Intégralité de la contribution intitulée "YENAMAR Retraite : finir de considérer les retraités comme des privilégiés"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 11 mars 2019 à Plaisir .

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Les retraités deviennent, depuis l'élection de Macron à la présidence de la République, des discriminés. Ils seraient des favorisés, qu'il faudrait ponctionner plus que les autres français. Il ne faut pas oublier que, par exemple pour les gens nés aux alentours des années 1950: - ils sont nés peu de temps après la guerre 1939-1945, et ont connu l'époque des restrictions alimentaires - ils vivaient, pour beaucoup, dans des conditions de vie quotidienne difficiles: promiscuité des logements vétustes, confort sanitaire réduit, santé d'un autre temps (problèmes de rachitisme et maladie infantile diverses, etc...) - les loisirs étaient rares, il y avait école en primaire, même le samedi après-midi - pour les hommes, ils ont donnés plus d'un an de leur jeune vie au service militaire et parfois à la guerre (Algérie) - tous les enfants n'étaient pas dirigés vers le collège ou le lycée. Pour la sélection, il y avait une forte corrélation avec le niveau social des parents. - pour beaucoup, ils ne suivaient pas d'études et travaillaient dès 15 ans. Ils n'étaient donc pas un coût pour le pays mais une ressource. - Ils ont permis, grâce à leurs cotisations, que les jeunes français d'aujourd'hui suivent leurs études largement après 20 ans. - ils travaillaient, durée légale du travail, non pas 35 heures par semaine mais 6 jours sur 7 soit aux alentours de 48 heures . Ils n'étaient pas mensualisés mais payés fréquemment à l'heure. - ils ont cotisés et participés au système social français pendant plus de 40 années . Alors je considère comme inadmissible la condescendance envers les retraités dont fait preuve notre Président lorsqu'il demande que ceux-ci comprennent qu'ils sont des favorisés. Il me semble légitime que les retraités soient traités comme n'importe quel français et que leur revenu, quel que soit son montant, évolue au même rythme que le salaire moyen. Donc indexation des retraites sur le salaire moyen pour tous les retraités.


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