Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
LE POUVOIR D’ACHAT DES RETRAITES
1) CSG SUR LES RETRAITES: incohérence de faire référence au revenu global du ménage (au travers du quotient familial)
Les décisions gouvernementales pénalisent essentiellement les cadres qui en grand nombre se trouvent aujourd’hui privés de la « récupération » de la majoration de CSG.
Nous sommes tout au long de notre vie des contributeurs majeurs aux caisses de retraite, souvent nos épouses du fait de nombreux déménagements se trouvent privées de carrière et nous voici maintenant pénalisés pour cette vie au travail.
Le seul comportement juste, exprimé au départ par notre Président, devra être d’exonérer de supplément de CSG tous les retraités sur les premiers 2000 euros mensuels perçus et de n’appliquer la majoration de 1.7% que sur les sommes perçues au-delà de 2000 euros.
Exemple : un couple de retraités perçoit globalement 4000,00 euros bruts mensuels
Le mari : 3500 euros, il ne paiera ce supplément de 1.7% qu’à partir de 2001 euros, soit un gain de pouvoir d’achat d’environ 34.00 euros (25.50 au lieu de 59.50)
L’épouse : 500 euros, elle ne paiera plus ce supplément de 1.7%, soit un gain de pouvoir d’achat de 8,50 euros
Leur gain de pouvoir d’achat serait d’environ 42.50 euros mensuels
Ainsi l’ensemble des retraités bénéficiera de cette « obole » et un grand nombre de cadres qui par leur travail, leur volonté ont contribué au développement et à l’amélioration de la vie pour tous ne seront plus discriminés.
2) L’EVOLUTION NEGATIVE DES RETRAITES : déconnexion entre l’évolution des retraites et l’évolution du coût de la vie.
Impossible d’imaginer une vie avec un revenu réel qui diminue chaque jour face à l’évolution permanente des coûts de la vie, une inflation qui frôle les 2% puis rebaisse un peu, en attendant les prix augmentés ont été payés, le carburant plus cher a été payé et consommé, les produits frais plus chers sont consommés…. Sans parler de l’évolution des coûts de la santé au travers des déremboursements et de l’augmentation des efforts demandés aux mutuelles…..et aux assurés.
Pas de grève, peu de moyens d’action sinon une baisse de la consommation …. involontaire qui nuit à l’économie du pays, quelques manifestations qui font sourire nos dirigeants … et retour à la case « rien du tout ».
Depuis 2013 le revenu net du retraité « lambda » a régressé, quant au revenu réel la perte est énorme.
Le seul comportement juste sera de réaligner l’évolution des revenus des retraités sur l’évolution du coût de la vie, ce qui n’est que la « récupération logique » du surcoût subi sur les dépenses de l’année précédente. De là à souhaiter une évolution positive de « pouvoir » d’achat… même pas pouvoir y penser !!
JLDVILLENAVE
05/02/2019
LE POUVOIR D’ACHAT DES RETRAITES (1/2)
Exemple : selon « document de travail du Conseil d’Orientation des Retraites », un cadre parti à la retraite en 1992 a vu son pouvoir d’achat baisser de 10% après prise en compte des prélèvements sociaux. De leur côté, les retraités non cadres ont perdu jusqu’à 7% de pouvoir d’achat, pas mieux pour les retraités fonctionnaires avec un recul allant jusqu’à 8%.
En 2018 l’histoire s’accélère, la hausse de la CSG pénalisant environ 60% des retraités.
En 2018-2019 l’évolution de la retraite de « base Sécurité Sociale » du privé est fixée à 0.3% et celle des complémentaires à 0.6%....ci-dessous un tableau statistique caractéristique …. !!!
Evolution des retraites du secteur privé
Année retraite BASE S.S. ARRCO AGIRC
2014 0% 0% 0%
2015 0 ,1% 0% 0%
2016 0% 0% 0%
2017 0,8% 0% 0%
2018 (novembre)0% 0,6% 0,6%
2019 0,3% 0% 0%
JLDVILLENAVE
05/02/2019
LE POUVOIR D’ACHAT DES RETRAITES (2/2)
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