Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...
Reculer l'âge de la retraite, Augmenter le temps de travail, Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales
Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
• Réduisons drastiquement les dépenses de l’Etat et de l’administration pour permettre des baisses d’impôts et de TVA aux particuliers et aux sociétés. • L’Etat se mêle et gère trop de choses et doit se recentrer sur l’essentiel ; la défense, l’éducation, la justice et la santé. Eliminons certains services (e.g. chambres de commerce, météo France, radio, télévision, orchestres, etc.) et privatisons d’autres (e.g. pole emplois, gestions des aéroports) qui n’en seront que plus efficaces. • La question n’est pas de savoir si les fonctionnaires font du bon travail mais si leur travail sert à quelque chose. Le contribuable ne paye pas des fonctionnaires pour leur donner du travail mais pour recevoir un service. • Il faudra bien essayer un jour de réduire notre dette nationale ! La réduire mais aussi faire qu’une plus grande proportion soit détenue par des actifs Français pour que l’argent serve à quelques chose chez nous. Le Japon peut servir d’exemple. • Montrons l’exemple avec nos voisins Allemands en alignant nos fiscalités pour déclencher un grand projet européen. Les autres états membres suivront dans quelques années et nous mettrons ainsi fin à la concurrence que l’on se fait entre états membres (Irlande, Luxembourg, Pays-Bas entre autres). • Autorisons les pensions privées avec l’argent investie dans l’industrie Française. Pour ceux qui peuvent/veulent, ces contributions privées pourraient se substituer en partie à la pension d’état. • Prenons exemple sur le TFR italien où l’employé cotise au sein de sa société 4-5% de son salaire. Cette somme sert de trésorerie à l’employeur et est restituée avec intérêt au départ en retraite, lors d’une démission ou en cas de licenciement. Ce système permet d’alléger les retraites par répartition et de donner une sécurité financière lors du changement de situation pour l’employé. J’en ai bénéficié après mes cinq ans en Italie et ai trouvé ce système simple et génial. N’hésitons pas à copier ce qui marche chez nos voisins. • Repousser la retraite pour ceux qui veulent et peuvent. Utiliser les 2 dernières années de travail pour les métiers pénibles physiquement en rôle de mentor dans les écoles techniques et CAP formateurs. • Pas de retour à l’ISF pour le capital mais au contraire augmenter l’attractivité de notre pays pour les investissements industriels créateurs d’emplois. La France et ses règles de travail sont difficiles à comprendre et font même peur à beaucoup d’industriels étrangers. C’est le cas de mon groupe international qui a fui la France au début des 35 heures et qui a renoncé à investir depuis du fait du manque de visibilité des règles fiscales entre autres. On pensait racheter il y a quelques années une usine en difficulté dans notre corps de métier vers Bordeaux et avons renoncé par ce manque de visibilité. L’usine cible a fermé depuis avec 50 emplois perdus ; notre investissement est allé en Espagne. • Tout le monde doit payer des impôts, ne serait-ce qu’à un niveau symbolique (bas revenus, chômeurs, retraités, RSA compris). Inspirons nous de l’approche de Madame Thatcher qui a responsabilisé le peuple Britannique de cette manière alors. • Simplifier les feuilles de paye ! Arrêtons de nous faire croire que telle ou telle contribution va à des budgets spécifiques. Les feuilles de paye Britanniques ont 5 lignes : salaire brut, contributions sociales dont impôts sur le revenu, contributions retraite privée, contributions mutuelle santé et le NET perçu en résultat. Tout va dans le même pot à la fin et c’est le boulot de notre administration de redistribuer tout ceci. Les taux d’imposition sont revus et annoncés chaque année lors de l’exercice du budget national. • Réduction des régimes spéciaux. Tous à la même enseigne ? Une vision peut-être simpliste car certaines de ces niches ont sûrement une utilité mais la complexité et la non-transparence génèrent de la suspicion et de la frustration chez trop de contribuables. • Trop de subventions sont dévoyées de leurs premières intentions : APL allant en fait aux bailleurs car les loyers sont faussés par le haut ; la PAC sensée aider les agriculteurs et éleveurs profite en fait à la grande distribution pendant que beaucoup de nos terriens crèvent la faim ; diverses associations et pseudo ONG ont en fait un agenda politique. • Privatiser certaines écoles désuètes, anachroniques voire dangereuses (ENA, Science Po) et ne plus subventionner les ONG politiques (Oxfam) mais celles suffisamment apolitiques (WWF, WRI). • Arrêtons avec ces stages à répétition pour étudiants non payés ou payés une misère et qui très souvent sont un substitut à une vraie embauche. Donnons le SMIC à tous les stagiaires (cela donnera un peu d’argent et on pourra baisser les aides). Au Royaume Uni, on embauche les étudiants facilement à l’essai, on les paye et on se sépare en douceur à la fin du stage. • Apprenons aux français le vrai prix des produits et services et arrêtons de leur faire croire que tout est bon marché voire gratuit à grands coups de subventions (transport en commun, alimentation, hôpital, université, etc.). • Rééquilibrons les aides sociales de manière à valoriser plus le travail – vœux pieux pour lequel je n’ai malheureusement pas de proposition miracle … si ce n’est que de botter le train arrière des 10% de fainéants que toute société a, qu’on le veuille ou non … chez moi, tu ne travailles pas, tu ne manges pas !
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