociaux. Y loger est synonyme de pauvreté, menant alors vers la stigmatisation. Et c'est justement ça l'un des grands problèmes de notre époque. Là où d'antan les banlieues n'étaient que des habitations comme les autres, elles sont très vite devenues un lieu où règne les pauvres. De ce fait, les personnes y habitant se sont vu pointés du doigt, et se sont vite senties abandonnées par le fait que nous n'ayons pas pu améliorer cette image, les aider. Entre-temps, le mode de vie s'améliorant, la France n'est pas resté fermée. Plusieurs vagues d'immigration venant outre méditerrané ont vu le jour. Il fallait alors que nos élites trouvent une solution pour loger ces nouveaux arrivants sans le sou pour la grande majorité d'entre-eux. L'idée fut alors de se tourner vers les banlieues où les loyers restent raisonnables. Et puis, cela a servi une fois, alors cela peut très bien servir de nouveau. Le message était clair pour ces habitants : la banlieue est destinée aux pauvres. Ceux qui y résidaient encore ont alors prit les mesures nécessaires pour quitter ces habitations au plus vite, afin de ne plus vivre cette stigmatisation, et ce mal-être grandissant. Un mal-être traduisant le rejet de l'autre : l'exclusion sociale. L'erreur de nos élites fut fondamentale. En procédant de la sorte, la classe moyenne a fuit nos banlieues, regroupant alors toutes les personnes avec de faibles revenus. Cependant, les vagues d'immigration continuant de plus belles obligèrent nos élites à « entasser » les plus pauvres dans les banlieues, en grande partie de confession musulmane. Dorénavant, les banlieues ont épousé l'ombre qui planait au-dessus d'elles. Malheureusement, tout n'a pas été rose pendant ces événements, forçant la France a subir différentes crises. L'exclusion sociale est le premier acte. Ces personnes sans le sou, en rêve d'un monde meilleur que la France peut leurs apporter, de part sa stature mondiale, les fit déchanter une fois arriver sur le sol français. Pauvreté, chômage, voilà ce qui les attends s'ils n'ont aucune qualification professionnelle. Ces dernières n'en n'ayant pas, pour la grande majorité, fuyant bien souvent les régimes totalitaires se mirent à être dépendant d'aides nationales. Des aides nationales, non pas pour vivre, mais survivre. En plus de cette exclusion sociale, ces personnes firent témoins de discrimination, les renfermant davantage sur elles-mêmes jusqu'à avoir peur de « l'Homme blanc ». C'est ainsi que nos banlieues finirent par devenir des « ghettos » où, non plus règne la mixité, mais règne une communauté de personnes. L'une des principales causes de la délinquance, de la criminalité de nos banlieues est liée au rejet de l'autre, à l'exclusion sociale. Cette peur, cette souffrance qu'ont vécu leurs parents s'est transcrite à leurs propres enfants. Ces enfants ont fini par se fabriquer une carapace qui sonne pour eux comme un bien-être. L'exclusion s'est alors traduite par une zone de non-droit où, puis-ce que la France n'a rien fait pour eux, n'a aucune légitimité sur eux. Menant vers le trafic de stupéfiants, la criminalité, la délinquance, etc. Ces français pensent, à tord, avoir trouver le bonheur. Mais certains n'y sont pas parvenus seul. Puis-ce qu'ils sont en grande partie de confession musulmane et d'origine « arabe », des personnes y ont trouvé leur bonheur. Nous sommes à l'acte deux : la Radicalisation. Des personnes ont alors vu d'un bon œil ce mal-être des banlieues. Est alors arrivé sur notre sol, des prêcheurs de mauvaise augure, reliant la vision qu'ils ont de leur religion à leur cause. Ces prêcheurs en manque de main-d’œuvre ont alors flairé le bon filon dans nos banlieues. Ils se mirent à vendre du rêve à ces pauvres personnes en leurs faisant miroiter un monde meilleur s'ils se joignaient à leur cause. Pour cela, ils doivent prêcher cette « bonne parole » aux plus grands nombres et ne pas hésiter à combattre la France quitte à y laisser la vie. Malheureusement, bon nombre d'entre-eux finirent par épouser cette cause, aveuglés par une soif de vengeance issu d'une haine envers un pays qui les a rejeté. C'est pourquoi nous nous devons de les « reconquérir », leurs monter que la France ne les a pas oublié, qu'ils sont des français comme nous tous et qu'à ce titre, chaque français à le droit de vivre de ses rêves, ses passions et de tout simplement vivre leur vie. Cependant nos élites ne cherchent pas à soigner leurs maux, l'exclusion du système français dont ils sont victimes. Ceux qui s'y penche actuellement ne font que rassurer ces français dans le rejet social qu'ils vivent, leurs tendant la main vers le communautarisme. Nous sommes en la possession de deux mesures d'action. Sauver ces français en leurs offrant la possibilité de vivre une vie normale. Dans ce cas, c'est à eux d'accepter la main tendue que nous leurs offrons et à nous de leurs démontrer que nous ne vendons pas du rêve, ce à quoi le communautarisme s'adonne. Ou s'opposer par la force et se préparer à voir la radicalisation, la criminalité, la délinquance grandir. Et, bien que je ne sois pas friand d'un tel scénario, l'opposition par la force peut nous mener à une guerre civile, au même titre que l'inaction. Il nous suffit de prendre connaissance de notre Histoire pour le comprendre. Lors de la révolution française de 1789, si le Roi Louis XVI avait accepté de résoudre les maux de notre Peuple et non pas s'y opposer, il serait encore Roi et nous serions sans doute encore en Monarchie. C'est un bien triste constat de notre paysage politique actuel, qui fait bien souvent abstraction du Passé. Il ne nous faut pas vivre dans le Passé, mais apprendre de nos erreurs. J'ai conscience de la difficulté que représente la résolution des problèmes de nos banlieues. Certains hommes et certaines femmes ne pourront peut-être plus être sauvés. La haine aura probablement prit le dessus sur la Raison. Mais il nous faut voir sur le long terme. En s'opposant par la force, certains trouveront encore cette cause noble, ce qui pourrait mener à des attentats. Inversement, en soignant les maux, nous ferons perdre toute crédibilité au communautarisme, beaucoup trouveront inutile de sacrifier leur vie pour une cause perdue. Mais venons en à la solution. Vous l'aurez compris, l'une des principales causes réside dans la stigmatisation et donc, le rejet. Juger autrui. C'est hélas le propre de l'être humain et depuis déjà bon nombre de siècles. Là où autrefois la bourgeoisie cherchait à se parer des plus belles choses, nous en avons tous hérité. Nous, alors que nous les combattions d'antan. Il suffit de se tourner vers les écoles, aujourd'hui, si nous n'avons pas la dernière marque en date, nous ne sommes rien. Nous cherchons désespérément et frénétiquement à montrer notre richesse, et ce n'est pas le propre du français, non, mais bien de l'être humain. Dire que le français critique tout et à tout va n'est pas totalement vrai. Je dis « pas totalement vrai » car justement, la critique peut être judicieuse, et sans elle, notre peuple ne serait peut-être pas ce qu'il est aujourd'hui. Si nos ancêtres n'aurait pas critiqué leur mode de vie, la révolution n'aurait pas pu voir le jour. Je ne suis, bien sur, pas sociologue pour m'affirmer sur cela. Mais la critique permet d'évoluer, d'innover. Et si un Français « râle », c'est tout simplement car un Français vise la Perfection, symbole de la Grandeur de notre France. Après cette petite éclipse, j'aimerai en venir à la solution. Car oui, c'est bien beau de constater les problèmes, mais il faut savoir apporter la solution et donc agir. Le problème des banlieues est multiple, à la fois d'une stigmatisation d'une classe sociale, mais aussi d'une délinquance, d'une criminalité croissantes donnant part à ce que nous appelons communément la Radicalisation. L'idée de départ, qui fut de permettre à bon nombre de français de cette époque d'avoir un logement digne, fut une très bonne chose, mais hélas, mal interprétée. Pour le temps de construction, effectivement, cela fut rapide. L'ennui, c'est que ce genre d'habitat n'est qu'une solution de substitut. Une solution qui aurait dû être utilisée au début pour ensuite laisser place à quelque chose de plus harmonieux. L'objectif en lui-même nous l'évoque : permettre à des français d'avoir un logement salubre afin qu'ils puissent, une fois leur situation stable, se permettre l'achat d'un immobilier personnalisé, donc, personnel. Effectivement, dans les années 60, les banlieues avaient encore de longues années devant elles, même si très rapidement, cela a changé. Et quand cela changea, la solution de substitut commença à perdre son estime pour devenir quelque chose de plus sombre. La solution qui se formait en évidence fut bien entendu, la création de maisons. Et c'est justement ce qui aurait du être fait. Certains d'entre vous se diront que cela a était fait sous la gouvernance de Valéry Giscard d'Estaing. Certes. Mais pas dans la même vision. Le gouvernement fut prit entre deux feux, étant donné que les HLM fabriquées dans la hâte montrèrent leurs premiers défauts. Ce qui prouve, une fois encore, que ce n'est que du substitut. Rénover un HLM requiert beaucoup d'argent, là où une maison, quant à elle, en requiert beaucoup moins. Mais vous allez me dire, qu'un HLM, c'est plusieurs personnes, là où une maison, c'est une famille, et donc, qu'avec un groupe de maisons, cela pourrait revenir plus cher. C'est vrai. Mais là où l'HLM impacte ce groupe d'habitants, une maison reste personnel. Si votre maison se déforme, peut-être que celle du voisin non. Vous l'aurez compris, la maison permet une plus grande marge de manœuvre, et donc d'économie. Si vous ne l'avez toujours pas compris, et bien je vais vous l'expliquer plus clairement. Oui, il nous faut fabriquer de nouveaux parcs immobiliers par le biais de maisons ou de bâtiments ne dépassant pas un certain nombre d'étages, pour ceux d'entre nous qui vivent dans les banlieues et détruire définitivement les HLM. Créer des « Quartiers Chics », permettant aux personnes aisées et modestes de cohabiter. Ces mêmes banlieues signe de l'exclusion sociale par le biais d'une stigmatisation sociale, définissant ceux qui y résident comme des pauvres, voir même des « cas sociaux ». Une question va vous venir en tête et je la comprends. Combien cela va nous coûter ? Plusieurs millions, même milliards. Mais cet argent est en ce moment-même utilisé pour, soit rénover ces bâtiments, soit pour en construire de nouveaux. En voilà une bonne question. Préférons-nous construire de nouveaux logements similaires, avec les mêmes problématiques ? Ou préférons-nous investir notre argent intelligemment en construisant quelque chose de durable qui combat les maux actuels ? Ce n'est pas la première fois que je le dis, je le répéterai beaucoup de fois, il y a toujours un pour et un contre. Le pour dans tous ça ? D'une part, l'Emploi. Je veux que les chantiers soient gérés exclusivement par des ouvriers français. Ainsi, il pourra y avoir une plus grande demande de maçons, d'architectes, et j'en passe. Un point positif pour l'Emploi, vous l'aurez compris. Un deuxième avantage est que les personnes vivant dans ces habitats pourront enfin avoir quelque chose de plus personnel. En effet, comme vous le savez, l'insécurité semble plus flagrante en banlieue et c'est tout à fait normal puis ce qu'il y a plus de personnes, et tous cela dans un espace réduit. Un grand danger, ce sont les pratiques des dealers. Non pas qu'ils vendent de la drogue, mais qu'ils puissent bloquer l'accès aux étages. Vous n'êtes pas sans savoir que si un incendie se produit, chose qui est hélas arrivé, les issus bloquées par des sommiers, des caddys, vous font devenir prisonnier du feu. Et c'est ça qui à mes yeux est très grave. Vendre de la drogue, soit. Mais qu'on puisse mettre la vie d'autrui en danger, cela reste une chose beaucoup intolérable. Malheureusement, les personnes qui ne sombrent pas à ces pratiques, qui restent alignés aux lois françaises, deviennent les victimes d'un système qui ne les écoute pas. Voilà l'un des grands avantages de loger ces français dans des habitats moins « stigmatisant ». Ils n'auront plus à vivre avec la peur au ventre. Ils auront un accès libre, ils pourront accéder à leur domicile librement, sans passer par un lieu commun, tel que les escaliers, qui justement sont de véritables rues. Bloquer un escalier, c'est une chose facile. Bloquer une rue, c'est autre chose, car justement, la rue a un accès libre. L'avantage l'est tout autant pour nos forces de l'ordre. Comme cité plus haut, sans HLM, pas d'escaliers, et sans escaliers, interpeller un suspect se fait avec un confort plus flagrant. De plus, sans HLM, le caillassage se fera avec beaucoup plus de difficultés. Vous l'aurez en tête : « Diviser pour mieux régner. ». Effectivement. Nos forces de l'ordre pourront faire régner l'ordre beaucoup plus facilement et faire respecter la loi, là où il était plus difficile de le faire. Il sera donc plus facile de faire régner l'Ordre. Mais il ne faut pas se contenter de donner une mixité sociale. Bien que cette mesure puisse être efficace, une pratique subsistera encore : le trafic de stupéfiants, d'où l'importance de légaliser, afin de contrôler ce marché, mais de mieux prévenir les dangers de la drogue, car « ce qui est interdit est tabou ». De plus, le nombre de logements augmentera, alors les prix de l'immobilier seront vus à la baisse, ce qui est bénéfique pour notre porte-monnaie et donc, l'Économie Française, sa Croissance. Plus de pouvoir d'achat, c'est plus du production, donc de Productivité, l'un des enjeux majeurs pour combattre le Chômage, la Précarité.
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