Intégralité de la contribution intitulée "RECETTES ET DEPENSES PUBLIQUES"
Voici l'ensemble des réponses fournies par un contributeur du site officiel aux questions du thème Fiscalité et dépenses publiques le 24 janvier 2019 à Toulouse .

Que faudrait-il faire pour rendre la fiscalité plus juste et plus efficace ?
Supprimer toutes les niches fiscales

Afin de financer les dépenses sociales, faut-il selon vous...
Reculer l'âge de la retraite, Augmenter le temps de travail, Revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales

S'il faut selon vous revoir les conditions d'attribution de certaines aides sociales, lesquelles doivent être concernées ?
Les fiscaliser d'où qu'elles viennent : état, collectivités, CAF, entreprises,...

Quels sont les domaines prioritaires où notre protection sociale doit être renforcée ?
Santé : médecins et hôpitaux mieux répartis

Pour quelle(s) politique(s) publique(s) ou pour quels domaines d'action publique, seriez-vous prêts à payer plus d'impôts ?
diminuer les dépenses plutôt qu'augmenter les impôts

Y a-t-il d'autres points sur les impôts et les dépenses sur lesquels vous souhaiteriez vous exprimer ?
REMARQUE : les cotisations de retraite sont payées par les cotisations et non par l'impôt, contrairement à ce qui est présenté partout !
DEPENSES : Supprimer les comités et commissions inutiles, recentrer les missions de l'Etat sur le régalien, revoir les grilles des traitements des agents de l'Etat, des collectivités et de la fonction hospitalière : augmenter les bas salaires et baisser les hauts salaires, supprimer des emplois inutiles, des dépenses somptuaires.
COTISATIONS MUTUELLES : déductibilité fiscale des cotisations à une mutuelle complémentaire santé pour les retraités et pour les actifs qui ne bénéficient pas d'un régime obligatoire, dont tout ou partie des agents employés par l'Etat. Cette différence de situation avec les actifs assurés obligatoirement par leur entreprise (cotisations déductibles fiscalement) est d'autant plus inégalitaire que, pour les retraités - par exemple -, les besoins de soins étant plus importants avec l'âge les cotisations augmentent tous les ans en plus du coût de la vie.
TVA : taux zéro pour certains produits de première nécessité et rétablissement du taux majoré à 33,33 % pour les produits de luxe.
PLUS VALUES : imposer toutes les plus-values en tenant compte de l'inflation hors tabac dès le premier jour de détention et du coût de détention et d'entretien, y compris pour la résidence principale (cela éviterait les gains non fiscalisés de spécialistes qui habitent en résidence principale un ou deux ans et revendent après avoir effectué des travaux, souvent avec du matériel de leur entreprise, voire avec des employés payés plus ou moins « au noir »). Il y aurait aussi une certaine justice car certains profitent des hausses massives de l'immobilier sans y avoir contribué. DIVIDENDES, INTERETS ET SIMILAIRES : supprimer toutes les exonérations, la flat taxe, etc... et les imposer à l'impôt sur le revenu après déduction de l'inflation hors tabac dès le premier jour et du coût de détention, comme les plus-values. TAXE TABAC : arrêter les hausses massives qui n'empêchent pas les plus pauvres de fumer car ils sont les plus addicts et se privent parfois de manger pour pouvoir fumer. La hausse des taxes ne gêne pas les plus riches. TRANCHES IMPOTS REVENU : augmenter le nombre de tranches d'imposition pour lisser un peu mieux la contribution des Français.
CSG et RDS : les fusionner avec l'impôt sur le revenu pour éviter que les plus pauvres payent ceux-ci, ce qui oblige à les aider pour compenser.
AIDES ET REVENU UNIVERSEL : fiscaliser toutes les aides de l'Etat, de la CAF, des Collectivités locales, des entreprises (dont les Comités d'entreprise),... en donnant le même montant de prime à tous (l'APL est par exemple carrément supprimée si le locataire a un lien de filiation avec le propriétaire même si ce dernier est imposé sur le loyer perçu !).. Le grand avantage est de supprimer tout effet de seuil. Il existe déjà de multiples aides d'état, des collectivités locales (cantine, bons alimentaires, vacances,...), voire des entreprises (Comités d'entreprise,...) qui ne sont pas fiscalisées et qui permettent à des foyers fiscaux de gagner plus que d'autres en fin de mois alors qu'ils ont des revenus, hors aides, inférieurs. Le franchissement de certains seuils de revenus aboutit au fait, par exemple, que des personnes au RSA ou en ASS ne sont pas enclines à retrouver un travail car elles bénéficient de gratuités et d'aides diverses non fiscalisées, qu'elles perdraient en tout ou partie, leur permettant de toucher globalement autant sinon plus que des travailleurs au SMIC. Les revenus du chômage par exemple ne sont pas intégralement pris en compte pour le calcul de l'allocation logement ! La fiscalisation de toutes les aides permettrait ainsi la justice fiscale en évitant toute distorsion. En fait le revenu universel permettrait la suppression de toutes ces aides et de la fraude tout en entraînant une réduction massive des coûts de traitement.
RETRAITES : toutes les indexer sur l'augmentation la plus faible du coût de la vie hors tabac et du salaire moyen. PENSION de REVERSION : supprimer le partage des pensions entre ex conjoints sachant que, dans le régime complémentaire de retraite AGIRC ARRCO, le conjoint remarié perd le droit à réversion, contrairement au régime de base, mais le survivant n'a droit qu'à un prorata selon la durée de vie commune, même si l'ancien conjoint n'est plus. Le conjoint survivant doit bénéficier de la réversion entière.


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