Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
A force d'avoir donner au secteur privé les activités génératrices de revenus, les finances publiques manquent de ressources. Pendant longtemps le secteur privé a assis l'idée qu'un état ne peut être détenteur d'activités génératrices de revenus. Il a fallu tout privatiser. Aux yeux du citoyen, c'est un pur racket. Aux yeux des actionnaires, des purs cadeaux. Officiellement, les entreprises devaient ensuite financer les dépenses publiques à travers l'impôt. Les nombreuses années durant lesquelles nous avons laissé cette vision s'appliquer montrent aujourd'hui que ça ne fonctionne pas. Jamais la richesse annuelles créé n'a été aussi élevée et jamais l'état n'a eu aussi peu de moyens. En 2019, nous sommes en haut d'un cycle de croissance de 10 ans pour le secteur économique. 10 ans de croissance pour les revenus des entreprises du CAC 40. Dans le même temps, cela fait 10 ans qu'on nous parle de crise pour les finances publiques. CQFD. L'urgence climatique justifie un changement de vision et des mesures d'état d'urgence. Le secteur énergétique est un secteur clé et vital dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il devient légitime que l'état mette en place une nouvelle entreprise publique des énergies renouvelables. Le bénéfice pour le pays sera triple : - le développement et le déploiement rapide de technologies propres permettant d'atteindre les objectifs de réductions de nos émissions; - des revenus considérables pour les finances publiques en vendant cette énergie; encore cette année EDF a dégagé des bénéfices malgré une gestion et un CE catastrophiques. L'augmentation de prix de l’électricité dans le même temps, malgré ces bénéfices reversés aux actionnaires 0,50 euros en moyenne par action) renforce le sentiment d'injustice des citoyens (et de racket au profit d'une minorité) - la possibilité de devenir un leader et d'exporter ces technologies aux pays qui n'auront pas développé cette politique volontariste. Les lobbies crieront à la concurrence déloyale (c'est leur rôle) mais le secteur privé est à l'évidence incapable de faire cette transition. Il est également incapable de financer les besoins d'un état (démonstration susmentionnée); Surtout, l'urgence climatique justifie ces décisions qui auront un très large consensus dans l'opinion publique (procès pour inaction du gouvernement en cours faut-il le rappeler)
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