Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
La France n’a jamais été aussi riche, les deux dernières périodes de récession datent de 1992/1993 et 2008/2009. Depuis les années 70 la France a fourni un considérable effort de compétitivité. Ces aspects positifs sont contrebalancés notamment par un chômage de masse et par une dette publique insoutenable. En 2019, on compte de 6 à 11 millions de chômeurs et de précaires (suivant les modes de calculs). Ce chômage et cette précarité massive ne sont pas des phénomènes récents et ne seront pas résolu sur une période d’au moins de dix ans. Il est donc idiot, voir insultant de prétendre qu’il suffirait de traverser la rue… pas plus que seule une croissance forte pourrait nous sortir de cette situation. Cette « montée » en compétitivité, s’est accompagné par un déclassement, un abandon des personnes les plus éloignés de l’emploi. Mon expérience de directeur d’Atelier Chantier d’Insertion, me permet d’affirmer, que le courage et l’envie de retrouver un travail est dans l’immense majorité une valeur forte de ces personnes. Mais il y a une réalité incontournable, il n’existe quasi plus d’emploi simple pour des gens simple (Et ce qualificatif « simple » n’a rien de péjoratif dans mon esprit). Dans le même temps les revenus du capital ont considérablement augmenté ; Les 57 milliards de dividendes des entreprises du CAC 40, représentent un SMIC annuel chargé, pour environ 20 millions de chômeurs…. C’est donc bien une nouvelle organisation, un nouvel équilibre, de la société qu’il convient de mettre en œuvre. La clef de répartition des richesses en France doit impérativement être revue, réorientée vers la création de « Bonheur humain » plus que de « capital financier » L’agriculture, qui a été très longtemps pourvoyeuse d’emploi « simple », doit revenir vers des modes de culture plus axé sur la main d’œuvre. La robotisation des entreprises doit être taxé.
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