Intégralité de la contribution intitulée "Egalité de traitement entre citoyens, entre actifs et retraités, ... Justice fiscale et sociale"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 3 février 2019 à Recologne .

Quelles sont toutes les choses qui pourraient être faites pour améliorer l'information des citoyens sur l'utilisation des impôts ?
Continuer à diffuser de l'information écrite par voie postale, en accompagnement de la déclaration de revenus qui ne doit pas être dématérialisée systématiquement pour permettre à chaque citoyen d'être informé et de remplir ses obligations fiscales...

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
Une meilleure répartition des richesses et un rééquilibrage de la charge fiscale par la création de nouvelles tranches supérieures pour l'impôt sur le revenu qu'il faut privilégier car le système est le plus juste

Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?
Certains taux de TVA concernant les dépenses quotidiennes indispensables à tous (nourriture, logement, vêtements,....)

Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous… [Autres]
il ne faut pas supprimer ou réduire les dépenses sociales qui sont indispensables: avec une meilleure justice fiscale on devrait arriver à les maintenir, voire les améliorer.... c'est une volonté politique!

S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?
néant

Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?
l'aide aux plus faibles, aux plus démunis : handicapés, personnes âgées, familles monoparentales,...

Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?
C'est une mauvaise question pour moi: il faut rendre l'impôt plus juste en rétablissant les impôts qui touchent les plus riches ou les plus aisés (ISF, etc...) ou en les augmentant (tranches supérieures à l'IR) et en baissant ou supprimant les augmentations faites dernièrement aux citoyens de classe ""intermédiaire"" 'exemple : l'augmentation de CSG aux retraités ayant plus de 2 000 € de revenus mensuels par foyer: est-on ""riche "" quand, dans un couple de retraités ayant travaillé chacun plus de 40 ans, parfois au détriment d'une vie familiale heureuse, sans prendre de vacances pour financer l'achat ou la construction de son habitation principale, on se retrouve avec chacun une pension mensuelle de 1 000 € et qu'on doivent subir ces augmentations de CSG??

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
La hausse de la CSG a été appliquée aux retraités sans que ceux-ci bénéficient, comme les actifs, de compensations. 1) Cotisation d'assurance maladie sur les retraites complémentaires: Les retraités sont les seuls à continuer de payer une cotisation personnelle d’assurance maladie. Ils se retrouvent ainsi à financer l’assurance maladie à un double titre, leur cotisation et la CSG. Il faut supprimer la cotisation d’assurance maladie qui pèse sur leurs retraites complémentaires. 2) Cotisation des complémentaires Santé: Par rapport aux actifs, les retraités paient aujourd'hui 3 fois cher leurs protection Santé. Depuis le 1er janvier 2016 la totalité des salariés peut bénéficier d’un contrat d’entreprise, avec prise en charge par leur employeur au minimum de 50% de la cotisation et déduction de leur revenu imposable du montant de la part qu'ils supportent. sans oublier également que les tarifs sont intéressants puisque négociés dans le cadre de contrats groupes. Les travailleurs indépendants, en ce qui les concerne, bénéficient de possibilités de déduction fiscale dans le cadre de la loi Madelin. Arrivé à la retraite, le retraité supporte la totalité de la cotisation dont le montant peut être majoré jusqu’à 50 % en application de la loi EVIN et évoluera par la suite avec son âge. Il ne peut déduire cette charge de son revenu imposable. Le retraité qui se retrouve seul face à son assureur ne bénéficie d’aucun pouvoir de négociation et doit subir les tarifs qui lui sont imposés. La complémentaire santé dont la nécessité est évidente pour les retraités constitue pour eux un poste important de dépenses qui ne cesse de croître avec l’âge (plus de 100 € par mois pour des retraites souvent inférieures à 1 000 €). Il faut qu’ils soient traités au plan fiscal comme les autres citoyens et qu’ils puissent déduire au moins la moitié de leur cotisation de leur revenu imposable et, pour les retraités non imposables, créer des aménagements aux dispositifs CMU, CMU-C et ACS. Les retraités attendent ces mesures avec impatience....!!


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