Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
Notre constitution garantit l’égalité devant l’impôt. Mais comment cette égalité est-elle définie ? En vertu de quoi un impôt progressif serait plus ""égal"" ou plus ""juste"" qu’un impôt proportionnel ? De plus l’impôt que je ne paye pas me paraitra toujours insuffisant, comme la subvention que je touche sans contre partie. Je suggère donc que soit envisagée la suppression pure et simple de l’impôt sur le revenu sous sa forme actuelle, ainsi que de toutes les niches fiscales associées et des avantages liés à la ""conjugalité"".
Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?
Les taxes pour redonner du pouvoir d'achat. Y COMPRIS les taxes sur les carburants et les péages
Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...
Reculer l'âge de la retraite, Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales
Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous… [Autres]
Prenons l’exemple de la santé : le service serait probablement aussi bien rendu et à moindre coût de fonctionnement, si après avoir encouragé le regroupement des organismes de prévoyance dans une dizaine de groupes viables et stables, l’état leur déléguait, comme c’est le cas pour la fonction publique, les missions de sécurité sociale, c’est à dire l’exécution des missions de solidarité, dont la portée et le coût resteraient sous le contrôle de l’Etat. Bien sur, on va hurler à la ""privatisation"" et c’est bien de cela qu’il s’agit : Mais un service public n’est pas forcément mieux rendu par une administration publique que par des acteurs privés, subissant un certain niveau de concurrence, sous l’autorité et le contrôle d’une régulation efficace. Cette approche aurait le mérite de réduire mécaniquement les dépenses publiques tout en facilitant les comparaisons internationales, en séparant clairement solidarité et assurances, de réduire les frais de gestion, de dépolitiser la négociation des honoraires médicaux, le conventionnement étant négocié entre organisme (s) de prévoyance et professions de santé et de tordre le coup à cet absurde ""plafond des dépenses de santé"". Ce n’est pas le niveau des dépenses de santé qui pose problème, si la demande est solvable. Et l’argument du ""système médical à deux vitesses"" n’est pas davantage recevable : il suffit d’avoir vécu à Paris et en province pour constater qu’il est déjà en place.
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