Quels sont selon vous les impôts qu'il faut baisser en priorité ?
TRAVAIL DRASTIQUE SUR La FISCALITE LOCALE :
Les impôts et taxes de l’Etat sont difficilement rapprochables des dépenses qu’ils couvrent mais tout à chacun sait que l’EDUCATION , les DEPENSES SOCIALES , les DEPENSES MILITAIRES etc en sont les bénéficiaires. L’Etat s’engage à les diminuer, en réduisant d’abord les dépenses, ce qui n’est pas forcément le cas actuellement. Les dépenses locales sont elles plus facilement identifiables ainsi que les ressources les couvrant.
Les élus des collectivités locales sont directement en responsabilité de leurs dépenses en particulier dans les choix faits en matière de personnel local et d’investissements. Les emplois locaux sont eux directement en phase avec la « popularité » des élus qui les emploient et qui peuvent ainsi conforter leur situation d’élus. Le flou le plus dense existe, dans les agglomérations moyennes, sur ces personnels, sur leurs salaires et leurs fonctions exactes. Pourtant ce sont bien en partie les impôts locaux qui y subviennent, la meilleure preuve est le document qu’envoient les élus pour attester que leurs impôts n’augmenteront pas. Et pourtant voici un exemple récent :
« Le Conseil communautaire consacré aux orientations budgétaires recelait une surprise de taille : l’augmentation de 10 % de la taxe d’habitation.
C'est à un exercice de haute voltige fiscale et financière auquel se sont livrés XXXXX et YYYYY, au cours du débat d'orientations budgétaires, lundi soir lors du conseil d'agglomération. Tout le monde a eu beau le jurer la main sur le cœur, « on ne le fait pas par plaisir », les impôts des contribuables de l'agglomération vont sérieusement augmenter. Un point de plus sur le taux de la taxe d'habitation, qui va se traduire par une augmentation de 10 % sur la feuille d'impôts locaux.
Et si les élus estiment « que c'est le moment ou jamais d'augmenter cette taxe, c'est que l'État compensera la taxe d'habitation aux collectivités sur la base de leurs recettes actuelles. Ainsi, pour se garantir des rentrées fiscales calculées sur des bases plus élevées, il serait impératif de voter cette surtaxe dès cette année. » (Echo Républicain 28/03/2018)
Bien sur, chaque municipalité n’y est pour rien, c’est encore la faute de l’Agglo ! et pourtant ceux qui ont voté, heureusement pas l’unanimité !!! trouveront toujours une bonne explication.
Une telle décision par ailleurs est d’une malhonnêteté sans nom, puisqu’elle s’appuie sur une EVENTUELLE compensation à l’euro près par l’Etat de la disparition de cette taxe alors que l’augmentation sera bien réelle quoi qu’il arrive. C’est un véritable SABOTAGE ASSUME des efforts d’un gouvernement qui essaie d’améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. Quelle honte !
Rien ne sera possible tant que les dépenses locales ne diminueront pas comme le prévoit les orientations nationales, et ce n’est pas le cas ci-dessus. Cela ne peut passer que par des diminutions d’investissements modérées mais surtout de fonctionnement donc de personnel. Les collectivités locales doivent davantage faire appel aux entreprises quand c’est nécessaire et réduire les charges fixes de personnel souvent pléthorique.
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