Intégralité de la contribution intitulée "Le souci de l’Homme, axe prioritaire de l’action publique"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 19 février 2019 à Larmor-Baden .

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
L’idéal de fraternité, inscrit au fronton des mairies et des écoles de notre République, exige que l’on œuvre en premier lieu pour les plus faibles et les plus vulnérables d’entre nous. En conséquence, je propose que l’on agisse et que l’on dépense en priorité l’argent commun (=public) en faveur des plus fragiles et des personnes qui ont besoin d’être aidées : handicapé(e)s, personnes sans ou à bas revenus, sans abri, prisonniers, jeunes isolés, jeunes des banlieues, malades, personnes sans transport en commun éloignées des services sanitaires, publics et culturels, les illettrés, les exclus du « tout numérique » et les oubliés de toute sorte. Agir ainsi c’est d’abord soulager la souffrance de beaucoup de nos concitoyens mais c’est également développer la part de l’économie qui s’intéresse à l’Homme. Ces actions viennent en complément des nombreuses associations et des bénévoles qui sont engagés dans l’accompagnement des femmes et des hommes en difficulté ou isolé(e)s. Des économistes pourraient objecter que ce n’est pas ainsi que l’on créera de nouvelles richesses. Mais qui a décrété que le but d’une société était de s’enrichir ? A propos de richesse, est-ce plus de nouveaux produits, qui finiront dans nos décharges déjà trop pleines, ou plus d’humanité dont nous avons besoin ? Choisissons collectivement de nous soucier des autres, à commencer par les plus faibles !


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