Intégralité de la contribution intitulée "Remettre à plat la fiscalité et repartir sur de nouvelles bases de contribution plus justes"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 14 mars 2019 à Chilly-Mazarin .

Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?
pas d'accord pour un QCM

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
pas d'accord pour un QCM

Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?
pas d'accord pour un QCM

S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?
pas d'accord pour un QCM

Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?
pas d'accord pour un QCM

Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?
pas d'accord pour un QCM

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
La fiscalité doit être revue dans son intégralité, jusqu’à présent ce sont en permanence des « réformettes » souvent de circonstances en fonction des évènements ou de la conjoncture présente. La fiscalité de l’Etat et la fiscalité locale doivent être modifiées dans leur intégralité. L’impôt le plus injuste et qui touche les classes les plus pauvres est la TVA. Il faut la supprimer. Impossible ! Direz-vous, la TVA n’est pas appliquée aux entreprises et pourtant elles génèrent de la richesse et cela ne pose pas de problèmes. Adoptons le même système de fiscalité pour tous particuliers et entreprises. Pour compenser la TVA, il suffirait de taxer les revenus de l’ensemble des foyers fiscaux d’une taxe supplémentaire de 15% environ. L’assiette de l’impôt sur les revenus de tous les foyers fiscaux français serait supérieure à la TVA (les foyers ne dépensent pas la totalité de leurs revenus, donc actuellement les 20% de la TVA ne s’appliquent que sur une fraction des revenus.) que ceux-ci paient lors de leurs achats, la différence permettrait d’affecter un taux plus réduit aux foyers dont les seules ressources sont les aides sociales. Le jour J, la TVA serait supprimée, l’imposition sur les revenus s’appliquerait, comme la retenue à la source est effective, les recettes de l’Etat, n’auraient aucune rupture temporelle de collecte. En plus de cette imposition minimum de 15% les revenus devraient être imposés sur le reste à charge, à l’image de ce qui est appliqué pour les entreprises qui ne sont taxées que sur les bénéfices. Les charges déductibles, seraient toutes les dépenses indispensables, loyers ou montant des remboursements d’emprunts pour sa résidence principale, toutes les dépenses incontournables pour se déplacer, s’alimenter, se vêtir, s’assurer (assurance de responsabilité civile, pour le logement, les mutuelles, etc.), les dépenses scolaires, les dépenses de santé, etc. En cas d’impossibilité de justifier les charges une évaluation forfaitaire servirait de base au calcul de l’impôt. En mettant en place une fiscalité articulée sur ces deux principes elle devient plus juste, équitable et aussi beaucoup plus lisible pour chaque contribuable. Pour les contributions sociales, il faut revoir totalement l’assiette, notamment celles qui concernent les charges salariales supportées à la fois par le salarié et son employeur. En effet, on taxe le travail dit-on ! Or, ce sont les salariés et les employés qui sont taxés. Rien d’étonnant que les chefs d’entreprise les Directeurs financier souhaitent se séparer des femmes et des hommes lorsqu’ils recherchent des économies, ont-ils une autre alternative ? Alors, que le travail c’est l’ensemble de la production de l’entreprise, qui est aujourd’hui assurée en majorité par des machines, des automates, de l’informatique. Il conviendrait d’exprimer en joules, le travail réalisé par les hommes et les machines. C’est la quantité de joules produite qui devrait être taxé. Ainsi, par exemple les automates bancaires, l’usage des ordinateurs des sociétés de service, de recherches ou d’études, le tracteur dans le monde agricole et la charrue que celui-ci tracte devraient se traduire par une équivalence fiscale en joules. Toutes cotisations sociales seraient ainsi perçues sur cette base, la part de l’employé ou du salarié s’en trouverait fortement diminué. Les charges sociales s’appliqueraient véritablement sur le travail et prendraient ainsi en compte l’évolution de la société. Effet bénéfique de cette fiscalité, les hommes devenant moins taxés, l’emploi deviendrait de nouveau rentable pour les entreprises et la courbe du chômage devrait de facto s’inverser. La fiscalité locale doit pouvoir être améliorée. La création des mégas régions, se justifient-elles ? Rien que le fait de poser la question suggère la réponse. L’impact écologique de cette décision est négatif, d’une part, pour ceux qui interviennent pour le compte de cette entité, elle oblige les fonctionnaires et l’ensemble des sous-traitants de ces collectivités locales à de longs déplacements souvent effectué en voiture individuelle d’autre part, pour les citoyens qui sont eux aussi contraints à de longs déplacements lorsqu’ils veulent rejoindre le Chef-lieu de Région. Mais en termes de charges générées c’est encore plus grave, l’efficacité des agents de la Région lorsqu’ils doivent se déplacer est moindre puisque les temps de trajets sont plus longs, les coûts de ces déplacements est une charge supportée par la collectivité locale et par voie de conséquence par les contribuables. Revenons à l’organisation antérieure


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