Intégralité de la contribution intitulée "Les classes moyennes +, qui n'ont droit à rien ne doivent pas payer pour tous !"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 9 mars 2019 à Saint-Augustin-des-Bois .

Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?
Ce n'est pas selon moi un problème

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
De nombreuses aides octroyées aux classes populaires (chèque énergie, isolation ou nouvelle chaudière pour 1 euro, prime de rentrée scolaire, prime de Noel, exemption de la taxe d'habitation, logement tarifs sociaux, tarifs de garderie ou de cantine scolaire, RSA, CMU, allocation familiale....) disparaissent pour les classes moyennes ""supérieures. J'entends par classe moyenne ""supérieure"", le fait de ne pas être dans les 80% les moins riches, ni dans les 1% les plus riches qui eux bénéficient de la suppression de l'ISF, et qui grâce à l'aide de conseillers ou avocats fiscalistes réussissent à avoir un taux d'imposition inférieur à celui de ces classes moyennes ""supérieures"". Un ménage est il riche lorsqu'il gagne 6, 7 ou 8000€/mois. Ces classes sont essentiellement constituées de cadres, rentrés tardivement sur le marché du travail après de longues, difficiles et couteuses études. L'âge de départ en retraite en sera d'autant plus retardé. Ces cadres ne sont pour la plupart pas payés à l'heure mais au forfait (les fonctionnaires dont je fait partie n'y échappent pas), travaillant ainsi bien plus que 35 heures par semaine sans que ces heures supplémentaires ne soient comptabilisées, et donc non payées. L'exonération de taxes ou impôts sur ces heures supplémentaires ne changera rien pour eux. C'est pourtant dans cette classe que l'on rencontre le plus de burn-out. Si l'on déduit toutes les aides non accessibles à cette classe sociale, le salaire ramené à l'heure effectivement travaillé n'a plus rien d'enviable. Alors de grâce, que le gouvernement pense un peu moins à cette classe moyenne supérieure dès lors où il recherche des ressources fiscales supplémentaires ! Est-il injuste qu'un employeur rémunère par exemple 4000€/mois un collaborateur, diplomé Bac +5, avec 20 ans d'expérience,travailllant 55 heures par semaine (non compabilisées) et assumant de grosses responsabilités ? Je ne pense pas. Ce collaborateur paie déjà un important impôt sur le revenu. Est-il normal, alors qu'il contribue déjà fortement aux recettes fiscales du pays (rappelons (qu'un français sur 2 ne paie pas d'impôt) qu'il se voit refuser toutes les aides dites ""sous conditions de revenus"", et qu'il doive par ailleurs payer ""plein pot"" son ticket d'entrée à la piscine du coin (laquelle piscine aura été financée davantage par ses impôts que par ceux qui bénéficient de tarifs réduits), les repas de ses enfants à la cantine (qui ne mangent pas plus que les autres,....). Quel est l'objectif visé par cette politique ? Si c'est de donner un pouvoir d'achat identique entre ceux qui travaillent beaucoup, ceux qui travaillent moins, ceux qui ne travaillent pas, ceux qui ont des responsabilités, ceux qui n'en ont pas,..... autant rester couché. Le message envoyé n'est pas bon. Comment voulez vous dans ces conditions encourager la valeur du travail ?

Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?
La taxe d'habitation POUR TOUS (à confirmer), ce sera déjà ça. Ne pas mulitplier les impôts ou les faux impôts. J'entends par faux impôts tous les dispositifs accordés sous conditions de ressources. Si mon fils paie son repas à la cantine scolaire 5€ quand d'autres paient 2€, n'est pas l'équivalent d'un impôt de 3€ que je paie à chaque repas.

Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...
Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, Augmenter le temps de travail

S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?
RSA, chômage, CMU.... ces aides ne doivent pas être dissuasives de rechercher du travail. Je suis favorable à des aides octroyées moyennant des contreparties (travaux d'intérêt généraux) Prime de rentrée scolaire : ne devrait pas être accordée aux parents mais envoyées aux écoles pour permettre l'achat par l'école de l'équipement de l'enfant. Les commandes groupées permettraient l'achat de fournitures à tarif négociés. Les primes de rentrée scolaires sont d'un montant trop élevé pour les niveaux ""école primaire"" . Qu'un enfant aille ou n'aille pas à l'école, il est dans tous les cas ""vétu"". La prime de rentrée scolaire doit donc être exclusivement calibrée pour ce qui relève de la scolarité de l'enfant

Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?
Nulle part


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