Intégralité de la contribution intitulée "4/4 Proposition pour rembourser la dette et sortir définitivement de l’asservissement de la France au monde de la Finance"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 6 mars 2019 à Le Vintrou .

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
Challenges Les difficultés que la création de cette cryptomonnaie peut rencontrer est tout d’abord l’opposition de la commission européenne. Mais cette initiative n’est pas une « création de monnaie » qui est la prérogative de la Banque Centrale Européenne (BCE), par constitution indépendante des états et de leur gouvernement. Elle consiste en une reconversion des épargnes des individus et des sociétés qui ne profitent pas à la création de richesses mais permettent aux banques de générer de nouveaux produits, toujours plus nocifs, comme l’augmentation de l’endettement actuel pour atteindre le niveau de la récession de 2008 le montre. En accord avec un des dogmes de l’Ordolibéralisme, le financement se fait grâce à une épargne rigoureuse, celle des individus et des entreprises, car l’état lui ne l’a pas fait depuis une quarantaine d’années. En convertissant ces épargnes individuelles ou d’entreprises, avec les bénéfices que nous proposons plus haut, elle permettra d’inverser un bilan national financier qui ne peut aller qu’en s’aggravant, pour un jour, accepter le fait (déjà) accompli, que la dette ne sera jamais remboursée. Cette initiative n’est pas non plus un nouvel emprunt et donc ne tombe pas de la cadre des prérogatives de la BCE car elle ne garantit pas des intérêts, sauf bien sûr les bénéfices fiscaux décrits plus haut qui sont purement internes à la France. Elle propose aux investisseurs de devenir les banquiers de la France et de permettre d’en assainir les finances, ce qui ne semble pas être une préoccupation du système financier actuel bien que l’insolvabilité soit évidente si les pratiques actuelles continuent (ou même si l’on ne fait rien). Le système proposé est en fait la création d’un nouveau jeu de « Monopoly » ou la monnaie d’échange est garantie par définition ou l’objectif final est le désendettement de la France et sa conséquence évidente : l’amélioration du niveau de vie des Français. Pour en finir avec les difficultés que l’Union Européenne peut faire, notons que cette proposition de cryptomonnaie est en fait la création de concurrence (pour le système bancaire) juste et non faussée qui est un de piliers de l’Ordolibéralisme. Aujourd’hui, et ce depuis la loi de Décembre 1973, le système bancaire n’a absolument aucune concurrence dans le business de financement des états. La cryptomonnaie proposée ici génère un concurrent qui, s’il gène les banques privées, devrait les forcer à trouver une solution alternative qu’elles puissent accepter, c.à.d. ayant les mêmes bénéfices pour les états concernés, sous peine de perdre ce lucratif service. Une autre difficulté peut venir de la réaction du système bancaire international qui voyant que les intérêts grandissants qu’il obtient de l’état français avec la création systématique de dette nouvelle va sérieusement diminuer, peut changer les conditions financières qu’il propose pour les transactions avec notre pays. Toutefois comme nous l’avons mentionné la proposition faite ici donne un produit financier à ce système bancaire dont il peut profiter et faire profiter ses clients. Certes les intérêts de la dette que la France rembourse vont diminuer, mais la proposition leur garantit que le principal sera remboursé, et ce dans une période de temps assez rapide. L’alternative est l’insolvabilité et le non remboursement de la dette. Lorsque cela s’est produit il y a une dizaine d’années pour des clients particuliers les pays, donc leurs contribuables, ont aidé les banques choisies à éviter la banqueroute. Cela ne sera certainement pas possible lorsque les grands états déclareront officiellement leur insolvabilité. Reste bien sûr la question de savoir si l’or de la banque de France n’est pas déjà hypothéqué. Lorsque je préparais ce document à l’ouverture du Grand Débat, cela n’était pas le cas mais un nouvel évènement, en fait datant d’Octobre 2018 mais cela publié en Angleterre à a fait surface : « le tout nouveau sous-gouverneur de la Banque de France – Sylvie Goulard – annonçait l’utilisation prochaine du stock d’or gardé dans les coffres de l’institution, jusqu’ici soigneusement tenu à l’écart du marché. Dans ce document, elle expliquait avoir passé un partenariat avec une grande banque commerciale active dans le marché de l’or ». Voir l’article https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2019/02/07/france-hypotheque-son-stock-d-or/ qui en explique les détails. Cette curieuse décision se produit à un moment où la demande d’or par les états est la plus élevée depuis 1971 lorsque le président Nixon a mis fin à l’accord de Bretton-Woods et supprimé la garantie du dollar américain, et part la même de toutes les grandes devises, avec l’or (voir https://www.gold.org/goldhub/research/gold-demand-trends/gold-demand-trends-full-year-2018/central-banks-and-other-institutions). La solution proposée par la sous-gouverneur e la Banque de France de prêt de notre or à une banque privée et étrangère (JP Morgan), est assez effrayante car comme la vente de bijoux de familles en ruine elle n’est pas sans rappeler la mise en gage de ceux-ci auprès de bailleurs de fonds avec les risques que cela comporte pour obtenir de tout petits gains. Pour se convaincre des risques voir l’article, en Anglais, sur les mystères et les multiples secrets du LBMA (London Bullion Market Association) trading de l’or métal https://www.bullionstar.com/gold-university/bullion-banking-mechanics#heading-3 qui explique que les banques impliquées font des transactions de montant 15 000 fois supérieurs à leurs avoirs (oui quinze mille fois soit une réserve fractionnaire ou sécurité de 0.0067%). La JP Morgan est bien sûr une des 13 banques du système LMBA, mais également la BNP-Paribas et la Société Générale ce qui peut soulever la question de pourquoi ces banques françaises n’ont pas été sollicitées pour cette initiative. A l’inverse, ce que nous proposons ici et un changement de paradigme afin d’utiliser notre richesse nationale pour le bien de notre pays et de nos habitants et arrêter le pillage de celle-ci pour gonfler les coffres des banques privées en utilisant des règles budgétaires laxistes que le sens commun sait mener à la faillite. Conclusion, Le système financier de notre pays est en état de banqueroute. Le fonctionnement du pays ne peut se faire qu’avec un déficit budgétaire qui ne permet aucune marge de manœuvre au gouvernement et qui ne peut aller qu’en empirant. Nous proposons la création d’une cryptomonnaie nationale, garantie en partie par l’or de la Banque de France, avec des conditions d’émissions très strictes. La levée de fonds avec cette cryptomonnaie permettre de contribuer à rembourser la dette nationale et diminuer le déficit du budget. Ce déficit devra également diminuer progressivement pour arriver à l’équilibre sans création de nouvelle dette. Les avantages que le système propose sont : 1) la diminution de la dette envers les banques privées, 2) le « rapatriement » de la dette vers des investisseurs français, 3) le contrôle de la possession de la dette car la technologie blockchain permet de savoir qui la détient, 4) la création de nouvelles marges de manœuvre pour les finances publiques avec création de richesse intérieure 5) la possibilité d’investissement pour les personnes de bas revenus avec avantages fiscaux. Cette initiative devra être accompagnée d’une discipline budgétaire totalement transparente, efficacement communiquée au contribuable et très stricte sans déficit ni nouvelle création de dette dès que cela sera possible. Les élus impliques dans la création et l’adoption du budget devront tenus responsables si cela n’est pas le cas.


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