Intégralité de la contribution intitulée "réduction de dépenses de l'Etat et recettes nouvelles"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 4 février 2019 à Bouguenais .

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
Edicter des lois et se doter de moyens pour lutter contre l'évasion fiscale, fraude ou optimisation. Tout gain sur le sol français doit être soumis à l'impôt sur le revenu en France. Empêcher, par la loi, qu'une multinationale globalise ses bénéfices dans un paradis fiscal pour un chiffre d'affaire réalisé sur notre territoire. Arriver, à terme, à connaître tous les comptes bancaires de nos nationaux: éradiquer le secret bancaire. Retour à l'ISF.
Supprimer les avantages financiers accordés aux religions, en contradiction avec la loi de séparation des églises et de l'Etat. En contradiction aussi avec le principe d'égalité, inscrit dans la Constitution, qui alloue des avantages aux religions, l'Eglise Catholique essentiellement, mais pas qu'elle, sur le budget de tous les citoyens, y compris les incroyants ou les indifférents, et ceux qui ont une pratique minoritaire ou non reconnue. A cet effet, ne plus accorder de réduction d'impôts aux deniers des églises et aux fondations, type Saint Mathieu, qui financent les institutions catholiques (utilité publique, le culte, comme la lutte contre le cancer?). Revoir le privilège exorbitant d'utilisation de plus de 40 000 lieux de culte, propriétés essentiellement des communes qui en subissent les obligations du propriétaire sur l'argent commun, sans la contre-partie financière d'un locataire ne payant ni loyer ni taxe d'habitation, ni participation à quelque entretien que ce soit. Négocier un financement financier significatif avec les évêchés (et pas sur le modèle amphitéotique!)
Que l'Etat arrête de rémunérer, sur nos deniers publics tous les ministres des cultes catholiques, israélites, réformistes et luthériens, dans les départements de Moselle, Bas Rhin et Haut Rhin (où est cette séparation, si moderniste, des églises et de l'Etat avec le non financement sur notre argent commun?).
Supprimer le Sénat, ce contre pouvoir à l'Assemblée Nationale élue au suffrage universel. Les députés nous représentent, votent les lois pour nous et n'ont pas besoin de ces navettes avec l'autre assemblée. L'assemblée Nationale est majeure. Pas de pertes de temps en soumettant au Sénat, qui peut être de majorité différente, alors que la démocratie a parlé, des textes dont l'approbation devient bien coûteuse, avec toute cette perte de temps.
La loi Debré de 1959 oblige l'Etat à financer les enseignants de l'Ecole Privée, les frais de fonctionnement et aussi, pour partie, d'investissement, des établissements confessionnels. Là, encore, tout le monde paie! L'Etat a la responsabilité de l'Ecole Publique, l'Ecole Laîque, qui accueille tous les élèves de la Nation, et il finance une école concurrente, ségrégative et d'obédience religieuse. Supprimer toutes les subventions de fonctionnement et d'investissement, dans un premier temps, à ces établissements, la plupart catholiques. Prévoir ensuite, par paliers, la réduction de la participation à la rémunération des maîtres, et ce, jusqu'à son extinction. Il faut rappeler que la loi Debré de 1959, à l'aube de la V ème République, a mis fin à la doctrine: école publique, fonds publics, école privée, fonds privés (une pétition de protestation avait recueilli, à l'époque, plus de 10 millions de signatures, en vain)
Suppression des avantages matériels (voitures, bureaux) et en personnels (chauffeurs, secrétariat) aux anciens Présidents de La République car ils n'ont plus aucun rôle institutionnel.


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