Intégralité de la contribution intitulée "Réformer l'héritage"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 1 février 2019 à Sainte-Marie-de-Ré .

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
Tout citoyen devrait contribuer à l'impôt, ne serait-ce que par une participation symbolique pour les plus modestes afin qu'ils ne se sentent pas exclus de la communauté nationale et qu'ils aient le sentiment que leur voix est tout aussi légitime que celle des autres.
l'impôt pourrait par contre être plus progressif en comportant plus de tranches, les contribuables les plus fortunés pouvant néanmoins déduire de leurs revenus les montants investis dans des entreprises productives. Cela les encouragerait alors à mieux participer à l'effort économique national.

Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous… [Autres]
On ne parle que d'augmentation des impôts et de réduction des dépenses sociales, alors que celles-ci pourraient être tout simplement financées par de meilleures recettes, notamment en luttant beaucoup plus efficacement contre l'évasion fiscale et contre l'"optimisation" fiscale !

S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?
Il faudrait surtout en limiter le cumul, afin d'encourager le travail et faire que les revenus des travailleurs les plus modestes ne puissent pas être inférieurs aux rentes perçues par certains bénéficiaires.

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
En matière de transmission de patrimoine et compte tenu de l'augmentation de l'espérance de vie, les héritiers sont désormais des personnes elles-mêmes souvent âgées, qui se contentent de profiter de la rente que leur procure leur héritage. Pourquoi alors ne pas encourager la transmission de son patrimoine "de son vivant", en relevant notamment le plafond de la valeur des donations et en réduisant les délais de renouvellement - quitte à augmenter, par contre, la taxation des héritages post-mortem ? Les bénéficiaires, alors beaucoup plus jeunes, seraient certainement beaucoup plus enclins à réinvestir le bénéfice de ces donations dans l'économie productive et la consommation, participant ainsi à la redistribution des richesses.


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